Instants de décembre : brins de Nature cueillis au jour le jour
Instants de décembre

01 | Dentelle d'automne. C'est le petit miracle que nous réserve la litière. Cette feuille a échappé sa vie entière aux mandibules des herbivores. Une fois détachée de l'arbre elle fut ignorée des vers de terre, cloportes et autres mille-pattes et c'est le travail des bactéries et champignons qui l'a finalement transformée en dentelle. Il ne restait plus qu'à éviter les piétinements d'une classe de maternelles et tomber sur un petit élève délicat qui me l'offrit. |
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01 | Le sac isotherme de l'argiope. Fixé au milieu des tiges piquantes de l'Ajonc, le cocon de l'argiope frelon a protégé les œufs du froid et des prédateurs. Plus que quelques semaines d'attente avant de délivrer ses arachnides nouveau-nés. |
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01 | Retour sur le site incendié et sur son évolution naturelle quatre années après les flammes. |
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02 | Du vert au jaune. Cela s'accélère pour le Noisetier, avec des feuilles qui virent au jaune avant de se séparer de la tige. Encore quelques jours pour profiter de jolis contrastes d'automne; |
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02 | La Pâquerette d'automne prépare l'avenir de son espèce. Pour cela, elle transforme chaque capitule en distributeur de graines. Les semences sont ovales, sans aigrette de poils. Elles ne s'offrent pas au vent, mais aux insectes qui prendront soin de les transporter et les enfouir dans la terre. Ces précieux auxiliaires sont, bien sûr, les fourmis. |
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03 | Le rodeur de nuit Sorti tout droit de la litière après la tombée de la nuit, ce Ténébrion du nom de Nalassus, part en quête de nourriture . Sa taille assez petite (moins de 1 cm) limite son alimentation aux petites proies comme les blattes et loboptères abondants dans son milieu. |
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03 | Vous souvenez-vous de Prosper ? Nous avions parlé de lui le 7 octobre, au sujet d'une plante qui sortait alors ses grappes de petites fleurs bleu lilas du sol. La Scille d'automne (Prospero autumnale) a finalement sorti ses rares feuilles, mais s'en est fini de sa floraison. Voici donc ses fruits ouverts dont les six graines vont finir au sol avec l'aide du vent. Si elles germent, une nouvelle plante naîtra, mais si elles sont mangées, la plante à un bulbe qui assure sa pérennité, une sécurité commune à toutes les bulbeuses. |
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04 | Le diable se défend Le Staphylin noir (Ocypus olens), ou Diable, est un insecte vivant dans la litière ou sous une pierre et se nourrissant essentiellement d'invertébrés morts ou vivants. Dérangé, il dresse son abdomen à la manière d'un scorpion et sort deux glandes odorifères blanches pour dissuader son l'agresseur. Ses grosses mandibules complètent l'équipement de défense. |
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04 | Décembre : le mois des plaqués ! Quand les insectes se font rares, il existe un endroit où les découvertes sont grandes alors que les températures baissent : le dessous des écorces. Bien sûr, inutile de chercher sur les arbres bien-portants ou ceux dont l'écorce reste solidement fixée au bois. Les platanes aux écorces qui se détachent naturellement sont un des refuges appréciés. Ailleurs, il faut chercher sur les arbres morts, les Pins déracinés par le vent ou brûlés. Comme pour les pierres, il faut chercher avec modération, ne pas peler entièrement l'arbre, même mort. Voici la découverte du jour, un classique, sur un Pin, la larve d'un taupin. Elle passera sa vie larvaire dans le bois avec lequel elle se nourrit surtout lorsqu'il est déjà bien décomposé. |
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05 | A découvert. Entre la chute des feuilles et une recherche de nourriture qui s'accroit pour mieux préparer les mauvais jours imminents, les oiseaux se font plus visibles. Ce pinson des arbres accepte de poser quelques instants avant de reprendre ses recherches. |
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05 | La dernière et puis la chute. Les Pistachiers térébinthe portent, juste avant d'être dénudés, l'ultime foliole terminale (elle porte alors doublement bien son nom) au bout d'un long pétiole. C'est alors que l'arbuste est un piège pour ceux qui ne le connaissent pas, devenant indéterminables avec sa fausse feuille entière. |
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06 | Étoile de terre. Les géastres font partie des champignons dont le genre est facile à reconnaître. On trouve, à leur base, une structure en forme d'étoile surmontée d'une sphère qui s'ouvre à maturité pour libérer les spores. En tapotant délicatement sur le sommet de la sphère, un nuage de spores se dégage. |
