Instants de décembre : brins de Nature cueillis au jour le jour
Instants de décembre : cette année et les précédentes.

01 | C'est fait, nous sommes en décembre ! Vivement le printemps ! Autant dire que c'est la disette du côté des petites bestioles, il faut maintenant rechercher du côté des planqués. Voici les premières trouvailles, une petite famille de pseudoscorpions sous une écorce de platane. / Année 2021 |
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01 | Dentelle d'automne. C'est le petit miracle que nous réserve la litière. Cette feuille a échappé sa vie entière aux mandibules des herbivores. Une fois détachée de l'arbre elle fut ignorée des vers de terre, cloportes et autres mille-pattes et c'est le travail des bactéries et champignons qui l'a finalement transformée en dentelle. Il ne restait plus qu'à éviter les piétinements d'une classe de maternelles et tomber sur un petit élève délicat qui me l'offrit. / Année 2019 |
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01 | Dernier jour de novembre et voici la sortie surprise de leur cocon des adultes de la famille des Braconidés. Avec 4 mm de long, autant vous dire que je ne vous donnerais pas de nom d'espèce. Peu d'espoir qu'ils trouvent dehors une chenille après le gel de ce matin. Suite et fin de la série. / Année 2022 |
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01 | Le sac isotherme de l'argiope. Fixé au milieu des tiges piquantes de l'Ajonc, le cocon de l'argiope frelon a protégé les œufs du froid et des prédateurs. Plus que quelques semaines d'attente avant de délivrer ses arachnides nouveau-nés. / Année 2019 |
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01 | Retour sur le site incendié et sur son évolution naturelle quatre années après les flammes. / Année 2020 |
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02 | Fin d'activité artistique avec l'œuvre des petites têtes : la forêt d'automne par les grandes sections de maternelle. / Année 2021 |
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02 | Du vert au jaune. Cela s'accélère pour le Noisetier, avec des feuilles qui virent au jaune avant de se séparer de la tige. Encore quelques jours pour profiter de jolis contrastes d'automne; / Année 2019 |
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02 | Jour de gel et de dégel pour la garrigue. Les premiers rayons du soleil déclenchent la fonte des cristaux gelés qui s'unissent en une goutte allongée sur la feuille de Romarin. Les jours difficiles sont arrivés pour la flore et la faune, mais dans le Midi ils seront probablement courts et peu intenses. / Année 2022 |
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02 | La Pâquerette d'automne prépare l'avenir de son espèce. Pour cela, elle transforme chaque capitule en distributeur de graines. Les semences sont ovales, sans aigrette de poils. Elles ne s'offrent pas au vent, mais aux insectes qui prendront soin de les transporter et les enfouir dans la terre. Ces précieux auxiliaires sont, bien sûr, les fourmis. / Année 2020 |
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03 | Il se déplaçait sur un Chêne blanc inspectant le feuillage à la recherche d'insectes à se mettre sous le bec. Lesquels pouvait-il trouver là-haut alors que sur mon chemin j'avais tant de mal à trouver la moindre mouche ? La recherche de ce jeune Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) semblait fructueuse à en voir son agitation et les nombreux coups de bec qu'il donnait aussi bien sur les rameaux que sous le feuillage de son arbre. Pas évident de fixer l'instant, mais heureusement, le soleil était là pour offrir un peu de lumière. / Année 2021 |
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03 | Le rodeur de nuit Sorti tout droit de la litière après la tombée de la nuit, ce Ténébrion du nom de Nalassus, part en quête de nourriture . Sa taille assez petite (moins de 1 cm) limite son alimentation aux petites proies comme les blattes et loboptères abondants dans son milieu. / Année 2019 |
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03 | Vous souvenez-vous de Prosper ? Nous avions parlé de lui le 7 octobre, au sujet d'une plante qui sortait alors ses grappes de petites fleurs bleu lilas du sol. La Scille d'automne (Prospero autumnale) a finalement sorti ses rares feuilles, mais s'en est fini de sa floraison. Voici donc ses fruits ouverts dont les six graines vont finir au sol avec l'aide du vent. Si elles germent, une nouvelle plante naîtra, mais si elles sont mangées, la plante à un bulbe qui assure sa pérennité, une sécurité commune à toutes les bulbeuses. / Année 2020 |
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04 | Le diable se défend Le Staphylin noir (Ocypus olens), ou Diable, est un insecte vivant dans la litière ou sous une pierre et se nourrissant essentiellement d'invertébrés morts ou vivants. Dérangé, il dresse son abdomen à la manière d'un scorpion et sort deux glandes odorifères blanches pour dissuader son l'agresseur. Ses grosses mandibules complètent l'équipement de défense. / Année 2019 |
