Instants : galerie d'images du mois d'octobre
Instants d' octobre

01 | À contre-jour le réseau de nervures des feuilles du figuier Ficus carica. Un Méditerranéen qui aime l'humidité et qui nous régale de ses fruits. |
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01 | La gourmandise inattendue. Scène de vie d'une fourmi écussonnée. La pluie a permis aux chênes d'augmenter l'afflux de sève permettant la croissance des glands. Un de ceux portés par ce Chêne vert, blessé au cours de sa croissance, laisse s'échapper le liquide sucré pour le grand plaisir de l'hyménoptère qui vient s'abreuver à cette délicieuse source. |
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02 | En ce début d'automne, les inules visqueuses Dittrichia viscosa démarrent leur floraison et vont alimenter en nectar et pollen de nombreux pollinisateurs. Elles seront également le terrain de chasse de petits carnivores. |
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02 | J'ai croisé Ivette pour la première fois ! Elle pousse à côté de chez moi, sur mon sentier habituel, même pas cachée et c'est pourtant la première fois que je la vois. Voici Ivette ou Bugle petit-if (Ajuga iva), une plante vivace basse aux feuilles velues entières ou un peu dentées qui, en principe, a une odeur de musc. J'avoue que je n'ai rien remarqué, peut être à cause de la pluie. Elle appartient à la famille des Lamiacées mais les fleurs de son genre (Ajuga) n'ont pas de lèvre supérieures comme celles de la plupart des autres genres. Du coup elle ressemble beaucoup à sa cousine Germandrée (Teucrium) et sont réunies dans la sous-famille des Ajugoidés. Bon, il faut que je vous dise un secret, Ivette a une petite langue bilabiée à la place de sa lèvre supérieure, alors que Germandrée a deux lobes dressés pointus sur les côtés au départ de la lèvre inférieure. C'est ainsi que l'on peut les reconnaître. Dernière chose, Ivette a un pseudo dont elle se srt lorsuq'elle a des fleurs jaunes. Si vous la croisez en rose comme moi, c'est la vrai Ivette (Ajuga iva var. iva) mais si ses fleurs son jaune, alors c'est la fausse Ivette ! (Ajuga iva var. pseudoivaiva). |
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03 | Pas besoin de figues pour la punaise arlequin Graphosoma italicum, les petits fruits du fenouil feront l'affaire. Il ne reste plus qu'à gravir les tiges pour retrouver les ombelles. |
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03 | Bon apparemment je me suis encore trompé de route. Jeune Petit-gris (Helix aspersa) arrivé en bout de tige d'une Asperge sauvage. |
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04 | Petite libellule aux pattes jaunes et noires, le Sympétrum méridional Sympetrum meridionale chasse la journée dans au-dessus des garrigues. |
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04 | Il existe chez les abeilles des espèces qui butinent une grande variété de plantes, comme l'abeille domestique. En terme scientifique on la dit polylectique. Il existe aussi des espèces rattachées à un nombre réduit de plantes voire à une seule espèce. Dans ce cas, ce sont des espèces oligolectique ou monolectique. Sur le lierre en fleur, vous rencontrerez la Collète du lierre ou Abeille du lierre (Colletes hederae), une monolectique (oligolectique quand la liane vient à fleurir au mauvais moment). Plus petite que l'abeille domestique, on la reconnaît sur sa plante préférée par son dos velu roux et son abdomen rayé de bandes claires. Malgré la ressemblance, elle n'appartient pas à la famille des Apidés. Sa façon de transporter le pollen sur ses pattes arrière diffère et surtout ses ailes ont une nervation spécifique à la famille des Collétidés. |
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05 | Les chênes kermès Quercus coccifera sont les premiers à voir leur gland murir. Leurs cupules aux écailles pointues sont caractéristiques. |
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05 | L'agitation autour des massifs de lierre en fleurs est rapidement repérée par les prédateurs que sont les frelons. Frelons européen et asiatique sont particulièrement actifs dans ces zones, mais heureusement l'enchevêtrement de tiges leur complique la chasse. Il leur faut de nombreuses courses-poursuites et des dizaines de tentatives ratées avant de capturer une proie. Ici, un Frelon européen plus grand que l'asiatique accroché par ses pattes arrière aux fleurs de lierre pendant que mandibules et pattes avant préparent la proie pour son transport vers le nid. |
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06 | Homochromie : Identité de couleur, d'aspect entre un animal et le milieu où il vit. Avec ses nuances de gris, le Silène Brintesia circe se pose habituellement contre les écorces d'arbres où il devient presque invisible. À la sortie du bois, un reste de capitule de chardon fait également un support efficace. |
