Instants : galerie d'images du mois d'octobre
Instants d' octobre : cette année et les précédentes.

01 | À contre-jour le réseau de nervures des feuilles du figuier Ficus carica. Un Méditerranéen qui aime l'humidité et qui nous régale de ses fruits. / Année 2019 |
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01 | L'identification des plantes de la famille du Chou (Brassicacées) repose essentiellement sur la forme des fruits et la couleur des fleurs. La seule difficulté est que si vous rencontrez la plante trop tôt, vous n'aurez que les fleurs. Si au contraire vous l'observez tardivement, vous disposerez des fruits, mais plus des fleurs. Découverte au printemps sans aucun fruit, j'ai retrouvé cette semaine une petite plante aux quatre pétales en croix libres (=Brassicacées) avec tous les attributs nécessaires à sa détermination. L'inconnue de mai aux petites fleurs jaunes à pétales courts porte des fruits allongés (siliques) contenant des graines disposées sur deux rangs (Genre Diplotaxis). Finalement, cette plante est une Diplotaxe des vignes (Diplotaxis viminea). / Année 2022 |
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01 | La gourmandise inattendue. Scène de vie d'une fourmi écussonnée. La pluie a permis aux chênes d'augmenter l'afflux de sève permettant la croissance des glands. Un de ceux portés par ce Chêne vert, blessé au cours de sa croissance, laisse s'échapper le liquide sucré pour le grand plaisir de l'hyménoptère qui vient s'abreuver à cette délicieuse source. / Année 2020 |
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01 | Autre visiteuse du soir qui est capable de rester immobile sur un mur toute la journée, la Chrysope, ici fraichement expulsée à l'extérieur pour une petite séance photo libératrice. Il a fallu de nombreux repas de pucerons et cochenilles pour que l'insecte atteigne son stade adulte où il préfère alors le sucre à la viande en fréquentant les fleurs. / Année 2021 |
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02 | En ce début d'automne, les inules visqueuses Dittrichia viscosa démarrent leur floraison et vont alimenter en nectar et pollen de nombreux pollinisateurs. Elles seront également le terrain de chasse de petits carnivores. / Année 2019 |
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02 | J'ai croisé Ivette pour la première fois ! Elle pousse à côté de chez moi, sur mon sentier habituel, même pas cachée et c'est pourtant la première fois que je la vois. Voici Ivette ou Bugle petit-if (Ajuga iva), une plante vivace basse aux feuilles velues entières ou un peu dentées qui, en principe, a une odeur de musc. J'avoue que je n'ai rien remarqué, peut être à cause de la pluie. Elle appartient à la famille des Lamiacées mais les fleurs de son genre (Ajuga) n'ont pas de lèvre supérieures comme celles de la plupart des autres genres. Du coup elle ressemble beaucoup à sa cousine Germandrée (Teucrium) et sont réunies dans la sous-famille des Ajugoidés. Bon, il faut que je vous dise un secret, Ivette a une petite langue bilabiée à la place de sa lèvre supérieure, alors que Germandrée a deux lobes dressés pointus sur les côtés au départ de la lèvre inférieure. C'est ainsi que l'on peut les reconnaître. Dernière chose, Ivette a un pseudo dont elle se srt lorsuq'elle a des fleurs jaunes. Si vous la croisez en rose comme moi, c'est la vrai Ivette (Ajuga iva var. iva) mais si ses fleurs son jaune, alors c'est la fausse Ivette ! (Ajuga iva var. pseudoivaiva). / Année 2020 |
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02 | Elle vient d'Amérique et c'est une grande punaise marron aux tibias élargis et aplatis. J'ai cru dans un premier temps être face à une Réduve en raison de sa taille, ses longues et son impressionnant rostre piqueur (non visible sur la photo). Mais j'avais tort, aucun risque de piqûre elle ne s'attaque qu'aux Pins. Voici la Punaise du Pin (Punaise américaine) Leptoglossus occidentalis. / Année 2021 |
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03 | Pas besoin de figues pour la punaise arlequin Graphosoma italicum, les petits fruits du fenouil feront l'affaire. Il ne reste plus qu'à gravir les tiges pour retrouver les ombelles. / Année 2019 |
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03 | Bon apparemment je me suis encore trompé de route. Jeune Petit-gris (Helix aspersa) arrivé en bout de tige d'une Asperge sauvage. / Année 2020 |
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03 | Première rencontre avec une orchidée hors saison. Une tige fleurie portant des petites fleurs blanches nombreuses et finalement disposées en spirale. La Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis ) finira notre semaine. / Année 2021 |