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04 | Décembre : le mois des plaqués ! Quand les insectes se font rares, il existe un endroit où les découvertes sont grandes alors que les températures baissent : le dessous des écorces. Bien sûr, inutile de chercher sur les arbres bien-portants ou ceux dont l'écorce reste solidement fixée au bois. Les platanes aux écorces qui se détachent naturellement sont un des refuges appréciés. Ailleurs, il faut chercher sur les arbres morts, les Pins déracinés par le vent ou brûlés. Comme pour les pierres, il faut chercher avec modération, ne pas peler entièrement l'arbre, même mort. Voici la découverte du jour, un classique, sur un Pin, la larve d'un taupin. Elle passera sa vie larvaire dans le bois avec lequel elle se nourrit surtout lorsqu'il est déjà bien décomposé. / Année 2020 |
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05 | L'urgence de pondre. Pluie, vent, températures basses, il reste encore quelques retardataires à la recherche d'un lieu de ponte. Pour la femelle papillon, la connaissance et la découverte de la plante hôte qui nourrira ses chenilles, suffisent à sauver son cycle de vie. Pour cet Ichneumon la difficulté est bien plus grande. Le long du tronc, la femelle doit scruter, détecter la moindre vibration à l'intérieur de l'arbre, signe de la présence de larves xylophages. L'insecte progresse, monte, redescend et terminera son auscultation par un forage profond jusqu'à l'endroit où se trouve le futur repas de ses larves. / Année 2021 |
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05 | A découvert. Entre la chute des feuilles et une recherche de nourriture qui s'accroit pour mieux préparer les mauvais jours imminents, les oiseaux se font plus visibles. Ce pinson des arbres accepte de poser quelques instants avant de reprendre ses recherches. / Année 2019 |
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05 | La dernière et puis la chute. Les Pistachiers térébinthe portent, juste avant d'être dénudés, l'ultime foliole terminale (elle porte alors doublement bien son nom) au bout d'un long pétiole. C'est alors que l'arbuste est un piège pour ceux qui ne le connaissent pas, devenant indéterminables avec sa fausse feuille entière. / Année 2020 |
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06 | Puisque le temps rend la vie des insectes difficile, cette semaine sera un voyage dans le règne végétal. Au pays des feuilles, nous commencerons par celles qui furent les conquérantes d'un nouveau monde, celui des terres émergées. Les mousses ont des feuilles très petites et sans nervures. L'eau y entre par capillarité et permet à la plante d'effectuer son cycle vital autour duquel le sporogone, une petite ampoule coiffée, en sera une étape. Mais sans vaisseaux, sans canalisations, la vie n'est pas simple et, dès que la chaleur et la sécheresse arrivent, tout doit arrêter, la mousse se replie, mais ne meurt pas en attendant la prochaine pluie. / Année 2021 |
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06 | Étoile de terre. Les géastres font partie des champignons dont le genre est facile à reconnaître. On trouve, à leur base, une structure en forme d'étoile surmontée d'une sphère qui s'ouvre à maturité pour libérer les spores. En tapotant délicatement sur le sommet de la sphère, un nuage de spores se dégage. / Année 2019 |
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06 | La Belle au bois dormant. Toujours sous une écorce de Pin, endormie, engourdie, une reine Guêpe germanique (Vespula germanica) qui attendait le retour de la belle saison pour relancer une nouvelle colonie. Après quelques photos, sous toutes les coutures pour mieux l'identifier, la belle est retournée se coucher. / Année 2020 |
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07 | Au pays des feuilles, il y a les arbres, solidement ancrés dans le sol, des poils absorbants prêts à capter l'eau du sol pour la guider vers les nombreux vaisseaux qui font de ce liquide la sève. Les canaux, cachés sous l'écorce du tronc et des branches, finissent par percer pour entrer par le pétiole des feuilles et se révéler enfin par le réseau des nervures. / Année 2021 |
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07 | Futur "long cou". Les écorces d'arbres morts sont, à l'approche de l'hiver, un refuge pour de nombreux invertébrés qui peuvent s'y reposer où chasser les autres espèces. Voici la larve d'un Raphidioptère dont le cou subira une belle élongation en devenant adulte. Cet insecte se nourrit de petites proies pendant toute sa vie. / Année 2019 |
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07 | Des nids sous les écorces ! Je n'avais jamais vu ça, en soulevant une écorce de Pin, des cercles de fibres de bois en forme de nid d'oiseaux y étaient fixés aussi bien côté bois que sur la partie écorce. Dans les premières minutes et après avoir gratté un peu l'humus accumulé au centre, aucune trace de vie. Ce n'est que quelques minutes plus tard, alors que j'étais passé à autre chose que les insectes sont apparus dont un qui se déplaçait sur le dessous de l'écorce détachée. L'insecte se nomme Rhagie inquisitrice (Rhagium inquisitor) et malgré de courtes antennes il s'agit d'un longicorne. Ses larves sont xylophages et passent deux années dans l'arbre avant de se rapprocher de sa surface. Chacune d'elle fabrique alors le nid de fibres pour s'y transformer en adulte. La transformation finale se faisant en automne, les adultes laissent passer l'hiver dans le nid avant de démarrer réellement leur vorace vie d'adulte. / Année 2020 |