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06 | La Belle au bois dormant. Toujours sous une écorce de Pin, endormie, engourdie, une reine Guêpe germanique (Vespula germanica) qui attendait le retour de la belle saison pour relancer une nouvelle colonie. Après quelques photos, sous toutes les coutures pour mieux l'identifier, la belle est retournée se coucher. |
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07 | Futur "long cou". Les écorces d'arbres morts sont, à l'approche de l'hiver, un refuge pour de nombreux invertébrés qui peuvent s'y reposer où chasser les autres espèces. Voici la larve d'un Raphidioptère dont le cou subira une belle élongation en devenant adulte. Cet insecte se nourrit de petites proies pendant toute sa vie. |
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07 | Des nids sous les écorces ! Je n'avais jamais vu ça, en soulevant une écorce de Pin, des cercles de fibres de bois en forme de nid d'oiseaux y étaient fixés aussi bien côté bois que sur la partie écorce. Dans les premières minutes et après avoir gratté un peu l'humus accumulé au centre, aucune trace de vie. Ce n'est que quelques minutes plus tard, alors que j'étais passé à autre chose que les insectes sont apparus dont un qui se déplaçait sur le dessous de l'écorce détachée. L'insecte se nomme Rhagie inquisitrice (Rhagium inquisitor) et malgré de courtes antennes il s'agit d'un longicorne. Ses larves sont xylophages et passent deux années dans l'arbre avant de se rapprocher de sa surface. Chacune d'elle fabrique alors le nid de fibres pour s'y transformer en adulte. La transformation finale se faisant en automne, les adultes laissent passer l'hiver dans le nid avant de démarrer réellement leur vorace vie d'adulte. |
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08 | Quand l'Érable prend le maillot jaune Poursuivons notre tour des feuilles caduques avec le passage remarqué de celle de l'Érable de Montpellier dont les 3 lobes sont, la plupart déjà jaune et même à terre. Quelques retardataires encore sur les tiges permettent de profiter de ce virage éphémère. |
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08 | Radiographie d'une vie. Sorties en avril, les feuilles de Chêne blanc sont arrivées au bout de leur vie. Une existence qui a commencé par un débourrement remarqué avec une forte pubescence claire à l'origine du "blanc" de l'arbre ; suivi d'une croissance et d'un déploiement jusqu'à devenir coriaces sur le dessus pour mieux affronter l'été. Durant toute cette période, les herbivores, les insectes provoquant des galles, les larves et chenilles mineuses auront marqué la surface comme la profondeur des feuilles. Pendant toute cette période, elles ont surtout assuré la nutrition de l'arbre qui aujourd'hui entre dans sa phase de repos. |
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09 | Du vert au brun En automne il n'y a pas que les feuilles qui changent de couleur. Les punaises vertes deviennent marron, une parure adaptée à leur habitat d'hiver, les écorces. La Punaise verte ponctuée (>em>Nezara viridula), espèce exotique, conserve ses ailes claires et surtout ses trois points blancs caractéristiques. |
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09 | Le mystère de l'oothèque. Il existe encore beaucoup de mystères dans la Nature que je découvre chaque jour, des questions sans réelles réponses. Une de ces interrogations concerne la ponte de certaines oothèques de mante religieuse que l'on retrouve comme pour celle-ci sous une pierre nettement enfoncée dans la terre. Comment la femelle mante a-t-elle réussi à dissimuler sa descendance ici ? Mystère. Si vous avez la solution, je veux bien la connaître. Il existe encore beaucoup de mystères dans la Nature que je découvre chaque jour, des questions sans réelles réponses. Une de ces interrogations concerne la ponte de certaines oothèques de mante religieuse que l'on retrouve comme pour celle-ci sous une pierre nettement enfoncée dans la terre. Comment la femelle mante a-t-elle réussi à dissimuler sa descendance ici ? Mystère. Si vous avez la solution je veux bien la connaître. |
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10 | Ces petits cœurs qui font la Cousteline. Les espèces de la famille du pissenlit (Astéracées) se prêtent rarement à l'identification d'après photo. Les critères de déterminations reposent sur la structure de l'involucre, la forme des feuilles ainsi que celle des fruits. Cas particulier au milieu de cette famille de casse-tête, la Cousteline (Reichardia picroides), petite salade sauvage du Midi se reconnaît du premier coup d'œil à ses petites bractées en forme de cœur inversé présentes sur l'involucre et en dessous. |
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10 | Vue "aérienne" sur 10 cm carrés d'une flaque de boue glacée. |
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11 | Agav-ocalypse Une feuille d'Agave blessée et ce sont d'étranges cicatrices qui apparaissent. Vision apocalyptique. |
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11 | Tellement grandes, tellement nombreuses qu'en cette période de misère floristique on ne peut que les remarquer. Au cœur d'une clochette de Yucca. |