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06 | Jour de pluie. Pour le plaisir, un petit effet d'éclairage par dessous et les gouttes deviennent loupe. |
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07 | "Sourire de guêpe" : Malgré son apparence joyeuse , ce poliste arrive en fin de vie avec une paire d'ailes déchirées dans le dos. Ses yeux jaunes sont typiques d'un mâle. La face avant (clypeus) présente une bordure épaisse typique (chez les mâles) de l'espèce nimpha. En l'absence de nom commun, il reste donc Poliste nimpha som nom scientifique. |
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07 | Après Ivette voici Prosper, classique d'octobre qui est un des exemples de plantes adaptées à la sécheresse sans faire aucun effort. Son secret ? La planque. Comme les Muscaris au printemps, elle sort ses tiges d'un bulbe, fleurit et puis sèche en ne laissant que ses fruits. Elle passe ainsi l'été sous terre. Vous ne connaissez pas Prosper ? Son nom commun est Scille d'automne (Prospero autumnale). |
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08 | Survol de la planète mousse : quelques centimètres au-dessus de la Grimmie en coussinets Grimmia pulvinata desséchée laissant pointer les restes de sporogones dressés au-dessus d'une "forêt" de longues soies grises caractéristiques. |
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08 | Une génération sous les feuilles de chêne. Chez les Cynipidés, il y a ceux qui , après avoir été cachés dans un bourgeon, se retrouvent, quelques mois après, dans une sphère en bois solidement fixée qu'ils ne quittent qu'après la fin de leur développement. Dans la même famille et sur les mêmes arbres, Neuroterus quercusbaccarum choisit les feuilles comme lieu de ponte et à l'automne ça change beaucoup de choses. Sa descendance se retrouve enfermée dans une galle aplatie pas plus grande qu'une lentille et quelques semaines après l'ensemble se retrouve au sol, au milieu de la litière. Malgré ses conditions de vie beaucoup plus difficiles, de ces minuscules cachettes naîtra une nouvelle génération qui choisira cette fois-ci les fleurs comme emplacement de ponte. |
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09 | Parfum d'automne. En octobre, une délicieuse odeur de miel envahit le sous-bois de la chênaie alors que de délicates grappes rouges s'accrochent à ses branches. La Salsepareille Smilax aspera est à la fois en fleur et en fruit pour un bonheur visuel et olfactif. Photo de fleurs mâles. |
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09 | Collection "enfant" printemps-été et automne-hiver. Comme chez les humains, les punaises portent dans leur jeunesse de motifs et des couleurs bien différentes de l'âge adulte, voici des exemples de ce que l'on rencontre chez trois espèces présentes en ce moment. |
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10 | La salsepareille côté fleur mâle. Sa mission : attirer les pollinisateurs pour leur confier un maximum de pollen. Ses atouts : des fleurs riches en nectar parfumé regroupées en grappes et 6 étamines prêtes à tout donner. |
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10 | 18h, le soleil rasant éclaire le champ en friche. D'étranges créatures viennent profiter des derniers rayons en restant immobiles sur une tige ou une feuille. Quand aucun accident ne leur est arrivé, leur corps ovale, en apparence sans tête ni abdomen, est monté sur huit longues échasses articulées. Un petit tour au milieu des herbes et voici un autre animal avec un corps prolongé par deux longues pointes, comme des défenses. C'est un mâle. Il faut les observer de près pour voir leurs deux yeux sur une protubérance dorsale et les nombreuses petites dents et pointes présentes sur le corps. Souvent confondus avec des araignées, les faucheux sont, comme elles, des chasseurs de petites bêtes. Espèce la plus commune, le Faucheux urnigère (Phalangium opilio) est aussi le plus simple à reconnaître. La bosse portant les yeux comporte deux lignes de petites pointes et le dos porte un motif sombre dont la partie la plus large est aiguë. Les mâles ont également la particularité de porter deux longues excroissances sur les chélicères. |
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11 | La salsepareille côté fleur femelle. Sa mission : attirer les pollinisateurs pour récupérer le pollen des fleurs mâles. Ses atouts : des fleurs riches en nectar parfumé regroupées en grappes et un pistil central au stigmate prêt à recevoir la précieuse poudre. De la réussite de la mission dépendra le développement des fruits. |