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08 | Au pays des feuilles, être immobile ne veut pas dire être impuissant. Face aux herbivores on sait très bien se défendre des croqueurs en tout genre. Durcies, piquantes ou toxiques, elles ont plus d'un tour dans leur limbe pour faire face à des agresseurs qui ont su s'adapter. Dans ce royaume, l'ortie a inventé l'armée d'aiguillons chargés de toxines. / Année 2021 |
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08 | Quand l'Érable prend le maillot jaune Poursuivons notre tour des feuilles caduques avec le passage remarqué de celle de l'Érable de Montpellier dont les 3 lobes sont, la plupart déjà jaune et même à terre. Quelques retardataires encore sur les tiges permettent de profiter de ce virage éphémère. / Année 2019 |
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08 | Je l'ai recherchée en octobre et c'est finalement au mois de décembre après les gelées que celle-ci est apparue. Amaigrie, cette femelle Éphippigère des vignes (Ephippiger diurnus) a surement déjà pondu ses œufs dans la terre et ce sera le froid qui mettra un terme à sa vie. / Année 2022 |
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08 | Radiographie d'une vie. Sorties en avril, les feuilles de Chêne blanc sont arrivées au bout de leur vie. Une existence qui a commencé par un débourrement remarqué avec une forte pubescence claire à l'origine du "blanc" de l'arbre ; suivi d'une croissance et d'un déploiement jusqu'à devenir coriaces sur le dessus pour mieux affronter l'été. Durant toute cette période, les herbivores, les insectes provoquant des galles, les larves et chenilles mineuses auront marqué la surface comme la profondeur des feuilles. Pendant toute cette période, elles ont surtout assuré la nutrition de l'arbre qui aujourd'hui entre dans sa phase de repos. / Année 2020 |
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09 | Au pays des feuilles, on sait se préparer au renouveau printanier, recycler ses composantes essentielles et garder dans ses organes jetables les déchets qu'une année de vie a produit. / Année 2021 |
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09 | Du vert au brun En automne il n'y a pas que les feuilles qui changent de couleur. Les punaises vertes deviennent marron, une parure adaptée à leur habitat d'hiver, les écorces. La Punaise verte ponctuée (>em>Nezara viridula), espèce exotique, conserve ses ailes claires et surtout ses trois points blancs caractéristiques. / Année 2019 |
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09 | Le mystère de l'oothèque. Il existe encore beaucoup de mystères dans la Nature que je découvre chaque jour, des questions sans réelles réponses. Une de ces interrogations concerne la ponte de certaines oothèques de mante religieuse que l'on retrouve comme pour celle-ci sous une pierre nettement enfoncée dans la terre. Comment la femelle mante a-t-elle réussi à dissimuler sa descendance ici ? Mystère. Si vous avez la solution, je veux bien la connaître. Il existe encore beaucoup de mystères dans la Nature que je découvre chaque jour, des questions sans réelles réponses. Une de ces interrogations concerne la ponte de certaines oothèques de mante religieuse que l'on retrouve comme pour celle-ci sous une pierre nettement enfoncée dans la terre. Comment la femelle mante a-t-elle réussi à dissimuler sa descendance ici ? Mystère. Si vous avez la solution je veux bien la connaître. / Année 2020 |
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10 | Au pays des feuilles, on se prépare à l'abri de quelques écailles à l'élaboration de nouveaux tissus verts aptes à provoquer le redémarrage de la circulation de sève et les synthèses qu'elle permettra. Alors que la sortie des anciens canaux est à présent obstruée, discrètement, de nouvelles connexions se développent pour nourrir les futures tiges. / Année 2021 |
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10 | Ces petits cœurs qui font la Cousteline. Les espèces de la famille du pissenlit (Astéracées) se prêtent rarement à l'identification d'après photo. Les critères de déterminations reposent sur la structure de l'involucre, la forme des feuilles ainsi que celle des fruits. Cas particulier au milieu de cette famille de casse-tête, la Cousteline (Reichardia picroides), petite salade sauvage du Midi se reconnaît du premier coup d'œil à ses petites bractées en forme de cœur inversé présentes sur l'involucre et en dessous. / Année 2019 |
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10 | Vue "aérienne" sur 10 cm carrés d'une flaque de boue glacée. / Année 2020 |
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11 | Ainsi s'achève cette semaine au pays des feuilles. Si le vent peut se faire rencontrer feuilles vertes et feuilles mortes, la géniale population des décomposeurs saura se relayer pour diviser, engloutir et recycler tous ses déchets pour alimenter les nouveaux cycles. / Année 2021 |
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11 | Agav-ocalypse Une feuille d'Agave blessée et ce sont d'étranges cicatrices qui apparaissent. Vision apocalyptique. / Année 2019 |
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11 | Tellement grandes, tellement nombreuses qu'en cette période de misère floristique on ne peut que les remarquer. Au cœur d'une clochette de Yucca. / Année 2020 |
