
Une pelouse parfum vanille. Alors que les Orchis pyramidaux sont en plein boom, c'est un des cousins Anacamptis fragrans (l'Orchis parfumé) poussant localement dans certaines pelouses ou sous-bois qui s'est présenté à l'objectif. Un petit plaisir parfumé pour cette orchidée aux fleurs de taille moyenne et aux couleurs bien plus vives que le très proche Orchis punaise.
Photo mise en ligne le 3/6/2021

La terreur des mouches ... mortes. De nouveau un insecte plaisant à rencontrer même si, avec son abdomen en forme de dard et son long rostre on aurait tendance à se méfier de lui, son nom de Mouche-scorpion n'arrangeant rien. Pour commencer le "dard" n'en est pas un, il constitue simplement l'organe permettant l'accouplement et n'est présent que chez le mâle. Ensuite l'insecte ne dépasse pas 2 cm. Ce drôle d'insecte se nourrit essentiellement de mouches mortes que les toiles d'araignées délaissées lui procurent.
Photo mise en ligne le 8/6/2021

Celle-ci vous la croiserez forcément un jour, à l'affut sur une fleur ou en plein repas, une proie plus grosse qu'elle maintenue entre ses crochets puissants. L'Araignée-lynx (Oxyopes heterophthalmus) possède sa propre famille (Oxyopidés) et se reconnait facilement aux motifs de son abdomen avec, entre autres, vers le haut deux lignes séparées en Y doublées d'un V plus foncé.
Photo mise en ligne le 12/6/2021

Lui aussi est immanquable, la tête souvent tournée côté épi pour se nourrir des graines. Il ne lui manque qu'un petit nom sympathique pour devenir commun, à défaut, on se contentera de Enicopus pilosus. Comme vous pouvez le deviner, la pilosité dressée de ses élytres est caractéristique.
Photo mise en ligne le 16/6/2021

C'est officiel, nous sommes en été et voici la plante parfaite pour cette occasion : la Centaurée du solstice ! Une vraie Centaurée ( Centaurea solstitialis) aux capitules équipés de bractées très longuement épineuses. Un vrai petit soleil vu de haut.
Photo mise en ligne le 21/6/2021

Pendant ce temps, jour après jour, millimètre par millimètre, les jeunes Épeires diadèmes grandissent en respectant les règles géométriques de la construction de toile de leur famille. Celle-ci ne faisait que quelques millimètres, mais sa toile était la copie conforme de celle des adultes, bien géométrique et efficace pour la capture de proies adaptées à sa petite taille.
Photo mise en ligne le 26/6/2021

J'ai trouvé la véritable araignée Spiderman ! Cette petite araignée (3-5 mm sans les pattes) s'est invitée sur un mur et elle m'a immédiatement attirée par sa forme ronde, ses pattes annelées et ses jolis motifs. Forcément quand on est aussi originale on doit pouvoir permettre une identification facile, mais ce ne fut malheureusement pas le cas malgré de multiples recherches aux mots-clés variés. Finalement c'est un document consacré aux araignées sans toiles de la région PACA qui a permis de lui donner un nom : Scytodes thoracica , l’Araignée cracheuse ! Eh bien oui, on peut aussi trouver des sujets originaux à domicile et celle-ci l'est vraiment. Elle chasse à la manière de Spiderman, envoyant une toile gluante et toxique sur ses proies après s'en être approchée suffisamment. Je vous laisse en lien un article dans lequel un dessin illustre parfaitement la technique de chasse: https://ednieuw.home.xs4all.nl/Spiders/Scytodidae/Scytodidae.htm" target='_blank'
Photo mise en ligne le 29/6/2021

Lorsque le vieux Flambé (Iphiclides podalirius) se pose sur un buisson et reste immobile, difficile de ne pas s'en approcher pour une énième photo de lui. Restant immobile après plusieurs approches, c'est d'un peu plus près qu'il fut possible de le prendre. Seul handicap de la prise de vue, pas de trépied et un léger vent rendant plus aléatoire la mise au point.
Photo mise en ligne le 2/6/2022

