
Plus éloignée mais heureusement plus grande, l'Aigrette garzette (Egretta garzetta) fait partie des pêcheuses d'eau douce commune sur les grands plans d'eau. Son look de héron blanc, son bec noir et surtout sa "nuque longue" (pouvant être absente en dehors de la période de reproduction) font d'elle un oiseau facile à reconnaitre.
Photo mise en ligne le 3/2/2022

Pour me faire pardonner de la mouche "vomito" d'hier, on commence cette semaine par une fleur. La Globulaire Alypum (Globularia alypum) que l'on trouve dans les garrigues en fleur (ou non) en ce moment. Contrairement aux autres Globularia, qui sont petits et herbacés, cette espèce forme des buissons et se distingue par ses tiges ligneuses portant des petites feuilles coriaces. Les fleurs sont par contre assez semblables (et heureusement) à celles des autres membres de sa famille, des capitules bleus dont on distingue facilement les étamines de forme classiques (contrairement à la famille des Astéracées où elles sont soudées entre elles).
Photo mise en ligne le 7/2/2022

Celle-ci passera inaperçue, à moins que vous ne la regardiez de près. La mouche aux yeux rayés (Stomorhina lunata) passe sa vie d'asticot à dévorer les larves de criquets. Nouvelle génération fraîchement sortie de sa pupe ou vieil insecte rescapé de l'hiver ? L'enquête est ouverte.
Photo mise en ligne le 11/2/2022

Lui aussi reprend peu à peu son activité et on peut dire qu'il a bien choisi son refuge hivernal : un hôtel à insectes. Mais ce ne sont pas les abeilles, encore absentes, qui lui ont redonné les forces nécessaires à sa sortie de léthargie, mais un essaim de fourmis posé par hasard près d'ici. Un Lézard des murailles (Podarcis muralis) chanceux qui démarre donc très bien l'année !
Photo mise en ligne le 15/2/2022

Une petite fourmi pour ce début de week-end, mais pas n'importe laquelle, une des plus faciles à reconnaitre : la Fourmi écussonnée (Crematogaster scutellaris). C'est celle qui vit là où vous ne l'attendez pas. Dans un creux d'arbre ou même une pomme de pin rongée que vous venez de ramasser. Sa tête est rouge alors que le reste du corps est noir et son abdomen qu'elle dresse pour envoyer des gouttes acides est presque en forme de cœur. Vue de près, vous verrez vers l'extrémité du thorax deux épines également caractéristiques.
Photo mise en ligne le 19/2/2022

Sans être rare, sa rencontre est toujours un privilège, le Diablotin, larve de l'Empuse pennée (Empusa pennata), fait partie de mantes qui arrivent à passer l'hiver sans trop de soucis. Sa vie d'adulte ne débutera que dans plusieurs mois après quelques mues. Vous trouverez sur le Net des tas de photo magnifiques de ces insectes et je vous dois quelques explications. Le plus difficile est la découverte, tout le reste n'est que pur plaisir. En général, la rencontre se fait alors que l'animal est dans la position tête en bas au milieu des rameaux comme ici le romarin. Après sa découverte, il est très facile de le capturer pour le déposer sur un meilleur support. Une fois posé, le diablotin reste généralement sur place en changeant régulièrement de pose, tantôt de face, de profil ou de dos. À croire qu'il adore les séances photo.
Photo mise en ligne le 23/2/2022

Après quelques mouvements détectés la semaine dernière, certains chemins voient apparaitre de très nombreux monticules de terre au centre desquels se trouvent des orifices parfaitement circulaires. Les abeilles sauvages des chemins sont là, c'est officiel. Des femelles surveillent les entrées ou survolent la zone. Nous reparlerons avec plus de précision de ces hyménoptères difficiles à identifier, en attendant, ouvrez l'œil et soyez patients si vos pistes se percent.
Photo mise en ligne le 27/2/2022