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12 | Décidément, ce mois de décembre rend la vie dure aux photographes de nature. Quand le vent violent s'associe aux basses températures, il devient difficile de trouver des sujets qui bougent. Alors on fait un tour du côté de ceux que l'on héberge et nourrit depuis quelque temps. La chenille du Moro-Sphinx, mangeuse de Gaillets est devenue une chrysalide qui attend les jours meilleurs. / Année 2021 |
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12 | Les coussins de l'engraisse mouton. La pluie, la pluie et encore la pluie le tout pratiquement sans gel et voici les Brachypodes rameux (Brachypodium retusum) tout revigorés après un été de souffrance. / Année 2019 |
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12 | Jour de pluie. Quand les nuages décident de mettre les photographes au repos, on ne peut pas lutter. Trombes d'eau, terrains trempés, températures basses, éclairage pas terrible et tombée de la nuit à 18h, tout est réuni donc ce sera un jour sans. Les Euphorbes peuvent en témoigner, les temps sont durs. / Année 2020 |
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13 | Le Peuplier blanc (Populus alba) est un arbre à l'écorce originale. Dans sa jeunesse, elle est grise, lisse, puis elle se crevasse de losanges répartis aléatoirement. Avec un peu d'imagination, les lignes de point se transforment en collier alors d'autres forment un cœur, le médaillon du collier sur cette photo. / Année 2021 |
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13 | Discrètes présences Nées au cours de l'été, de nombreuses jeunes araignées sont toujours actives autour de nous. Très difficiles à voir en raison de leur taille elles laissent les fils de soie de leurs passages comme unique indice. / Année 2019 |
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13 | Le virage hivernal. La garrigue n'est jamais en pause. Lorsque le romarin tire sa dernière révérence, les collines s'éclairent progressivement de jaune, couleur qui sera la dominante florale hivernale. Les buissons à l'origine de cette teinte appartiennent à la famille des Fabacées et on les appelle, souvent à tort, des genêts. Selon la colline et son exposition, ces "genets" seront en fait des Coronilles à branche de jonc, des Cytises ou comme ici le très piquant Ajonc de Provence. / Année 2020 |
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14 | Même chez les cloportes, il existe une assez grande diversité d'espèces sans atteindre celle des insectes bien sûr. Leur détermination demande l'observation du nombre d’articles formant l'extrémité des antennes (en bleu, deux pour cet individu), la présence ou non de longues pointes dépassant le corps (les uropodes en jaune), la présence ou non d'un décalage entre les derniers segments du corps (le pléon en pourpre) et les autres (le péréion en rose) comme c'est le cas ici et enfin la forme du bord latéral des segments (en vert, ci ils sont arrondis de chaque côté). Avec ces caractères on peut arriver à une famille et même un genre : Porcellionides dans cet exemple. Enfin, d'autres caractères comme les yeux, la pruinosité, etc., peuvent mener jusqu'à l'espèce : Porcellionides pruinosus ici. / Année 2021 |
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14 | Les Tanguy des glands. Décembre, alors que la très grande majorité des glands est déjà à terre, il reste quelques retardataires profitant de leurs parents pour grossir sans être mangés. Les Tanguy existent aussi chez les chênes ! / Année 2019 |
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14 | Quand la fleur de l'Ajonc (ou des "Genêts") dégaine son pollen. Les Fabacées ont des fleurs compliquées à explorer. L'insecte qui veut boire le nectar doit, au préalable, "forcer" la fleur à s'ouvrir. Les abeilles après l'atterrissage poussent avec leurs pattes postérieures pour ouvrir un passage vers le nectar. Ce faisant, les pétales qui servent d'appuis à l'insecte, finissent par céder et descendent souvent brusquement en entraînant vers le bas l'animal un peu comme un pied qui descendrait en appuyant sur une pédale. Dans ce mécanisme, seule la colonne centrale réunissant étamines et pistil, jusque là cachée par les pétales, reste droite et vient du coup toucher le ventre de l'insecte. À chaque passage d'une abeille sur une fleur encore fermée, la corolle dégaine pistil et étamines. L'animal repart ensuite le ventre couvert de pollen et au passage le pistil récupère la précieuse poudre provenant d'une autre fleur. / Année 2020 |
