Dans la nature en septembre
Vous retrouverez dans cette rubrique toutes les photos postées au fil des semaines et des années sur la page Facebook du site. Postées régulièrement, ces images montrent des moments de nature saisis par l'objectif.
Préparatifs de rentrée : espèce 2. Autre floraison attendue pour bientôt, celle du lierre dont les pieds fertiles aux feuilles particulières dressent leurs futures inflorescences. On y retrouvera les Collètes du lierre, abeilles sauvages dont le cycle de vie repose sur celui de la floraison du lierre.
Photo mise en ligne le 2/9/2021
Ils sont un peu partout parmi les herbes et les buissons mais pas si évident à voir avec leur camouflage parfait et leur taille proche de 2 cm. Les diablotin, larves de l'Empuse pennée sont à rechercher en ce moment. Ils apprécient particulièrement les herbes hautes ou les sous-arbrisseaux comme le thym ou les badasses (Lotus dorycnium). Surveillez les mouvements, seuls signes de leur présence !
Photo mise en ligne le 6/9/2021
La plante aux graines de pierre. À la diversité florale, fait souvent suite l'extraordinaire variété des fruits chez les plantes à fleurs. Le Grémil officinal nous en offre un bel exemple avec des fruits nacrés brillants ayant l'allure et la dureté minérales. Lithospermum officinale , voici un nom latin qui associe parfaitement ce qui semble être des graines de pierres (Lithospermum) avec les propriétés médicinales supposées de la plante qui ne sont autres que le pouvoir de dissoudre les calculs biliaires et urinaires.
Photo mise en ligne le 8/9/2021
Une petite pause artistique naturelle aujourd'hui avec un zoom sur la feuille d'Iris et ses nervures parallèles, ou presque.
Photo mise en ligne le 14/9/2021
Ses petites fleurs, au bout de longues tiges font d'elle une discrète, mais elle souvent présente au bord des chemins frais : la Verveine officinale (Verbena officinalis) est en fleur depuis le mois de juin et cela durera au moins un mois.
Photo mise en ligne le 18/9/2021
Avant que le vert tire sa révérence et que le rouge se dévoile. La feuille du Cornouiller, ovale comme tant d'autres espèces, se distingue facilement à ses nervures en arc et son attache opposée sur les rameaux. Si le sanguin (Cornus sanguinea ) l'emporte sur son cousin dans le Sud, là où les deux espèces cohabitent, des amas de poils laineux à l'aisselle des nervures révèleront le Cornouiller mâle (Cornus mas). Bien sûr les fruits peuvent simplifier les choses, des cornouilles à la forme de petites cerises pour le mâle ou des baies noires réunies en ombelles pour le sanguin. Voici donc la feuille du Cornouiller sanguin.
Photo mise en ligne le 22/9/2021
La question de la question. Les Mantes religieuses ont, un peu comme les araignées-sauteuses, une expression dans leur regard qui nous fait comprendre clairement qu'ils sont à la fois observés et observateurs. Celui-ci (il s'agit d'un mâle) comme le montrent ses petites pupilles noires, regardait en l'air. Il observait ma main qui tenait un flash déporté, mais à quoi pensait-il à ce moment-là ?
Photo mise en ligne le 26/9/2021
Il existe de nombreux insectes attirés par la lumière des maisons en ce début d'automne. La Punaise diabolique (Halyomorpha halys) originaire d'Asie en fait partie, mais elle en profite pour visiter les lieux à la recherche d'un logement. À défaut, le dessous d'une écorce conviendra parfaitement pour passer l'hiver.
Photo mise en ligne le 30/9/2021
Je la cherchais depuis quelques semaines et ce sont finalement ses fleurs qui ont dévoilé sa présence ailleurs que l'année dernière. Yvette est de nouveau en fleur ou, plus exactement, la Bugle petit-if (Ajuga iva var. iva). Une petite plante à rechercher dans les garrigues et autres endroits secs où elle n'est pas très abondante.
Photo mise en ligne le 4/9/2022
Les abeilles masquées (Hylaeus sp.) aiment se retrouver sur les inflorescences de Panicaut ou comme ici de Crithme maritime (Crithmum maritimum). Mesurant 5 à 6 mm, elles sont très difficiles à observer, car elles ne restent que quelques secondes posées et le reste du temps jouent les teigneuses, défendant leur petit territoire en se bousculant entre elles ou en fonçant sur d'autres insectes. En voici une, posée un instant dans un photomontage vous permettant d'apprécier sa taille comparée à celle d'une guêpe Poliste.