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11 | C'est une plante commune, d'une hauteur pouvant atteindre le mètre, qui fleurit de longs mois en produisant des centaines de petites fleurs colorées. Pourtant, vous êtes sans doute déjà passé à côté d'elle sans la remarquer. La raison ? La Verveine officinale a des petites fleurs qui s'épanouissent les unes après les autres. Pas de floraison exubérante, mais de nouvelles corolles, un peu tous les jours, pendant que celles des jours précédents sont refermées ou devenues des fruits. Une floraison à rallonge dont je voulais vous annoncer la fin déjà au mois d'août dernier, mais qui se poursuit inlassablement aujourd'hui. |
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12 | La Piéride et l'inule. Profitant de la floraison tardive des inules visqueuses, nombreuses sont les Piérides qui se délectent de ce nectar bienvenu. |
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12 | Elles sautent au moindre mouvement détecté, mais leur couleur claire permet de localiser assez facilement la zone d'atterrissage. Après plusieurs tentatives infructueuses, quelques-unes ont fini par rester immobiles pour le plus grand plaisir du photographe. Yeux oranges, ponctuations noires et ailes à la teinte entre le vert et le bleu : voici la Cicadelle verte (Cicadella viridis, une piqueuse de tiges. |
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13 | Globulaire, la deuxième vague. Deuxième vague de floraison pour les globulaires alypum. Plus courte et moins intense qu'au printemps. |
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13 | Une heure en compagnie d'un inconnu. Lorsque le temps est calme et les températures encore un peu douces, la lumière des maisons attire les insectes qui peuvent alors se retrouver sur un mur. Lorsque l'endroit choisi pour la pause se trouve à 30 cm de la tête de l'humain qui a passé deux heures de sa journée à la recherche de petites bestioles, vous imaginez la suite. Déplacements lents, sortie de l'appareil photo et du flash et démarrage d'une séance imprévue qui se termine par l'envol de l'animal. Évidemment, le confort du domicile m'incite à rechercher directement le nom de l'insecte sur internet et bien sûr, cela nécessite l'observation de caractères non visibles sur les premières photos. Me voilà alors quelques minutes plus tard à la recherche de l'évadé qui, par chance, s'est reposé 1 mètre plus loin en hauteur. Me voici alors dans le salon, debout sur une chaise à essayer de prendre la tête de l'insecte de face puis de profil. La deuxième séance terminée par précaution l'insecte est capturé dans une boîte-loupe, sa salle d'attente avant identification. Retour sur l'ordinateur, importation des nouvelles images et clé de détermination adaptée devant les yeux. Un point entre les antennes, l'arrière de la tête sans tache, des palpes annelés de noir, un ventre vert et, cerise sur le gâteau, les nervures transversales du champ costal noires seulement aux extrémités : Bingo ! J'ai donc l'honneur d'accueillir Dichochrysa prasina à domicile. Il y passera la nuit et sera relâché dehors le lendemain. J'oubliais un détail, l'insecte mesure 10 mm. |
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14 | Récolte d'automne. La bruyère à fleurs nombreuses Erica multiflora est une excellente pourvoyeuse de nectar et de pollen, en témoigne les corbeilles gonflées des abeilles qui la visitent. |
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15 | À la recherche d'un passage. Ils ont beau ne pas avoir de pattes, le Petit gris (Helix aspersa et ses congénères n'en restent pas moins de bons acrobates, capables de passer d'une tige à une autre en étirant leur corps. Ici rien à l'horizon pour poursuivre sa route, il se résoudra à faire demi-tour. |
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15 | Elle a fait mon bonheur lors de mes premiers pas d'amateur de plantes, la Flore complète portative de Gaston Bonnier entre les mains et, ligne après ligne, ma fierté de donner un nom à cette inconnue. La Lobulaire maritime (Lobularia maritima) est partout dans le midi, même loin du rivage. Sa période de floraison ? Toute l'année, comme sa grande cousine, la Fausse-roquette que l'on retrouvera plus tard lorsque la disette floristique viendra. Il était temps que passe quelque temps avec elle, couché dans l'herbe pour mieux vous la présenter. Une jolie petite plante qui sent bon le miel et qui, pour être mieux vue, dispose ses petites fleurs blanches les unes contre les autres. Les quatre pétales sont serrés et on imagine qu'avec plus de place ils auraient pu être disposés en croix. De plus près, on aperçoit les 6 étamines, dont deux sur les côtés, un peu en retrait. On a déjà vu cette famille, celle des Brassicacées dont notre plante est l'une des plus communes représentantes dans le Midi. Côté feuilles : simples, étroites et allongées. Côté fruit : une silicule de la taille d'une lentille pointue qui vient remplacer chaque fleur après qu'elle ait fané. |