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15 | Le sabot de la mort. La plupart des champignons sont de formidables décomposeurs de bois participant à la transformation des arbres morts en humus en compagnie de toute une faune spécialisée. D'autres peuvent s'installer au niveau des racines des arbres et démultiplier leur capacité à capter l'eau. S'ils sont souvent uniquement connus sous deux formes, au sol avec un pied et un chapeau ou sur les arbres fixés sur l'écorce, l'essentiel de leur vie se déroule sous la litière, sous une feuille ou un tronc au sol. Ils sont alors des filaments de couleur variable tapissant leur support et portent le nom de mycélium. Le mycélium pousse à partir d'une spore échappée du dessous d'un chapeau. L'Amadouvier sur cette photo a eu la même vie. Une spore a atterri sur une blessure de l'arbre et a ensuite développé son mycélium dans le bois de celui-ci, à l'intérieur. À l'abri des regards, l'arbre a vu son bois qui lui donne sa solidité, peu à peu se creuser, se fissurer. Avec le mycélium d'Amadouvier, il devient de plus en plus fragile, cassant, jusqu'à ce qu'un coup de vent ou une branche devenue trop lourde le brise. Parallèlement à cette lente destruction de son hôte sur pied, le champignon poursuit sa vie et finit par passer à sa forme de chapeau, semeuse de spores. C'est alors que sortent de l'arbre des boules prenant ensuite la forme de sabots de cheval dont le dessous libère les spores. À ce stade, l'arbre est déjà condamné. / Année 2021 |
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15 | Parfum coco. Elles sont là, prêtes à nous offrir leur agréable parfum de noix de coco comme pour se faire pardonner de leurs innombrables piquants qui rendent impraticables de larges zones de garrigues. Les fleurs de l'Ajonc de Provence, Argelas, Argeras seront présentes jusqu'à la fin de l'hiver. Une vague jaune en attendant le printemps. / Année 2019 |
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15 | Poursuivons l'exploration des écorces de pins morts. Aujourd'hui, on dérange dans leur sommeil les Lacons ponctués (Lacon punctatus), des taupins dont les larves vivent en mangeant le bois et qui sortent du tronc par un orifice ovale (à gauche). Ces coléoptères adultes, au corps aplati, sont ponctués de blanc, d'où leur nom. / Année 2020 |
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16 | Ce sont des bourgeons faciles à reconnaitre, globuleux avec des écailles orange et rouges bordées de noir. Ils sont associés à cette époque de l'année aux dernières folioles à l'extrémité de ce qu'il reste de feuille. Vous trouverez aussi d'anciennes galles en forme de cornes dressées ou encore quelques baies rouges. Le Pistachier térébinthe Pistacia terebinthus vous attend dans les garrigues. / Année 2021 |
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16 | Bruyères : clap de fin. Fleurs d'automne par excellence, les bruyères à fleurs nombreuses (Erica multiflora) se dirigent vers la fin de leur floraison. Les étamines aux pores ouverts n'ont plus rien à distribuer et les corolles sèchent laissant la place aux fruits secs. / Année 2019 |
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16 | Le sac de nœuds. Soulever des pierres, avec modération, offre comme nous l'avons déjà vu, des surprises. Sous l'une d'elles, ce sac de nœuds qui aurait pu être une racine s'est mis à bouger lentement sans jamais se déplier. Il s'agit d'un ver, un Gordien. Le genre d'animal qui adore les insectes au point de passer une partie de sa vie à l'intérieur de leur corps pour s'y nourrir de tissus gras, en prenant bien soin de ne pas les tuer, enfin pas tout de suite. La sortie de l'hôte se fait en effet dans l'eau. La sauterelle, le grillon ou la mante religieuse parasités n'étant pas attirés par les flaques, par un mécanisme encore inconnu, le ver arrive à pousser l'insecte à aller se noyer ! Un grand manipulateur et un ingrat de première ! / Année 2020 |
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17 | Les Chênes blancs perdent lentement leurs feuilles, mais laissent déjà entrer assez de lumière pour découvrir les mangeurs de bourgeons. Ici une mésange bleue ( Cyanistes caeruleus) surprise en pleine recherche d'un repas. / Année 2021 |
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17 | Very bads thryps ? Alors que les premières fleurs de l'Ajonc de Provence sortent, elles sont accompagnées par de minuscules hôtes. Des insectes de quelques millimètres qui se nourrissent de nectar et de pollen et plus si affinité. Nuisibles pour certains, ces Thryps sont pratiquement les seuls à pouvoir assurer une fécondation croisée au plus mauvais moment de l'année. / Année 2019 |
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17 | Encore une petite jaune, discrète, car sa floraison s'achève en théorie en septembre. Quatre pétales, comme la Diplotaxe et également six étamines dont deux plus courtes, typique de la famille des Brassicacées. La Lunetière lisse (Biscutella laevigata) se rencontre dans les pelouses sauvages. / Année 2020 |
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18 | Sur le même Chêne blanc qu'hier, mais une autre visiteuse : l'Orite à longue queue (Aegithalos caudatus) / Année 2021 |
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18 | Festin d'oiseaux Les fruits du pistachier térébinthe semblent avoir une énorme côte chez les oiseaux. Des centaines de drupes portées par l'arbuste, une seule a réussi à échapper à leur appétit . La dissémination marche à plein régime chez cette espèce ce qui contraste avec le Laurier-tin beaucoup moins apprécié. / Année 2019 |
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18 | Pour poursuivre avec la Lunetière, voici aujourd'hui son fruit composé de deux loges contenant chacune une seule graine attachée sur l'axe central. Chez les Brassicacées il existe deux grandes catégories de fruits, les siliques comme chez la Diplotaxe à l'allure de haricots miniatures et les silicules, bien courtes et de forme très variable en fonction du genre. Chez les Lunetières, Biscutella, les silicules sont, sans surprises, en forme de lunettes. / Année 2020 |