Rencontre visqueuse. Croiser une limace en plein soleil dans le Sud, en dit long sur la fréquence des pluies et le taux d'humidité des terrains. Alors, profitons de cette période exceptionnelle pour apprécier le passage de la Grande limace (Limax cinereoniger) près d'un vignoble.
Photo mise en ligne le 1/2/2020

Fidèle au rendez-vous de février, la première orchidée de l'année, la Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum) dresse ses grandes grappes de fleurs parfumées. C'est la plus répandue des orchidées du Sud, présente aussi bien dans les pelouses, les pinèdes ou les garrigues qu'au bord des routes.
Photo mise en ligne le 5/2/2020

Objectif : noisette ! Comme pour fêter la fin de l'hiver, les chatons du noisetier s'allongent et libèrent leur pollen. L'arbre se métamorphose, le temps d'une floraison, qui permettra de féconder les discrètes, fleurs femelles, futures les noisettes.
Photo mise en ligne le 9/2/2020

Elles récoltent à tout vent. Sorties d'un bourgeon et coiffées de styles éclatants de couleur, les fleurs femelles du noisetier attendent que les courants d'air leur livrent la précieuse dose de pollen venue de chatons. Une histoire qui se finira en noisette.
Photo mise en ligne le 13/2/2020

Amours de Chrysolines. Petits joyaux brillants croqueurs de feuilles de romarin, les Chrysolines ou Chrysomèles du romarin entrent déjà dans leur période de reproduction. De futures petites larves noires vont ensuite côtoyer les adultes sur le buisson.
Photo mise en ligne le 20/2/2020

Fin février du côté des papillons :Le retour des Tircis (Pararge aegeria)
Photo mise en ligne le 25/2/2020

Vertige. Quitter le nid, se hisser au sommet d'une longue herbe, retenir son souffle et, par un geste instinctif dresser son abdomen pour mettre en marche pour la première fois sa petite machine à toile. Les jeunes araignées naissent et se dispersent au gré des courants d'air, emportées par leurs parachutes de soie.
Photo mise en ligne le 28/2/2020

La vie reprend ! Indice supplémentaire de l'arrivée du printemps, les colonies de fourmis commencent à être très présentes en soulevant les pierres. Pas évident de distinguer les espèces vu la petite taille de certaines espèces, comme celle-ci et surtout les détails à observer. Celles-ci semblent appartenir à l'espèce Pheidole pallidula avec, en prime la présence de la reine.
Photo mise en ligne le 3/2/2021

Parmi les herbes et sur les rares fleurs, les Pisaures admirables s'activent à la recherche de petites proies. Leurs longues pattes, leur houppe pointée vers l'avant et leur motif à bords sinués sur l'abdomen en font des araignées errantes faciles à reconnaître. Elles n'hésitent pas à grimper au sommet des plantes basses, pistes d'atterrissage recherchées par les mouches. Elles restent aussi, longtemps immobiles, au milieu des capitules de Pissenlit pour y chasser les abeilles.
Photo mise en ligne le 7/2/2021

Pas de répit pour les pucerons, à peine nés déjà chassés. Retour sur l'Euphorbe Réveille-matin avec une image qui dévoile pas mal de choses. Tout d'abord, les glandes en coussinets ovales transpirant du nectar dont la fonction est d'attirer et récompenser les pollinisateurs. Ensuite le pistil à trois styles et enfin les étamines aux sacs polliniques seulement unis par la base (anthère didyme). Les pucerons, eux, se nourrissent de sève et ne craignent visiblement pas le latex défensif de la plante. Enfin la Coccinelle à sept points tête vers le bas pour manger des pucerons. Un élytre porte du pollen ce qui montre que même les prédateurs peuvent être utiles à la pollinisation de la plante.
Photo mise en ligne le 11/2/2021

Le Frêne oxyphylle ou à feuilles étroites, fleurit et on peut dire qu'il ne s'embarrasse pas de fioritures. Pas de sépales ni pétales, sa fleur est simplement composée d'un pistil et deux étamines presque sessiles. Mais l'union fait la force, le nombre important de fleurs rend la floraison très visible ce qui compense l'absence de corolle. Au passage, un pistil + 2 étamines = famille des Oléacées.
Photo mise en ligne le 15/2/2021