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16 | L'Euphraise jaune : la fleur à dents. L'Euphraise jaune qui fleurit en ce moment dans le Sud est aussi appelée Odontite jaune, un nom venant de son appellation latine Odontites luteus. Une histoire de dents est l'origine de son nom. Odontites venant du grec odontos qui signifie dent. Reste à savoir si ce sont les nombreuses dents visibles sur les pièces florales ou son ancienne utilisation pour soigner les rages de dents qui lui a valu son nom. |
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16 | Les as du vol stationnaire. Les syrphes sont des insectes faciles à reconnaître d'une part avec leurs couleurs imitant vaguement celles des guêpes et par leur façon d'approcher les fleurs par des séries d'approches, d'éloignements et d'immobilisations en vol. Les prendre en photo fait appel à la patience, au hasard et à la chance et quand les trois sont réunis le vol est saisi. Les deux ailes en action, bien écartées, les motifs et couleurs du corps se dévoilent. Voici le Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) un ancien gros mangeur de pucerons du temps où son corps d'asticot aplati l'obligeait à passer ses journées sur les tiges et feuilles des plantes. |
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17 | Le papillon mystérieux. Après l'avoir pris pendant longtemps pour l'Hespérie de la mauve Pyrgus malvae, son aire de répartition ne collant pas, il était en fait un Pyrgus malvoides, un nom confirmant la confusion possible entre les deux. Mais après cette correction d'erreur, il subsiste un mystère, celui de son nom commun : le Plain-Chant de Biarritz. Histoire à suivre. |
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17 | L'Aster acre (Galatella sedifolia) un bouquet aux allures de fleur. Elles sont rares dans le Midi les plantes que l'on trouve en fleur uniquement en automne. L'Aster âcre en fait partie et il ne faut pas le rater. Même s'il a été renommé Galatella à la place d'Aster, il est un parfait exemple d'Astéracée. Une famille dont les plantes ont opté, pour leur floraison, pour le capitule. Le principe est simple, l'union fait la force. Au lieu de développer de grandes fleurs énergivores, chacune d'elle est miniaturisée. L'unité de base est ainsi composée d'un pistil à deux stigmates et de cinq étamines. L'espace étant réduit, compact, les étamines ont les sacs de pollen unis en un manchon autour du style du pistil. Pour le reste, 5 pétales courts, disposés en étoile et des sépales souvent réduits à une couronne de soies complètent chaque fleur. Une taille réduite attirant moins d'insectes, celle-ci est compensée par la réunion des fleurs les unes à côté des autres. L'ingéniosité de cette famille qui se voit très bien chez l'Aster, réside dans le développement de fleurs périphériques différentes. Disposant de plus d'espace vers l'extérieur, elles ont des pétales soudés en une pièce large et très allongée. C'est cet ensemble qui forme le capitule. Si vous ne connaissez pas la famille, il ressemble à s'y méprendre à une fleur unique. |
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18 | Largage de pucerons. Après avoir gonflé, les galles portées par le pistachier térébinthe Pistacia terebinthus finissent par "exploser" à leur sommet, cet instant bruyant est à l'origine d'un des nombreux noms de cette espèce, pétélin. À l'occasion de cette ouverture, des pucerons ailés sont alors libérés. Ce sont des femelles dont le cycle de vie va se poursuivre en se réfugiant au niveau des racines de poacées où elles vont donner naissance à une nouvelle génération de pucerons sans ai |
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18 | Vert-jaune-rouge, le passage d'automne du térébinthe. En cette mi-octobre, les choses se précipitent pour les Pistachiers térébinthe. Après avoir expulsé les derniers pucerons squatteurs, cachés dans les galles, le temps est à la préparation de l'hiver. On peut dire que cet arbuste ne sera pas en retard. Ses feuilles ont déjà en de nombreux endroits, abandonné leur teinte verte pour l'orange ou le rouge. Ces changements s'accompagnent d'une grande fragilité des feuilles dont les folioles commencent déjà à tomber. C'est la bonne saison pour remarquer le térébinthe, le seul aussi précoce dans les collines. |