Photo mise en ligne le 9/9/2022
La Pâquerette d'automne (Bellis sylvestris) est en fleur en ce moment. Très proche par ses capitules de la Pâquerette vivace (Bellis perennis), cette méditerranéenne s'en distingue par ses feuilles, entières ou légèrement dentées et possédant 3 nervures principales. Les deux espèces peuvent fleurir en même temps.
Photo mise en ligne le 13/9/2022
Portrait de mante : jour 2.
Avec ses 2-3 cm de long, un corps élancé marron ou gris foncé, la Mante décolorée (Ameles decolor) est encore plus habile pour se fondre dans le décor que la Mante religieuse. Ses petites pattes antérieures sont comme sa grande cousine aptes à capturer les petites mouches de passage, mais l'insecte aux ailes atrophiées est incapable de s'envoler.
Photo mise en ligne le 17/9/2022
Ce n'était pas prévu au programme mais puisqu'elle est venue me rendre visite en traversant un chemin, elle aura droit elle aussi à son portrait. La femelle Mante religieuse pose pour nous ce soir avec ses antennes bien plus courtes que le mâle.
Photo mise en ligne le 21/9/2022
Une scène observée à l'entrée d'un nid de Frelons européens installé dans le creux du tronc d'un peuplier blanc. L'orifice large est maintenant bouché par le nid et les hyménoptères pénètrent par une fissure située au-dessous. Pour info la photo a été prise à 1 m de l'entrée du nid. Les Frelons européens (Vespa crabo) n'ont pas de comportement agressif à part, bien sûr, si on attaque leur nid. Au moment de la prise de vue, un insecte revenant de sa chasse apportait la bouillie d'une proie et la transmettait à un autre individu qui est ensuite entré dans le nid pour transmettre lui-même la nourriture qui servira aux larves, dernières servies dans cette chaîne. Ces échanges alimentaires se nomment trophallaxie et sont très courants chez les hyménoptères (fourmis, abeille, guêpes).
Photo mise en ligne le 25/9/2022
Le Capnode du Pêcher (Capnodis tenebrionis) fait partie de nos gros buprestes, ces insectes dont les larves vivent dans le bois et qui signalent leur présence par l’apparition de branches dont les feuilles sont toutes mortes. Sa rencontre est presque toujours due au hasard, car ne comptez pas trop sur lui pour se déplacer devant vous. Cet insecte qui a la couleur du charbon de bois peut rester de très longues minutes immobile, aussi bien côté pile que côté face, ce qui permet d’observer tous les détails de sa tenue. Individu photographié sur un buisson de Filaria à feuilles étroite.
Photo mise en ligne le 29/9/2022
Elle est tellement populaire qu'elle méritait bien un article et des outils pédagogiques sur mesure. Ce mois-ci la star est la Coccinelle à sept points !
Photo mise en ligne le 1/9/2020
Discrètes, mais bien présentes, les fleurs de l'Asperge sauvage sont bien moins connues que ses jeunes pousses. Elles attirent en ce moment un ensemble de pollinisateurs , souvent de petite taille. Des abeilles sauvages minuscules profitent d'un nectar et de pollen rares en cette saison et préparent les futures baies. Asparagus acutifolius est dioïque, les fleurs mâles sur un pied et les femelles sur un autre. Mais tout n'est pas aussi figé en réalité. Les fleurs femelles ont un gros pistil et des étamines sans pollen et les fleurs mâles ont seulement des étamines ou comme sur ce cliché un petit pistil supplémentaire central. Malgré l'existence de ces fleurs presque hermaphrodites, rares sont les fruits portés par des pieds mâles.
Photo mise en ligne le 5/9/2020
Les Chrysopes sont discrètes, de petite taille, et très bien camouflées dans leur environnement. Un rayon de soleil au bout d'une tige de menthe a permis de dévoiler cet individu. Dans une vie antérieure, celui-ci était une larve vorace aux puissantes mandibules qui capturait et dévorait des pucerons.
Photo mise en ligne le 9/9/2020
Il fallait bien marquer d'une photo le retour de la pluie après de nombreuses semaines sans eau. Une situation qui semble, comme dans les autres régions, évoluer vers une plus longue période de sécheresse. Où sont passés les "traditionnels' orages du 15 août ? Le Sud a des végétaux adaptés aux déficits hydriques, mais jusqu'à quel point ?
Photo mise en ligne le 12/9/2020
Le randonneur à six pattes. Il fait partie des insectes présents toute l'année, mais que l'on rencontre souvent par hasard lorsqu'il traverse tranquillement un sentier ou en plein repas sur un Galium, sa plante favorite. La dernière séance photo fut, pour ma part réalisée en février-mars. En ces temps-là, les herbes étaient bien vertes et un certain COVID n'avait pas encore bouleversé nos vies. Ce nouveau contact va permettre de relancer un outil pédagogique sur son cycle de vie terminé, mais mis en attente. Merci le Crache-sang !