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04 | Petite libellule aux pattes jaunes et noires, le Sympétrum méridional Sympetrum meridionale chasse la journée dans au-dessus des garrigues. / Année 2019 |
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04 | Il existe chez les abeilles des espèces qui butinent une grande variété de plantes, comme l'abeille domestique. En terme scientifique on la dit polylectique. Il existe aussi des espèces rattachées à un nombre réduit de plantes voire à une seule espèce. Dans ce cas, ce sont des espèces oligolectique ou monolectique. Sur le lierre en fleur, vous rencontrerez la Collète du lierre ou Abeille du lierre (Colletes hederae), une monolectique (oligolectique quand la liane vient à fleurir au mauvais moment). Plus petite que l'abeille domestique, on la reconnaît sur sa plante préférée par son dos velu roux et son abdomen rayé de bandes claires. Malgré la ressemblance, elle n'appartient pas à la famille des Apidés. Sa façon de transporter le pollen sur ses pattes arrière diffère et surtout ses ailes ont une nervation spécifique à la famille des Collétidés. / Année 2020 |
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04 | Le temps des momies. Si vous explorez les herbes à la recherche de bestioles, vous tomberez peut-être sur des criquets ou des sauterelles immobiles, accrochés sur une tige. Leur corps perd peu à peu sa coloration, mais ils restent bien en place. L'explication se trouve dans l'infection de l'insecte lorsqu'il était jeune par un champignon nommé Entomophaga grylli. Ce dernier entre dans le corps et s'y développe sans être perturbé par les défenses immunitaires. Le criquet ou la sauterelle finit par mourir après s'être immobilisé sur une tige, c'est la "maladie des sommets". La hauteur permet aux spores du champignon de mieux se disperser avec le vent et, une fois le cadavre au sol les restantes vont hiverner dans le sol. / Année 2021 |
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05 | Les chênes kermès Quercus coccifera sont les premiers à voir leur gland murir. Leurs cupules aux écailles pointues sont caractéristiques. / Année 2019 |
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05 | Comme le Criquet égyptien (Anacridium aegyptium), le Criquet cendré ( Locusta cinerascens) est un géant des herbes, difficile à approcher et dont l'envol rappelle celui d'un petit oiseau. Chez lui, pas d'ailes aux couleurs vives cachées sous les élytres gris qui surprennent lorsqu'il déclenche l'envol. Ses couleurs, vertes, brunes et bleues, il les arbore sur l'ensemble de son corps, mais encore faut-il pouvoir s'en approcher pour les contempler. Tant de fois je l'ai perdu de vue alors qu'il venait de se poser à 3 m de moi et autant de fois en m'approchant de lui, prêt à déclencher, il a pris la fuite. / Année 2022 |
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05 | L'agitation autour des massifs de lierre en fleurs est rapidement repérée par les prédateurs que sont les frelons. Frelons européen et asiatique sont particulièrement actifs dans ces zones, mais heureusement l'enchevêtrement de tiges leur complique la chasse. Il leur faut de nombreuses courses-poursuites et des dizaines de tentatives ratées avant de capturer une proie. Ici, un Frelon européen plus grand que l'asiatique accroché par ses pattes arrière aux fleurs de lierre pendant que mandibules et pattes avant préparent la proie pour son transport vers le nid. / Année 2020 |
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05 | Dans la famille (et plus précisément le genre) des Diplotaxes, voici la jaune. Une espèce qui côtoie la blanche (Diplotaxie erucoides) dans les friches et au bord des routes. Les feuilles sont étroites, mais la structure des fleurs reste la même avec quatre pétales libres dont la partie la plus large s'étale en croix et en angle droit à l'extérieur. Le reste est un classique familial avec 6 étamines, dont 2 plus courtes. Son nom ? : Diplotaxe à feuilles étroites (Diplotaxis tenuifolia) / Année 2021 |
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06 | Homochromie : Identité de couleur, d'aspect entre un animal et le milieu où il vit. Avec ses nuances de gris, le Silène Brintesia circe se pose habituellement contre les écorces d'arbres où il devient presque invisible. À la sortie du bois, un reste de capitule de chardon fait également un support efficace. / Année 2019 |
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06 | La Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis) est une orchidée aussi élégante que discrète. D'abord par sa saison de floraison, au moment où on ne l'attend pas. Ensuite parce que c'est au beau milieu des herbes qu'elle s'installe. Celle-ci, c'est une abeille qui m'a menée à elle et en suivant l'insecte j'ai pu découvrir qu'il y avait autour de moi des dizaines de spirales fleuries dressées comme celle-ci. / Année 2022 |