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19 | Et bien cette semaine aura été riche en oiseaux se laissant prendre en photo. On la termine avec un classique, qui me suit souvent en hauteur en lançant ses "tic tic tic" craintifs, le Rougegorge (Erithacus rubecula). / Année 2021 |
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19 | Le repas inespéré. Pouvoir profiter en plein mois de décembre d'une fleur de Ciste cotonneux n'est pas dans la norme de notre flore. Il semble que cette année de nombreux pieds de ces buissons sortent chaque jour une ou deux fleurs. En attendant, ce petit diptère ne refuse pas un tel festin. / Année 2019 |
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19 | Le Bulime tronqué est un original, avec sa forme de coquillage et son sommet tronqué. C'est un omnivore capable de manger des herbes, mais aussi un grand prédateur. Sa proie préférée ? Les escargots ! Son long corps lui permet d'entrer dans les coquilles d'autres espèces pour les dévorer. / Année 2020 |
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20 | Les cochenilles sont des insectes assez spéciaux. Celle-ci est une femelle Cochenille australienne (Icerya purchasi) que l'on reconnait à son corps qui semble porter un pull de Noël côtelé trop grand pour sa taille. Elle a élu domicile sur un Ajonc de Provence (Ulex parviflorus) et s'est apparemment blessée avec un des piquants. On voit par sa blessure qu'elle est pleine de larves, des petits qu'elle abritera dans son corps qui servira d'enveloppe protectrice jusqu'à sa mort. / Année 2021 |
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20 | Matin humide / Année 2019 |
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20 | Le repos du figuier. En décembre, Ficus carica a, depuis longtemps, laissé tomber ses figues remplies de centaines de graines. Celles qui ont été cueillies seront peut-être sur les tables d'ici quelques jours parmi les 13 desserts. Pour l'arbre c'est le temps de la pause, les bourgeons coniques se réveilleront plus tard pour préparer les nouvelles feuilles. / Année 2020 |
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21 | Il n'y a rien à faire, en décembre, mon calendrier de l'avent préféré reste un bon vieux platane avec ses bouts d'écorce qui se détachent pour dévoiler leurs contenus. |
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21 | Floraison non-stop. Du printemps â l'été puis de la fin de l'été jusqu'aux jours les froids, le soucis des champs étale sa floraison presque sans interruption. Encore un membre des Astéracée facile à distinguer par ses fruits courbés ornés de bosses et sans aigrettes. / Année 2019 |
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21 | Pour l'amandier, la pause sera de courte durée. D'ici un mois, dans les endroits les mieux exposés, les bourgeons amorceront un débourrement qui aboutira à la première floraison parmi les arbres du Midi. En attendant, les amandiers se reposent et les amandes rejoignent les figues séchées sur les tables de Noël. / Année 2020 |
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22 | Case 22 du platane de l'avent : une araignée ! |
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22 | Planète mar(s)cescent Au gré du vent, feuille après feuilla le Chêne pubescent mettra l'hiver pour mettre à terre l'ensemble de sa parure. Un feuillage que l'on dit marcescent. / Année 2019 |
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22 | Sale temps pour les mousses. |
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22 | Les temps sont difficiles pour les abeilles, le moindre nuage et les températures chutent brutalement. L'engourdissement et la fatigue mettent à rude épreuve ses petits êtres vivants. Celle-ci aura dû faire une longue pause jusqu'à ce qu'un rayon de soleil bienfaiteur ravive enfin son organisme. Heureusement le miel est déjà produit et pourra servir à la confection des nougats, autres desserts de Noël. / Année 2020 |
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23 | Case 23 : Une petite punaise de 6 mm environ. Le corps large et la tête allongée. Ce qui se remarque ce sont ses rondeurs, ses deux zones claires (sur les bords du thorax) et sa ponctuation foncée très dense. Enfin ses ailes sont, elles aussi, tachées. C'est une Sciocoris pour sa forme générale et Sciocoris sideritidis pour l'ensemble des caractères. Elle se pose pendant l'hiver à l'abri avant de reprendre son cycle en piquant les herbes. / Année 2021 |
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23 | Fruits d'hiver. À l'heure où les litchis envahissent les corbeilles de fruits, les fruits du lierre restent la valeur sûre de cette fin d'année chez les oiseaux. / Année 2019 |
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23 | Préparatifs pour printemps précoce, jour 1 : la Cicutaire (Erodium cicutarium). Ses graines, équipées chacune d'une vrille velue qui permet un déplacement au gré des variations de l'humidité atmosphérique, sont aussi capables de forer le sol. Ici, deux d'entre elles, ont terminé leur chemin à une vingtaine de centimètres l'une de l'autre. L'aventure se poursuit par la pousse d'une rosette de feuilles découpées au centre de laquelle le printemps fera apparaitre la courte tige fleurie. / Année 2022 |