Vies liées (récit d'une observation). Dans la nature, certaines espèces butineuses peuvent dépendre de la présence d'une famille de fleurs particulière, les chenilles sont aussi très souvent dépendantes d'une espèce de plante. Parmi les herbes hautes, là où les criquets viennent se nourrir et se reproduire, vous rencontrerez facilement en ce moment, posés sur les capitules de scabieuses, des coléoptères au corps noir allongé, et aux élytres noirs à bandes brun-orangé dont la vie dépend de celle des orthoptères. Ce sont les Mylabres inconstants (Mylabris variabilis) ou Mylabres variables. Sur les fleurs, la femelle Mylabre prend des forces en attendant le moment où elle partira à la recherche du trésor. Le moment venu, elle décolle et délaisse les fleurs pour se poser au sol. Sur le bord du chemin, elle a trouvé l'endroit idéal. La terre y est sèche, relativement meuble avec de nombreux petits cailloux, mais elle sait que le sous-sol abrite les œufs d'un criquet. C'est là qu'elle commence à agiter ses deux pattes avant, aussi fines que les poils d'un petit pinceau. L'insecte balaie une zone de quelques millimètres carrés puis commence à creuser en utilisant ses mandibules. Pendant 20 minutes, elle creuse et puis s'arrête, se déplace de quelques centimètres puis retourne à son petit creux. Un peu plus tard, elle arrête à nouveau, se déplace, explore le terrain proche. Elle décide alors de démarrer un nouveau trou avec la même technique. Pendant plus d'une heure, elle va mettre toute son énergie dans l'ouverture d'une galerie verticale. Elle découpe de ses mandibules un orifice circulaire, évacue les déblais avec ses pattes. Lorsque le creux devient profond, elle écarte sa deuxième paire de pattes pour qu'elles retiennent son corps d'une glissade. Pendant toute cette opération, elle reçoit la visite de fourmis noires qui paraissent presque curieuses (j'oserai même dire "amusées" par la technique de creusement). Là où cela se complique, c'est quand une petite fourmi jaune qui pense avoir trouvé une proie à découper commence à mordre les pattes du Mylabre. Voyant que la fourmi ne lâche pas le morceau, je décide d'intervenir afin de pouvoir assister à la scène jusqu'à sa fin. Une fois la cavité circulaire assez profonde, la femelle se retourne et y plonge l'extrémité de son abdomen. En quelques minutes elle va déposer des œufs jaunes, allongés d'environ 2 mm de long. De temps en temps, quand elle sent que les œufs s'entassent, elle les déplace afin de mieux les répartir en faisant des mouvements circulaires avec la pointe de l'abdomen. Une fois la ponte terminée, elle se tourne à nouveau et rebouche l'orifice en balayant avec ses pattes et en déplaçant la terre de ses mandibules. L'opération aura duré près de deux heures. De ses œufs naitront des larves qui n'auront plus qu'à se nourrir de la ponte du criquet et le cycle pourra recommencer.
Photo mise en ligne le 6/6/2022

Le printemps est terminé bien avant la date dans le Midi ; les herbes jaunissent, les premières cigales chantent et les insectes qui occupaient les airs en début de mois, ont bouclé leurs cycles. Parmi eux, souvenez-vous des ascalaphes, ces chasseurs à l'allure de papillon et de libellules. Ils ont depuis laissé leurs pontes alignées sur des tiges et ces dernières ont donné naissance à des larves qui chassent au sol. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu dans la nature. Si les prédateurs régulent les populations de leurs proies plus petites. Cette influence du plus grand sur le petit peut s'inverser. La ponte déposée de la femelle ascalaphe peut être parasitée par de minuscules guêpes. Ces insectes dépassant à peine le millimètre contrôlent, à leur tour, les effectifs des Ascalaphes.
Photo mise en ligne le 10/6/2022

Embouteillage de gros pucerons du noyer (Panaphis juglandis) sur l'autoroute de la sève ? Chez ces insectes piqueurs, le choix de la nervure principale de la feuille du noyer est une priorité ce qui facilite grandement la vie des fourmis qui restent en leur compagnie. Le petit troupeau, branché sur la grande canalisation, distribue en échange à leur garde du corps un délicieux miellat.
Photo mise en ligne le 14/6/2022

Par ces temps de grosses chaleurs, il est plus prudent d'avoir toujours avec soi un peu d'eau. L'araignée Mangora acalypha, porte, pour sa part, un motif en forme de petite bouteille sur l'abdomen, ce qui permet de la distinguer facilement et la nommer Mangora petite bouteille.
Photo mise en ligne le 18/6/2022