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06 | Jour de pluie. Pour le plaisir, un petit effet d'éclairage par dessous et les gouttes deviennent loupe. / Année 2020 |
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06 | La petite rouge à grosses cuisses. Elle sait aussi bien voler que sauter et a un appétit solide aussi bien en tant que larve ou lorsqu'elle devient adulte. L'altise rouge ( Sphaeroderma rubidum ) a une préférence pour la famille des Astéracées et elle adore les Centaurées. Vous la trouverez en ce moment sur le feuillage grignoté de ces plantes. / Année 2021 |
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07 | "Sourire de guêpe" : Malgré son apparence joyeuse , ce poliste arrive en fin de vie avec une paire d'ailes déchirées dans le dos. Ses yeux jaunes sont typiques d'un mâle. La face avant (clypeus) présente une bordure épaisse typique (chez les mâles) de l'espèce nimpha. En l'absence de nom commun, il reste donc Poliste nimpha som nom scientifique. / Année 2019 |
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07 | Le Lierre est à présent pleinement en fleur et cela tombe bien, car les Collètes (Colletes hederae) sont nées. Ces abeilles de taille moyenne vivent en nourrissant leurs larves presque exclusivement du nectar et de pollen de la liane. Si vous avez un pied fleuri près de chez vous, jetez un coup d’œil aux pollinisateurs, vous croiserez sans doute ici les Collètes du lierre. Un des dangers du réchauffement climatique est d'avancer les périodes de floraisons et, de ce fait, risquer de ne plus permettre aux espèces étroitement liées à celles-ci pour leur cycle de vie de trouver leur nourriture vitale. Avec des visiteurs en moins, la plante verrait une réduction de sa pollinisation et une diminution du nombre de fruits développés. Si, en plus, certaines espèces ne se développent que dans ces fruits, vous imaginez la suite. / Année 2022 |
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07 | Après Ivette voici Prosper, classique d'octobre qui est un des exemples de plantes adaptées à la sécheresse sans faire aucun effort. Son secret ? La planque. Comme les Muscaris au printemps, elle sort ses tiges d'un bulbe, fleurit et puis sèche en ne laissant que ses fruits. Elle passe ainsi l'été sous terre. Vous ne connaissez pas Prosper ? Son nom commun est Scille d'automne (Prospero autumnale). / Année 2020 |
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07 | Les 3 cousins aux yeux bordés. Vous les rencontrerez sautant dans les herbes, la tête à la forme particulière avec des yeux bruns unis entourés d'une bordure claire. J'ai longtemps cru à une seule espèce et puis en consultant les forums et les bouquins j'ai découvert qu'ils étaient trois dans le Midi. Un saut dans l'univers des Orthoptères vous fera découvrir qu'un élytre un peu long, une antenne au bout plus clair et nous voici chez une espèce plutôt qu'une autre. En attendant, celui-ci est bien le Criquet glauque (Euchorthippus elegantulus), cousin du Criquet du Bragalou et du Criquet des bromes. / Année 2021 |
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08 | Survol de la planète mousse : quelques centimètres au-dessus de la Grimmie en coussinets Grimmia pulvinata desséchée laissant pointer les restes de sporogones dressés au-dessus d'une "forêt" de longues soies grises caractéristiques. / Année 2019 |
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08 | Il m'avait bien semblé apercevoir cet insecte en début de semaine, mais, le temps d'aller chercher le matériel photo, il s'était volatilisé. Aujourd'hui, en observant la même plante où je l'avais découvert, j'ai pu le retrouver. Il s'agit de la Punaise américaine du Pin (Leptoglossus occidentalis), encore une espèce invasive, mais, cette fois-ci, venue d'Amérique. On la reconnait à son corps allongé et ses pattes postérieures élargies vers la base en forme de flèche. La petite ligne brune traversant le dessus de la tête et les losanges clairs ouverts sur les hémélytres complètent l'identification. Comme son nom l'indique, sa plante hôte est le Pin dont elle pique les graines. / Année 2022 |
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08 | Une génération sous les feuilles de chêne. Chez les Cynipidés, il y a ceux qui , après avoir été cachés dans un bourgeon, se retrouvent, quelques mois après, dans une sphère en bois solidement fixée qu'ils ne quittent qu'après la fin de leur développement. Dans la même famille et sur les mêmes arbres, Neuroterus quercusbaccarum choisit les feuilles comme lieu de ponte et à l'automne ça change beaucoup de choses. Sa descendance se retrouve enfermée dans une galle aplatie pas plus grande qu'une lentille et quelques semaines après l'ensemble se retrouve au sol, au milieu de la litière. Malgré ses conditions de vie beaucoup plus difficiles, de ces minuscules cachettes naîtra une nouvelle génération qui choisira cette fois-ci les fleurs comme emplacement de ponte. / Année 2020 |