Hommage à celles qui attendent patiemment que les feuillus se dénudent et qu'ainsi les rayons du soleil les illuminent. Pour elles, le printemps est éphémère et durera tant que les bourgeons resteront clos et avant que l'ombre du feuillage ne regagne le sous-bois. Parmi elles, les Violettes odorantes (Viola odorata), les étamines coiffées d'un appendice nectarifère orange et la corolle prolongée d'un cornet où s'accumule le précieux liquide prêt à être consommé par le visiteur.
Photo mise en ligne le 19/2/2021

Si les Andrènes avec leur tête de requin-marteau n'ont plus de secrets pour vous, si vous reconnaissez du premier coup d'œil une abeille mâle d'une femelle, voici un insecte que vous rencontrerez peut-être ces jours-ci sur les fleurs.
- Son nom ? : Nomada,
- Sa particularité ? : C'est une abeille et non une guêpe !
Vous avez peut-être remarqué la forme de la tête et la couleur des yeux qui ne correspondent pas à celles d'une guêpe. Il y a bien sûr d'autres caractères plus précis qui font la différence.
L'antenne a 13 articles donc le sexe est connu, mais les femelles n'ont rien pour collecter le pollen.
Les Nomada appartiennent à la famille de l'abeille domestique, celle des Apidés, mais ce sont des abeilles-coucou, c'est-à-dire qu'elles profitent des nids et provisions des autres espèces notamment les Andrènes et leur refilent leurs rejetons. Leurs larves se développent alors aux dépens de celle de l'hôte. De belles profiteuses en somme.
Photo mise en ligne le 23/2/2021

Les Cyprès ouvrent le bal des allergies. Les cônes mâles très nombreux s'allongent et ouvrent leurs écailles pour libérer leur pollen. Sur d'autres parties de l'arbre, beaucoup plus discrètes, les cônes femelles s'ouvrent également pour recevoir la poudre fécondatrice.
Photo mise en ligne le 27/2/2021

Tiens, tiens, il y a du mouvement du côté des hôtels à insectes. Les premières guêpes solitaires chasseuses de larves et de chenilles entrent en activité. Ici, un Ancistrocerus. Dans ce genre, comme pour beaucoup d'autres, ce sont le nombre, la forme et la répartition des zones jaunes qui aident à la reconnaissance. On retrouvera dans quelques semaines ces insectes sur les boutons floraux de Cistes à la recherche de chenilles. Histoire à suivre.
Photo mise en ligne le 4/2/2022

Le printemps se prépare. Le temps du grand ménage et des travaux est venu chez les fourmis noires qui profitent des journées ensoleillées pour entreprendre les travaux avant que le temps des récoltes ne revienne. Des montagnes de gravats doivent être évacuées des galeries obstruées par les intempéries de l'hiver. Un travail de géant, un travail de fourmis.
Photo mise en ligne le 8/2/2022

Le Gui des feuillus (Viscum album subsp. album) fleurit tôt, très tôt. J'ai bien failli rater le créneau. Mais un arbre offrant des branches basses parasitées par les deux pieds (mâle et femelle) de cette plante m'a permis de découvrir enfin les fleurs femelles.
Photo mise en ligne le 12/2/2022

Les larves de Crache-sang (Timarcha tenebricosa) sont nées. Quatre petits millimètres de vie, de tout petits grains noirs luisants à six pattes. Les œufs de Crache-sang pondus en septembre-octobre ont profité de leur indispensable pause hivernale pour, dès le mois de février, donner naissance aux larves. Des nouveau-nés qui profitent déjà de leurs premiers repas de Gaillet agrippés à leur ventouse anale.
Photo mise en ligne le 16/2/2022