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12 | Les coussins de l'engraisse mouton. La pluie, la pluie et encore la pluie le tout pratiquement sans gel et voici les Brachypodes rameux (Brachypodium retusum) tout revigorés après un été de souffrance. |
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12 | Jour de pluie. Quand les nuages décident de mettre les photographes au repos, on ne peut pas lutter. Trombes d'eau, terrains trempés, températures basses, éclairage pas terrible et tombée de la nuit à 18h, tout est réuni donc ce sera un jour sans. Les Euphorbes peuvent en témoigner, les temps sont durs. |
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13 | Discrètes présences Nées au cours de l'été, de nombreuses jeunes araignées sont toujours actives autour de nous. Très difficiles à voir en raison de leur taille elles laissent les fils de soie de leurs passages comme unique indice. |
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13 | Le virage hivernal. La garrigue n'est jamais en pause. Lorsque le romarin tire sa dernière révérence, les collines s'éclairent progressivement de jaune, couleur qui sera la dominante florale hivernale. Les buissons à l'origine de cette teinte appartiennent à la famille des Fabacées et on les appelle, souvent à tort, des genêts. Selon la colline et son exposition, ces "genets" seront en fait des Coronilles à branche de jonc, des Cytises ou comme ici le très piquant Ajonc de Provence. |
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14 | Les Tanguy des glands. Décembre, alors que la très grande majorité des glands est déjà à terre, il reste quelques retardataires profitant de leurs parents pour grossir sans être mangés. Les Tanguy existent aussi chez les chênes ! |
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14 | Quand la fleur de l'Ajonc (ou des "Genêts") dégaine son pollen. Les Fabacées ont des fleurs compliquées à explorer. L'insecte qui veut boire le nectar doit, au préalable, "forcer" la fleur à s'ouvrir. Les abeilles après l'atterrissage poussent avec leurs pattes postérieures pour ouvrir un passage vers le nectar. Ce faisant, les pétales qui servent d'appuis à l'insecte, finissent par céder et descendent souvent brusquement en entraînant vers le bas l'animal un peu comme un pied qui descendrait en appuyant sur une pédale. Dans ce mécanisme, seule la colonne centrale réunissant étamines et pistil, jusque là cachée par les pétales, reste droite et vient du coup toucher le ventre de l'insecte. À chaque passage d'une abeille sur une fleur encore fermée, la corolle dégaine pistil et étamines. L'animal repart ensuite le ventre couvert de pollen et au passage le pistil récupère la précieuse poudre provenant d'une autre fleur. |
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15 | Parfum coco. Elles sont là, prêtes à nous offrir leur agréable parfum de noix de coco comme pour se faire pardonner de leurs innombrables piquants qui rendent impraticables de larges zones de garrigues. Les fleurs de l'Ajonc de Provence, Argelas, Argeras seront présentes jusqu'à la fin de l'hiver. Une vague jaune en attendant le printemps. |
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15 | Poursuivons l'exploration des écorces de pins morts. Aujourd'hui, on dérange dans leur sommeil les Lacons ponctués (Lacon punctatus), des taupins dont les larves vivent en mangeant le bois et qui sortent du tronc par un orifice ovale (à gauche). Ces coléoptères adultes, au corps aplati, sont ponctués de blanc, d'où leur nom. |
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16 | Bruyères : clap de fin. Fleurs d'automne par excellence, les bruyères à fleurs nombreuses (Erica multiflora) se dirigent vers la fin de leur floraison. Les étamines aux pores ouverts n'ont plus rien à distribuer et les corolles sèchent laissant la place aux fruits secs. |
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16 | Le sac de nœuds. Soulever des pierres, avec modération, offre comme nous l'avons déjà vu, des surprises. Sous l'une d'elles, ce sac de nœuds qui aurait pu être une racine s'est mis à bouger lentement sans jamais se déplier. Il s'agit d'un ver, un Gordien. Le genre d'animal qui adore les insectes au point de passer une partie de sa vie à l'intérieur de leur corps pour s'y nourrir de tissus gras, en prenant bien soin de ne pas les tuer, enfin pas tout de suite. La sortie de l'hôte se fait en effet dans l'eau. La sauterelle, le grillon ou la mante religieuse parasités n'étant pas attirés par les flaques, par un mécanisme encore inconnu, le ver arrive à pousser l'insecte à aller se noyer ! Un grand manipulateur et un ingrat de première ! |
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17 | Very bads thryps ? Alors que les premières fleurs de l'Ajonc de Provence sortent, elles sont accompagnées par de minuscules hôtes. Des insectes de quelques millimètres qui se nourrissent de nectar et de pollen et plus si affinité. Nuisibles pour certains, ces Thryps sont pratiquement les seuls à pouvoir assurer une fécondation croisée au plus mauvais moment de l'année. |