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19 | Graines en libre service : quelques mois après leur floraison, les tiges des cistes (ici Ciste cotonneux) portent des capsules, fruits secs qui s'ouvrent pour libérer de nombreuses petites graines. Dans ce cycle, les fourmis seront les transporteurs et semeuses en prenant au passage leur part de nourriture. |
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19 | En voici un que les oiseaux et autres prédateurs ne devraient pas déranger. Une odeur de punaise et des épaulettes piquantes, la dissuasion parfaite. Le Gonocère de l'arbousier (Gonocerus insidiator) fait partie des trois espèces du genre présentes en France. C'est une Méditerranéenne aux couleurs typiques, sans taches. Elle s'observe sur les arbousiers, mais pas seulement comme ici sur le feuillage d'un Chêne vert . |
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20 | Le bon petit diable. Il passera l'hiver presque sans se nourrir et survivra même aux gelées, le diablotin (larve d'Empuse pennée) est un insecte qui sait être discret avec son allure entre le phasme et la mante. |
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20 | La mouche qui se prenait pour une araignée. Aujourd'hui, rencontre avec un petit bijou, la Mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) posée sur une feuille d'Agave. Cinq millimètres de vie protégés par des feuilles très piquantes qui n'ont pas rendu facile le cliché. Mais, face à autant de beauté et avec une ombre aussi originale, on oublie les piquants. |
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21 | Souvenirs alpins. Voici une plante dont les couleurs rappelleront des souvenirs à ceux qui se sont baladés cet été en altitude. Pas un vrai Aster (Galatella sedifolia) au sens botanique du terme, mais un Aster âcre quand même pour sa ressemblance avec ses cousins alpins. Sa floraison a lieu en ce moment. |
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21 | Les préparatifs ont démarré chez les Barlies. Elles seront les orchidées inévitables en mars-avril 2021 et elles ont déjà amorcé la première phase de leur développement. Les Barlies de Robert (Himantoglossum robertianum) profitent des pluies d'automne pour réveiller leurs bulbes et sortir les nouvelles feuilles de terre. |
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22 | Lentilles de chêne. Accrochées par de très fins pédoncules, ces drôles de lentilles abritent les oeufs ou des larves d'une petite guêpe de la famille des Cynipidés pas plus grande qu'un moucheron. Elles tomberont avec les feuilles ou s'en détacheront avant pour rejoindre la litière. Celle-ci servira d'abri pour l'hiver en attendant que les insectes soient assez développés pour en sortir. La génération suivante pondra dans les bourgeons floraux et leurs descendants seront logés dans de fausses b |
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22 | Ponts aériens. Les jeunes araignées sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne l'imagine en parcourant les sentiers. Si vous en doutez, observez les fils reliant les herbes et les buissons. Chacun d'eux a servi au passage ou à "l'envol" d'un arachnide et leur nombre est impressionnant. |
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23 | Le trésor de l'argiope. Ne pas vivre assez longtemps pour s'occuper et défendre ses petits est le lot de la plupart des insectes. La solution est souvent de pondre les oeufs dans le bois ou le sol afin de réduire l'impact du froid ou offrir une nourriture abondante. L'argiope frelon, grosse araignée rayée de jaune et noir, vit sur une grande toile et confectionne un cocon qui contiendra ses oeufs. Accroché à la végétation, le baluchon libèrera ses rejetons au printemps. |
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23 | En vol. Après les Colletes, de nouveaux insectes viennent fréquenter les fleurs de lierre, des petits diptères du genre Rhamphomyia qui trouvent sur ces fleurs le lieu de leurs noces et le restaurant pour un plein d'énergie. Un peu comme les Syrphes, ils savent pratiquer le vol stationnaire interrompu par d'impressionnantes accélérations en avant comme en arrière. Le défi pour cette photo fut de capter la fraction de seconde calme. Remarquez les deux haltères clairs (balanciers) qui servent à la stabilisation du vol chez les diptères. |
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24 | Deuxième mini vague jaune . Petite, mais pas autant que ne l'évoque son nom, la Bugrane minuscule (Ononis minutissima) aime les garrigues où elle refleurit en ce moment. Comme les autres Ononis, ses feuilles ont trois folioles dentées et deux longues stipules qui restent un certain temps sur la tige lorsque la feuille tombe. Le calice est profondément découpé. |