Photo mise en ligne le 17/9/2020
Encore un peu de jaune dans les floraisons. Après l'inule visqueuse la Diplotaxe à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia) avec ses 4 pétales en croix typique de sa famille (Brassicacées). Croisée au bord d'une route où elle fleurit depuis quelques semaines.
Photo mise en ligne le 21/9/2020
Le Clinopode commun (Clinopodium vulgare) termine sa floraison. De petites corolles confortables au délicieux nectar qui savent déposer et récolter le pollen sur le dos de leurs hôtes en toute discrétion.
Photo mise en ligne le 25/9/2020
Drôle de cycle. C'est le grand jour pour ces femelles pucerons qui viennent de passer leur vie enfermées dans la galle du Pistachier. Elles vont maintenant s'envoler pour les racines des herbes où elles resteront le temps de pondre, sans s'être accouplées, une nouvelle génération sans ailes. Ces descendants resteront dans le sol puis donneront en mai prochain de nouveaux pucerons ailés, toujours sans accouplement. Cette génération finira par donner les seuls individus sexués du cycle après s'être déplacée sur les écorces de Pistachier. Cycle bouclé ? Pas si vite ! Ce n'est qu'un an après, au printemps, que les femelles fécondées alors mortes avec un œuf dans le ventre libéreront chacune une femelle, la fondatrice des futures colonies. C'est elle qui provoquera par les piqûres de son rostre l'apparition d'une nouvelle galle. En bref, la génération qui s'échappe actuellement des "bananes" sera à l'origine des descendants qui provoqueront de nouvelles galles dans deux printemps.
Photo mise en ligne le 29/9/2020
Au cœur du Grand Liseron. C'est le plus grand, celui qu'on ne doit pas confondre avec son imitatrice la Stramoine (Datura stramonium), et ses belles fleurs en large entonnoir sont typiques de la famille des Convolvulacées et surtout du genre Convolvulus. Mais entre les Convolvulacées et les Solanacées (Stramoine), la frontière est mince si on ne considère que les aspects morphologiques. De ces deux familles, la première ouvre ses fleurs la journée alors que la seconde prend le relais le du soir au matin.
Photo mise en ligne le 3/9/2021
Nettement plus grandes que les diablotins, mais pas forcément plus visibles, les Mantes religieuses sont également dans les herbes, à vous de les retrouver. Ces espèces sont très photogéniques et n'hésitent pas à vous fixer pendant de longs moments si vous bougez.
Photo mise en ligne le 9/9/2021
Nid d'amour. Hasard ou pas, ce sont souvent, cachés entre deux feuilles (ou folioles comme ici) que j'ai pris en photos les accouplements des Criquets pansus (Pezotettix giornae ). De petite taille, il ne faut pas grand-chose à ces insectes pour dissimuler leurs ébats. Mais, à la moindre alerte, c'est le couple uni qui saute pour un nouveau refuge.
Photo mise en ligne le 11/9/2021
Lorsque le gaillet est abondant, il y a fort à parier que les Crache-sangs soient présents. C'est actuellement la saison de leur reproduction et la taille imposante de ces Chrysomélidés les rend très visibles sur fond vert.
Photo mise en ligne le 15/9/2021
Les punaises sont les reines de la symétrie. Cette Punaise écuyère (Lygaeus equestris) n'est pas loin de la perfection. On la distingue des autres espèces par son motif gris foncé en forme de T élargi à la base qui porte des taches noires sur les élytres et à la tache blanche au centre de ses ailes.
Photo mise en ligne le 19/9/2021
Quand Batman marque le dos d'un Diptère, on est alors face à l'Éristale des fleurs (Myathropa florea). Mais le plaisir ne s'arrête pas là, les yeux totalement séparés sont ceux d'une femelle alors que s'ils se touchent vers le sommet, on a alors un mâle.
Photo mise en ligne le 23/9/2021
Lorsque j'observe les libellules, je pense aux scientifiques qui ont commencé à déterminer les espèces avec les moyens de l'époque, en partant de zéro. Comme pour les plantes, les caractères visuels étaient les seuls utilisables alors, imaginez la difficulté, en dehors de la période de reproduction, pour ranger dans la même espèce ces deux insectes. Entre le rouge du mâle et le beige de la femelle, vous devinez la couleur qui a été choisie ? Là aussi, le nom aurait été tout autre à notre époque. En attendant, voici un couple de Crocothémis écarlate - (Crocothemis erythraea).
Photo mise en ligne le 27/9/2021