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17 | Encore une petite jaune, discrète, car sa floraison s'achève en théorie en septembre. Quatre pétales, comme la Diplotaxe et également six étamines dont deux plus courtes, typique de la famille des Brassicacées. La Lunetière lisse (Biscutella laevigata) se rencontre dans les pelouses sauvages. |
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18 | Festin d'oiseaux Les fruits du pistachier térébinthe semblent avoir une énorme côte chez les oiseaux. Des centaines de drupes portées par l'arbuste, une seule a réussi à échapper à leur appétit . La dissémination marche à plein régime chez cette espèce ce qui contraste avec le Laurier-tin beaucoup moins apprécié. |
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18 | Pour poursuivre avec la Lunetière, voici aujourd'hui son fruit composé de deux loges contenant chacune une seule graine attachée sur l'axe central. Chez les Brassicacées il existe deux grandes catégories de fruits, les siliques comme chez la Diplotaxe à l'allure de haricots miniatures et les silicules, bien courtes et de forme très variable en fonction du genre. Chez les Lunetières, Biscutella, les silicules sont, sans surprises, en forme de lunettes. |
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19 | Le repas inespéré. Pouvoir profiter en plein mois de décembre d'une fleur de Ciste cotonneux n'est pas dans la norme de notre flore. Il semble que cette année de nombreux pieds de ces buissons sortent chaque jour une ou deux fleurs. En attendant, ce petit diptère ne refuse pas un tel festin. |
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19 | Le Bulime tronqué est un original, avec sa forme de coquillage et son sommet tronqué. C'est un omnivore capable de manger des herbes, mais aussi un grand prédateur. Sa proie préférée ? Les escargots ! Son long corps lui permet d'entrer dans les coquilles d'autres espèces pour les dévorer. |
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20 | Matin humide |
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20 | Le repos du figuier. En décembre, Ficus carica a, depuis longtemps, laissé tomber ses figues remplies de centaines de graines. Celles qui ont été cueillies seront peut-être sur les tables d'ici quelques jours parmi les 13 desserts. Pour l'arbre c'est le temps de la pause, les bourgeons coniques se réveilleront plus tard pour préparer les nouvelles feuilles. |
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21 | Floraison non-stop. Du printemps â l'été puis de la fin de l'été jusqu'aux jours les froids, le soucis des champs étale sa floraison presque sans interruption. Encore un membre des Astéracée facile à distinguer par ses fruits courbés ornés de bosses et sans aigrettes. |
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21 | Pour l'amandier, la pause sera de courte durée. D'ici un mois, dans les endroits les mieux exposés, les bourgeons amorceront un débourrement qui aboutira à la première floraison parmi les arbres du Midi. En attendant, les amandiers se reposent et les amandes rejoignent les figues séchées sur les tables de Noël. |
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22 | Planète mar(s)cescent Au gré du vent, feuille après feuilla le Chêne pubescent mettra l'hiver pour mettre à terre l'ensemble de sa parure. Un feuillage que l'on dit marcescent. |
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22 | Les temps sont difficiles pour les abeilles, le moindre nuage et les températures chutent brutalement. L'engourdissement et la fatigue mettent à rude épreuve ses petits êtres vivants. Celle-ci aura dû faire une longue pause jusqu'à ce qu'un rayon de soleil bienfaiteur ravive enfin son organisme. Heureusement le miel est déjà produit et pourra servir à la confection des nougats, autres desserts de Noël. |
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23 | Fruits d'hiver. À l'heure où les litchis envahissent les corbeilles de fruits, les fruits du lierre restent la valeur sûre de cette fin d'année chez les oiseaux. |
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23 | Pendant ce temps, dans la nature, loin de l'opulence des 13 desserts, Le lierre assure l'essentiel. Rappelez-vous que ces fruits sont issus d'une floraison tardive et d'une fécondation assurée en grande partie par les Collètes du lierre, les guêpes et des mouches tachinaires que nous avons vues de ce temps-là. |
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24 | Le Petit Houx. Des petites boules rouges et des feuilles coriaces piquantes, ces 2 caractères ont suffi à rebaptiser le Fragon (Ruscus aculeatus en Petit-Houx. On l'utilise d'ailleurs comme le vrai Houx pour les décorations de Noël. Sur cette petite note colorée, le site vous souhaite un agréable réveillon. |