C'est officiel, la saison des abeilles sauvages a démarré et avec elle le casse-tête de leur reconnaissance. Celle-ci repose, à la base, sur l'observation des nervures de leurs ailes et des différentes cellules qu'elles délimitent. C'est un peu compliqué pour certaines, parfois décourageant pour d'autres, mais, heureusement, possible, pour celles qui nous intéresseront au cours de la saison.
Photo mise en ligne le 20/2/2022

On n'allait quand même pas laisser filer le mois de février sans la photo d'une fleur d'Amandier (Prunus dulcis) ! C'est l'occasion de regarder de près une fleur typique de la famille des rosacées. Des sépales qui semblent former une coupe entourant la base du pistil. Cinq pétales paraissant fixés au sommet de la coupe en compagnie de plusieurs rangs de cinq étamines. En réalité, calice, corolle et étamines unissent leurs bases pour former un vase appelé hypanthium. Celui-ci va à la fois protéger le pistil et recevoir un nectar abondant attirant les pollinisateurs. Les pistils de la fleur de Ficaire étaient à l'air libre, piétinés par les gros visiteurs, celui de l'amandier est inaccessible aux plus gros qui peuvent seulement tremper leur langue dans le nectar en faisant le plein de pollen volontairement ou non.
Photo mise en ligne le 24/2/2022

Les abeilles sauvages - épisode 2
Nous avons vu, avec l'abeille domestique, que les ailes antérieures, leurs nervures et les cellules qu'elles délimitent jouaient un rôle clé dans la reconnaissance des espèces. On a vu également qu'une zone particulière formée d'une cellule bordant l'aile (la cellule marginale) et les cellules adjacentes (les submarginales) était à observer de près. Aujourd'hui, nous allons ajouter un nouvel élément déterminant : la nervure qui borde la première cellule submarginale (représentée en vert sur la photo) qui est la nervure basale. Le décor étant planté, nous allons pouvoir amorcer la reconnaissance des principales familles d'abeilles sauvages. Aujourd'hui, vous remarquerez que l'insecte sur la photo possède sur ses ailes :
- 3 cellules submarginales
- et une nervure basale (en vert) presque linéaire avec une première portion (A) nettement plus courte que le reste (B)
Bienvenue dans la famille des Andrénidés !
Cette famille est ultra dominée par le genre Andrena qui cumule l'ensemble de ces caractères. Cette abeille est donc un(e) Andrène. Les espèces de ce vaste genre sont , par contre, difficiles à reconnaitre sur le terrain, mais savoir que ce sont des Andrènes est déjà une bonne chose. Si vous voulez entrer dans les détails spécifiques, il faudra malheureusement (pour l'insecte) capturer l'animal et l'observer à la loupe binoculaire puis utiliser des clés de déterminations complexes. Les andrènes ont des couleurs qui peuvent être proches des abeilles domestiques ou très différentes (noire, rousses, etc.). Ce sont les plus typées qui auront le plus de chances d'être déterminées jusqu'à l'espèce dans la nature.
Dernière chose ; l'abeille domestique possède les caractères précédents, mais elle n'appartient pourtant pas à cette famille en raison de la forme très différente de ses cellules submarginales et sa longue marginale en forme de banane. Elle possède également d'autres caractères au niveau des pattes postérieures des femelles (corbeille à pollen) qui la distinguent des Andrènes.
Photo mise en ligne le 28/2/2022

Naître sous la pluie. Premier jour difficile pour l'andrène fraîchement sorti de son terrier et déjà trempé par une averse.
Photo mise en ligne le 2/2/2020

Les pucerons sont de retour et leur prédateurs également. La Coccinelle à sept points a terminé son repas et s'accorde une pause digestion au soleil.
Photo mise en ligne le 6/2/2020

Les Globulaires alypum relancent leur floraison. Les capitules des Globulaires ressemblent énormément à ceux des plantes de la famille des Astéracées, mais un petit détail (à observer de près) les en distingue : les étamines sont classiques, libres entre elles. Leur classement dans la famille des plantaginacées ne saute, par contre, pas aux yeux.
Photo mise en ligne le 10/2/2020