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24 | Fin de floraison. Le Garou (Daphne gnidium) fuit les dalles calcaires et s'épanouit où les sols sont meubles, sablonneux. Sa floraison qui démarre en mars repart après l'été pour s'arrêter définitivement en novembre. C'est le moment de lui rendre visite si vous êtes dans le Sud. |
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25 | Portrait de la Piéride du réséda (ou Marbré-de-vert). Un plan serré sur un des Piéridés encore actif en ce mois d'octobre ici posé sur une ombelle de Séséli tortueux (Seseli tortuosum). |
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25 | À la recherche du grand puceron des chênes. Je le dis souvent, c'est en suivant les prédateurs que l'on trouve de nouvelles espèces. Ici ce fut plutôt l'inverse. Les vols de guêpes dans le feuillage d'un chêne vert ont bien mené mon regard vers leurs proies, les grands pucerons du chêne (à venir), mais, au final, c'est en observant de près la photo de la guêpe que ce qui semblait être une Germanique (motifs de l'abdomen) était en fait une autre espèce. La tache noire qui interrompt la ligne jaune à l'arrière de l'oeil et le dessin (non visible sur cette photo) noir de la face sont typiques de la guêpe commune. Une future nouvelle fiche donc. |
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26 | Vieille mante religieuse. Elle porte à l'avant de son corps les cicatrices d'un temps accéléré. Six mois de vie. À l'arrière, c'est l'avenir, un abdomen gonflé par la ponte prochaine de son oothèque, forme de résistance au froid de ses œufs. |
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26 | La saison des fruits. En automne quand le vent fait trembler et frotter les rameaux, le sol reçoit sa ration de fruits. Une offrande bienvenue, source d'énergie et de graisses pour un passage de l'hiver moins difficile. |
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27 | Fausse alerte. Humidité et douceur ont réveillé un bourgeon et une fleur de Ciste cotonneux (Cistus albidus) prévue pour avril 2020, aussi solitaire qu'inutile s'épanouit. |
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27 | Dicton improvisé du jour : "Il n'y a pas qu'à Pâque que Pâquerette fait fleurette". Au cœur d'un bel automne, il est temps de profiter du retour de ces jolis capitules et les apprécier sous d'autres angles. |
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28 | Derniers préparatifs avant le froid. La chenille du machaon (Papilio machaon) s'apprête à s'attacher à sa tige et se transforme en chrysalide, sa tenue d'hiver. |
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28 | Famille nombreuse. Il y a des forêts de chênes verts où il fait bon vivre pour les croqueurs de glands. Des arbres qui pour une raison inconnue portent une quantité incroyable de fruits. Voici un exemple de fécondité exceptionnelle. |
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29 | Pour faire un Concombre d'âne (Ecballium elaterium) , prenez une fleur femelle avec un pistil aux stigmates déployés ... |
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29 | À peine tombé déjà percé. Les habitants des glands commencent à sortir de leur abri et couvert. Par un trou ovale pour la chenille des Cydia et par une ouverture ronde pour la larve de balanin. Elles poursuivront leur cycle de vie dans le sol pour enfin en sortir métamorphosée pour une vie d'adulte au printemps ou un peu plus tard. |
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30 | Pour faire un concombre d'âne (Ecballium elaterium, ajoutez sur la même plante des fleurs mâles prêtes à délivrer leur pollen. Convoquez quelques pollinisateurs et le tour est joué ! |
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30 | Tromperie d'automne. La douceur et l'humidité font toujours perdre leurs repères à certains bourgeons qui déclenchent leur plan printanier. C'est le cas des chênes verts qui produisent de nouvelles feuilles, mais aussi d'autres plantes comme les Cornouillers (Cornouiller sanguin ici) qui, parfois, déclenche une nouvelle floraison. Une dernière chance d'observer ces fleurs printanières. |
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31 | Parure d'hiver. La punaise de l'ajonc (Piezodorus lituratus) vire doucement au rouge, sa livrée hivernale qu'elle adopte pour se mettre à l'abri. |
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31 | Avant le saut. Il y a des regards dont on ne se lasse jamais. Moins de 10 mm, mais tellement vivant, une fraction de seconde d'une petite vie d'araignée sauteuse figée par une photo. |
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