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24 | Les araignées-crabes se reconnaissent facilement à leurs deux premières paires de pattes longues, dirigées vers l'avant, qui leur donne cette allure typique. Il existe deux familles correspondant à ces caractères, la première est celle des Thomisidés, très commune avec les Thomises colorés qui chassent dans les fleurs à la bonne saison. Dans cette famille les deux paires de pattes avant sont nettement différentes des autres et de longueurs semblables. Ce n'est pas le cas du Philodrome tigré (Philodromus margaritatus) dont la seconde paire de pattes est plus longue, une caractéristique de la famille des Philodromidés, la seconde des Araignées-crabes. |
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25 | Joyeux Noël ! |
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26 | Réveil difficile. À la recherche de décomposeurs, ce gloméris débusqué a du mal à se réveiller. Il finira par s'enrouler en boule et restera ainsi durant la séance photo. |
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26 | Ils portent des fruits rouges bien visibles en hiver, possèdent des feuilles coriaces piquantes, voilà tout ce qu'il y a en commun entre le Fragon (Ruscus aculeatus) et le Houx (Ilex aquifolium). Tout, enfin presque, les rameaux sont également utilisés comme décoration de Noël. Mais, des deux, le Houx est bien le seul à avoir droit à sa réplique sur la bûche qui termine les repas de cette fin d'année. En guise de compensation, le Fragon a droit à l'appellation "Petit Houx". |
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27 | La menace cachée. L'hiver, il ne subsiste des frelons asiatiques que les reines, femelles qui se cachent comme ici dans un tronc de peuplier en décomposition. Sachant qu'une reine sera à l'origine d'une nouvelle colonie et de sa descendance, il est important d'éliminer celle-ci. Cela évitera de futurs carnages chez les abeilles, des attaques pour la défense du nid et peut-être l'emploi d'un insecticide. Ne la confondez pas avec notre frelon européen. Alors que l'Européen ressemble à une grosse guêpe, l'Asiatique a le corps en majorité noir sauf à ses 2 extrémités (tête et abdomen). |
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27 | La carte des routes de la sève du Peuplier blanc montre un passage progressif des zones en orange avant fermeture définitive pour la trêve hivernale. |
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28 | Les fleurs du Fragon. Elles sont discrètes et leurs positions au centre des "feuilles" vous apprendront que ces dernières sont en fait des tiges aplaties (cladodes). Chez le Fragon ou Petit houx, mâles et femelles font pied à part et à part la présence des fruits rouges, il est bien difficile à l’œil nu de distinguer le sexe des fleurs. |
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28 | Un petit point de vie sous les feuilles en verticille de la Garance voyageuse (Rubia peregrina). Le réseau impressionnant de fils de soie visibles lors de la dispersion des jeunes araignées, il y a peu, sous-entendait que nombre d'entre elles allaient se réfugier à l'abri des basses températures. En voici une dans un sous-bois qui avait tout pour passer inaperçu si la plante n'avait pas été éclairée par le dessous. |
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29 | Un autre monde. S'attarder sur la surface du bois en décomposition révèle une vie foisonnante. Après le passage d'un cloporte, le saut d'un collembole, c'est au tour d'un minuscule coléoptère d'attirer l'attention. À peine deux millimètres de long et pourtant, immense, par rapport à d'autres locataires de la souche. |
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29 | Exposition favorable, températures encore clémentes, quelques boutons de fleurs d'une Viorne-tin (Viburnum tinus) tentent l'aventure avec un bon mois d'avance. Elles pourront compter sur de courageuses abeilles pour leur pollinisation. |
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30 | Après la chute. Feuille après feuille, jour après jour, la lumière hivernale fait son grand retour dans le sous-bois des forêts caducifoliées. Le moment attendu par la Petite Pervenche (Vinca minor) pour sortir ses nouvelles fleurs. |
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30 | De bourrasques en rafales, les Chênes blanc exposés se défont progressivement de leur feuillage et composent la nouvelle couche de litière que les décomposeurs vont progressivement recycler. Ailleurs, à l'abri du vent il faudra attendre encore quelques semaines avant la chute, marcescence oblige. |
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31 | L'année s'achève et elle fut une nouvelle fois marquée par une hausse de la fréquentation des pages du site. Simple curieux ou abonné à la page Facebook, merci à vous de suivre cette microactualité quotidienne de moments fugaces que nous offre la Nature. Merci ! |
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31 | Un coeur de feuilles se dresse au centre d'une rosette. Bien protégée, une future grappe de fleur se prépare pour un futur printemps. Avec une longueur d'avance, la Barlie de Robert sera une nouvelle fois la première orchidée de la future année. |
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