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23 | Pendant ce temps, dans la nature, loin de l'opulence des 13 desserts, Le lierre assure l'essentiel. Rappelez-vous que ces fruits sont issus d'une floraison tardive et d'une fécondation assurée en grande partie par les Collètes du lierre, les guêpes et des mouches tachinaires que nous avons vues de ce temps-là. / Année 2020 |
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24 | Allez un petit oiseau pour passer le 24 : la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) avec ses yeux noirs comme le dessus de sa tête. Elle ressemble beaucoup à la Fauvette mélanocéphale aux yeux rouges et dont les plumes noires descendent jusqu'à lui faire un masque. / Année 2021 |
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24 | Le Petit Houx. Des petites boules rouges et des feuilles coriaces piquantes, ces 2 caractères ont suffi à rebaptiser le Fragon (Ruscus aculeatus en Petit-Houx. On l'utilise d'ailleurs comme le vrai Houx pour les décorations de Noël. Sur cette petite note colorée, le site vous souhaite un agréable réveillon. / Année 2019 |
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24 | Préparatifs pour printemps précoce, jour 2 : la Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum). Celle-ci accompagnera la floraison des Amandiers et c'est à partir de son bulbe que sa rosette de feuilles fera lentement son apparition avant que ne se dresse sa grande grappe fleurie. Ce sera alors l'époque des abeilles nouvelles et des sorties de bourdons. / Année 2022 |
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24 | Les araignées-crabes se reconnaissent facilement à leurs deux premières paires de pattes longues, dirigées vers l'avant, qui leur donne cette allure typique. Il existe deux familles correspondant à ces caractères, la première est celle des Thomisidés, très commune avec les Thomises colorés qui chassent dans les fleurs à la bonne saison. Dans cette famille les deux paires de pattes avant sont nettement différentes des autres et de longueurs semblables. Ce n'est pas le cas du Philodrome tigré (Philodromus margaritatus) dont la seconde paire de pattes est plus longue, une caractéristique de la famille des Philodromidés, la seconde des Araignées-crabes. / Année 2020 |
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25 | Joyeux Noël à toutes et tous ! / Année 2021 |
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25 | En ce jour de Noël, j'adresse un double remerciement à la Nature qui m'a, une nouvelle fois offert une année de découvertes quotidiennes et bien sûr à vous toutes et tous, fidèles lectrices et lecteurs, dont les réactions et commentaires encouragent et soutiennent la poursuite de ces partages réguliers. Joyeux Noël ! / Année 2022 |
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25 | Joyeux Noël ! / Année 2020 |
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26 | L'hiver dans le Midi donne des températures matinales négatives, mais si le vent n'est pas de la partie, les 17 degrés peuvent adoucir les après-midis. Dans ces conditions, la Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica) passe la nuit et les heures froides sous les écorces des arbres et en sort quand cela est possible pour profiter de la chaleur du soleil en restant immobile, le dos tourné vers ses rayons. / Année 2021 |
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26 | Réveil difficile. À la recherche de décomposeurs, ce gloméris débusqué a du mal à se réveiller. Il finira par s'enrouler en boule et restera ainsi durant la séance photo. / Année 2019 |
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26 | Ils portent des fruits rouges bien visibles en hiver, possèdent des feuilles coriaces piquantes, voilà tout ce qu'il y a en commun entre le Fragon (Ruscus aculeatus) et le Houx (Ilex aquifolium). Tout, enfin presque, les rameaux sont également utilisés comme décoration de Noël. Mais, des deux, le Houx est bien le seul à avoir droit à sa réplique sur la bûche qui termine les repas de cette fin d'année. En guise de compensation, le Fragon a droit à l'appellation "Petit Houx". / Année 2020 |
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27 | Une fleur d'octobre en décembre. Voici la surprise du jour, quelques Euphraises jaunes ( |
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27 | La menace cachée. L'hiver, il ne subsiste des frelons asiatiques que les reines, femelles qui se cachent comme ici dans un tronc de peuplier en décomposition. Sachant qu'une reine sera à l'origine d'une nouvelle colonie et de sa descendance, il est important d'éliminer celle-ci. Cela évitera de futurs carnages chez les abeilles, des attaques pour la défense du nid et peut-être l'emploi d'un insecticide. Ne la confondez pas avec notre frelon européen. Alors que l'Européen ressemble à une grosse guêpe, l'Asiatique a le corps en majorité noir sauf à ses 2 extrémités (tête et abdomen). / Année 2019 |
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27 | La carte des routes de la sève du Peuplier blanc montre un passage progressif des zones en orange avant fermeture définitive pour la trêve hivernale. / Année 2020 |