Ils sont méconnaissables, leurs feuilles presque entièrement déshydratées. Malgré leurs multiples caractères adaptatifs à la sécheresse, leur état correspond à celui d'une fin d'été classique. Mais ce qui d'habitude n'est qu'une question de semaines avant que la pluie leur redonne vie, semble cette année être un chemin sans fin. Si l'eau ne revient pas, le Ciste cotonneux (Cistus albidus) est prêt à mourir. Pour lui, l'essentiel est fait, les capsules mûres contiennent assez de graines pour amorcer une nouvelle génération de buissons.
Photo mise en ligne le 22/6/2022

Quel plaisir de découvrir sur la Scabieuse maritime, une nouvelle Zygène ! Celle-ci possède un abdomen ceinturé de rouge, plusieurs taches rouges allongées sur les ailes ainsi qu'une zone relativement transparente vers leur extrémité. Il s'agit de la Zygène du panicaut (Zygaena sarpedon), une plante hôte que l'on reverra bientôt.
Photo mise en ligne le 26/6/2022

Par ses journées ensoleillées, les lézards verts (Lacerta bilineata) qui choisissent un buisson comme territoire aiment se poser au soleil à l'extérieur de leur domaine. Mais lorsque le passant s'approche du territoire, en quelques secondes, ils s'éclipsent en faisant bruisser le feuillage. Cette femelle curieuse a laissé sa curiosité la rendre visible au milieu de son fourré. Un vert très vif sur fond marron : impossible de la rater.
Photo mise en ligne le 30/6/2022

L'été n'est pas très loin et les fleurs se font rares dans le Sud. Les Scabieuses prennent le relais des espèces printanières avec leurs capitules qui se dressent en infrutescence allongée à maturité.
Photo mise en ligne le 2/6/2020

Des fleurs jaunes se dressent au milieu des herbes portées par des rameaux qui semblent déjà secs. L'Immortelle, fleur de juin, est très appréciée des pollinisateurs. Ses capitules serrés offrent une belle piste d'atterrissage pour les papillons et autres insectes et le nectar est abondant. Ces capitules deviendront des inflorescences à peine plus grandes et sans fioritures (pas de parachutes de soies comme les pissenlits de leur famille). Elle restera ainsi dans le même état pendant de longues semaines, comme une immortelle.
Photo mise en ligne le 6/6/2020

La découverte, une question d'angle et de profondeur d'observation.
Angle 1 - profondeur 1 : Une galle que je pensais dure comme bois et des fourmis écussonnées.
Angle 2 - profondeur 1 : La découverte de cochenilles qui explique la présence des fourmis
Profondeur 2 : Sous la surface de la galle, une zone pulpeuse, gorgée de sève explique maintenant la présence des cochenilles
Profondeur 3 : une zone durcie contenant la larve d'une petite guêpe, Andricus kollari qui explique à son tour la formation de la galle.
Deux angles, trois profondeurs et tout un ensemble de relations entre animaux et plante.
Photo mise en ligne le 10/6/2020

Dans la nature, il y a des fleurs qui attirent le regard et nous séduisent par leur forme ou leur couleur et puis il y en a d'autres, très petites, qui dévoilent leur beauté que sous une bonne loupe. Les fleurs de la Molène sinuée entrent dans une troisième catégorie. Assez grandes, étalées sur des tiges dressées ou serrées le long d'un axe, elles sont jaunes, portées par une plante vert clair qui les met peu en valeur. C'est en s'approchant de l'une d'elles que vous découvrirez des étamines magnifiques habillées de fourrure rose.
Photo mise en ligne le 14/6/2020

Mi-juin, la saison des cigales démarre ! Pas évident à retrouver tellement leur chant répété par de nombreux individus brouille les pistes. Ici, un des chanteurs, repéré sur une tige, une Cigale noire en plein concerto.
Photo mise en ligne le 17/6/2020

La punaise, la mouche et les humains Il s'appelle Pentatome méridional, c'est une punaise qui sait, comme ses congénères, se faire respecter par son odeur. La recherche "punaise" sur internet, mènera aux sujets "invasion" et 'comment s'en débarrasser" pourtant ce Carpocoris mediterraneus n'a jamais quitté sa nature pour envahir un quelconque territoire et mérite comme le papillon ou la mésange de vivre. On pourrait arriver aux mêmes constatations pour la Tachinaire, une mouche poilue qui fait du bruit quand elle vole. Il est désespérant de voir à quel point les humains se sont autoproclamés les grands régulateurs de la nature. Comme si, sans eux tout serait déréglé. Vous avez remarqué le petit point clair sur la punaise ? C'est un œuf de diptère, surement de Tachinaire. Il a été collé ici par la fameuse mouche poilue et sa larve va condamner la punaise en servant de nourriture et d'abri à la jeune mouche. La Tachinaire régule les populations de punaises et d'autres espèces font de même avec elle. La Nature n'a pas besoin d'autre intervention.
Photo mise en ligne le 21/6/2020

Ce n’est pas tous les jours qu'on la rencontre sur la plante qui lui a donné une partie de son nom. Cliché obligatoire pour cette Ephippigère des vignes, une grosse sauterelle sans ailes avec de longues pattes et une "selle" sur le dos.
Photo mise en ligne le 25/6/2020

Autre couleur, autre parfum, mais même succès que la lavande, le Mélilot blanc est une autre source de nectar en ce début d'été dans le Sud. On le trouve dans les champs et au bord des cours d'eau.
Photo mise en ligne le 29/6/2020

Dans la famille du trèfle et de la luzerne, les fleurs ont la même structure. En revanche, après la fécondation, les pistils si homogènes offrent de grandes surprises lorsqu'ils deviennent des gousses. C'est le moment d'en faire une collection !
Photo mise en ligne le 1/6/2021

Et puisqu'on parlait d'eux il y a deux jours, voici les Orchis pyramidaux (Anacamptis pyramidalis), dont la pyramide peut en s'épanouissant se transformer en dôme. Les deux petites écailles claires vers le haut du labelle sont typiques de l'espèce.
Photo mise en ligne le 5/6/2021

Elle est aussi délicate que discrète avec des folioles d'une grande finesse et des vrilles ramifiées prêtes à s'enrouler au premier support venu. Ses fleurs typiques de la famille des Fabacées sont légèrement striées de rouge et leur forme nous rappelle qu'il fut une époque où ces plantes étaient appelées des Papillon(acée)s. Les Gesses annuelles (Lathyrus annuus) sont en fleurs, à vous de les trouver.
Photo mise en ligne le 9/6/2021

L'été approche, les Carottes sauvages dressent leurs tiges et préparent lentement leurs ombelles. Lorsque les herbes autour d'elles auront fini leur cycle, la plante entrera en jeu et prendra le relais pour offrir de nouveaux espaces de restauration aux pollinisateurs.
Photo mise en ligne le 13/6/2021

Chacun arbore fièrement ses belles fleurs à cinq pétales et sa multitude d'étamines entourant un drôle de pistil semblant incomplet (son ovaire est dissimulé en dessous). Les Églantiers sont en fleurs depuis quelque temps et autant vous dire que leur distinction n'est pas facile. Chez ces rosiers sauvages, tout compte pour séparer les espèces. De la fleur au fruit en passant par la feuille et les aiguillons, tous les détails sont importants. Avec des fleurs blanches, de forts aiguillons et des feuilles portant en dessous de petites glandes rouges, l'Églantier agreste (Rosa agrestis) fait partie des exceptions faciles à déterminer.
Photo mise en ligne le 17/6/2021

Enfin quelques papillons à se mettre sous l'objectif. Ce premier de la semaine, le Souci (Colias croceus), est l'exemple parfait de l'insecte qui ne se laisse presque jamais approcher. La plupart de mes clichés ont été pris de loin sauf celui-ci. Après de nombreuses tentatives, il a fini par accepter ma présence et se laisser tirer le profil posé sur un Ciste cotonneux.
Photo mise en ligne le 22/6/2021

C'est le bulletin astro illustré du jour, quand le Capricorne croise la Centaurée du solstice. Pour être plus terre à terre, celui-ci est un Purpuricène du chêne vert, un ancien squatter de l'Yeuse.
Photo mise en ligne le 27/6/2021

Les floraisons de juillet sont déjà là. Premier exemple dans la famille des plantes grasses, Crassulacées, l'Orpin de Nice (Sedum sediforme). Ses feuilles, gorgées d'une eau retenue par la concentration interne en sel, vont lui permettre d'aborder la floraison sans risque de succomber à la sécheresse.
Photo mise en ligne le 30/6/2021