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28 | Aujourd'hui je partage une nouvelle découverte. Je pensais que les lichens étaient soit sur les rochers soit sur les écorces (de tronc ou de tiges) et bien non ! Certaines espèces en plus de ces supports possèdent des formes dites foliicoles qui se développent sur les feuilles. Cette feuille de buis porte par exemple une Physcie grimpante (Physcia adscendens) qui semble comme cousue à sa surface. / Année 2021 |
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28 | Les fleurs du Fragon. Elles sont discrètes et leurs positions au centre des "feuilles" vous apprendront que ces dernières sont en fait des tiges aplaties (cladodes). Chez le Fragon ou Petit houx, mâles et femelles font pied à part et à part la présence des fruits rouges, il est bien difficile à l’œil nu de distinguer le sexe des fleurs. / Année 2019 |
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28 | Un petit point de vie sous les feuilles en verticille de la Garance voyageuse (Rubia peregrina). Le réseau impressionnant de fils de soie visibles lors de la dispersion des jeunes araignées, il y a peu, sous-entendait que nombre d'entre elles allaient se réfugier à l'abri des basses températures. En voici une dans un sous-bois qui avait tout pour passer inaperçu si la plante n'avait pas été éclairée par le dessous. / Année 2020 |
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29 | Il n'a posé que quelques secondes immobile et ne m'a pas laissé le temps de régler l'appareil photo. Il en restera un merle retouché et filtré, mais un merle quand même pour cette fin d'année. / Année 2021 |
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29 | Un autre monde. S'attarder sur la surface du bois en décomposition révèle une vie foisonnante. Après le passage d'un cloporte, le saut d'un collembole, c'est au tour d'un minuscule coléoptère d'attirer l'attention. À peine deux millimètres de long et pourtant, immense, par rapport à d'autres locataires de la souche. / Année 2019 |
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29 | Exposition favorable, températures encore clémentes, quelques boutons de fleurs d'une Viorne-tin (Viburnum tinus) tentent l'aventure avec un bon mois d'avance. Elles pourront compter sur de courageuses abeilles pour leur pollinisation. / Année 2020 |
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30 | Elles sont là, prêtes à être visitées par de courageux pollinisateurs et entourées de solides piquants qui dissuadent plus d'un herbivore. L'approche prudente d'un nez par temps ensoleillé lui offre une délicate saveur de noix de coco. L'Ajonc de Provence (Ulex parviflorus) finit l'année et démarre la suivante en fleur en grillant la politesse aux précoces Amandiers encore endormis. / Année 2021 |
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30 | Après la chute. Feuille après feuille, jour après jour, la lumière hivernale fait son grand retour dans le sous-bois des forêts caducifoliées. Le moment attendu par la Petite Pervenche (Vinca minor) pour sortir ses nouvelles fleurs. / Année 2019 |
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30 | Après une moitié de mois trop douce pour permettre la moindre observation, la fin décembre fait des dessous d'écorce des zones pleines de surprises. Première découverte : les Fourmis écussonnées (Crematogaster scutellaris) avec leur abdomen en forme de cœur (ou de pique si vous jouez aux cartes) et leur tête rouge. / Année 2022 |
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30 | De bourrasques en rafales, les Chênes blanc exposés se défont progressivement de leur feuillage et composent la nouvelle couche de litière que les décomposeurs vont progressivement recycler. Ailleurs, à l'abri du vent il faudra attendre encore quelques semaines avant la chute, marcescence oblige. / Année 2020 |
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31 | Nous terminerons l'année avec un des papillons que la douceur dans le Sud a fait ressortir en lui donnant des envies d'accouplements. Orties, préparez-vous ! Les Vulcains Vanessa atalanta ne tarderont pas à venir vous confier leurs pontes pour de délicieux repas. / Année 2021 |
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31 | L'année s'achève et elle fut une nouvelle fois marquée par une hausse de la fréquentation des pages du site. Simple curieux ou abonné à la page Facebook, merci à vous de suivre cette microactualité quotidienne de moments fugaces que nous offre la Nature. Merci ! / Année 2019 |
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31 | Exploration des écorces, jour 2 : une nouvelle araignée que la douceur du soleil a fait sortir de sa retraite. L'Épeire des fissures (Nuctenea umbratica) avec son abdomen aplati décoré d'une tache en forme de feuille aux bords clairs et dont le sommet présente des points renfoncés appelés sigiles. / Année 2022 |
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31 | Un coeur de feuilles se dresse au centre d'une rosette. Bien protégée, une future grappe de fleur se prépare pour un futur printemps. Avec une longueur d'avance, la Barlie de Robert sera une nouvelle fois la première orchidée de la future année. / Année 2020 |
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