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08 | Ce sont un peu les Tournesols de substitution lorsque les vrais sont absents. Grands capitules jaunes et feuilles allongées dressées. Ceux-là vivent dans les champs et lorsque la pluie est suivie de beaux jours, il n'est pas rare de voir un ou deux pieds offrir une floraison hors-saison. Pas de confusion possible avec leurs cousins cultivés aux fleurs violettes, mais il semblerait que ce parent ait aussi quelques saveurs à nous offrir sous la forme de boutons floraux. / Année 2021 |
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09 | Parfum d'automne. En octobre, une délicieuse odeur de miel envahit le sous-bois de la chênaie alors que de délicates grappes rouges s'accrochent à ses branches. La Salsepareille Smilax aspera est à la fois en fleur et en fruit pour un bonheur visuel et olfactif. Photo de fleurs mâles. / Année 2019 |
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09 | Collection "enfant" printemps-été et automne-hiver. Comme chez les humains, les punaises portent dans leur jeunesse de motifs et des couleurs bien différentes de l'âge adulte, voici des exemples de ce que l'on rencontre chez trois espèces présentes en ce moment. / Année 2020 |
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09 | Aujourd'hui sur cette page une Zygène, un papillon dont les ailes qui forment un triangle noir aux taches rouges le rendent facile à distinguer des autres familles. Mais une fois la famille trouvée, comme souvent, cela se corse un peu pour atteindre l'espèce. Heureusement, il existe de bons bouquins et documents en ligne permettant de trouver son nom : La Zygène du Pied-de-Poule (Zygaena filipendulae). / Année 2021 |
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10 | La salsepareille côté fleur mâle. Sa mission : attirer les pollinisateurs pour leur confier un maximum de pollen. Ses atouts : des fleurs riches en nectar parfumé regroupées en grappes et 6 étamines prêtes à tout donner. / Année 2019 |
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10 | C'est fait, les 2 planches du cycle de vie de l'Éphippigère des vignes sont en ligne et téléchargeables ici. / Année 2022 |
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10 | 18h, le soleil rasant éclaire le champ en friche. D'étranges créatures viennent profiter des derniers rayons en restant immobiles sur une tige ou une feuille. Quand aucun accident ne leur est arrivé, leur corps ovale, en apparence sans tête ni abdomen, est monté sur huit longues échasses articulées. Un petit tour au milieu des herbes et voici un autre animal avec un corps prolongé par deux longues pointes, comme des défenses. C'est un mâle. Il faut les observer de près pour voir leurs deux yeux sur une protubérance dorsale et les nombreuses petites dents et pointes présentes sur le corps. Souvent confondus avec des araignées, les faucheux sont, comme elles, des chasseurs de petites bêtes. Espèce la plus commune, le Faucheux urnigère (Phalangium opilio) est aussi le plus simple à reconnaître. La bosse portant les yeux comporte deux lignes de petites pointes et le dos porte un motif sombre dont la partie la plus large est aiguë. Les mâles ont également la particularité de porter deux longues excroissances sur les chélicères. / Année 2020 |
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11 | La salsepareille côté fleur femelle. Sa mission : attirer les pollinisateurs pour récupérer le pollen des fleurs mâles. Ses atouts : des fleurs riches en nectar parfumé regroupées en grappes et un pistil central au stigmate prêt à recevoir la précieuse poudre. De la réussite de la mission dépendra le développement des fruits. / Année 2019 |
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11 | Derniers instants de vie. Les insectes ont un corps articulé composé d'éléments rigidifiés par la chitine. Pour leur respiration, des trous latéraux laissent simplement entrer l'air. Mais lorsque la spore du champignon Entomophaga grylli pénètre par un des orifices, elle trouve alors un milieu lui donnant tout ce qu'il lui faut pour grandir et toute la nourriture nécessaire à son développement. Une fois celui-ci achevé, il ne reste de l'insecte que son enveloppe figée dans sa dernière position de vie comme ici sur une tige. / Année 2022 |
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11 | C'est une plante commune, d'une hauteur pouvant atteindre le mètre, qui fleurit de longs mois en produisant des centaines de petites fleurs colorées. Pourtant, vous êtes sans doute déjà passé à côté d'elle sans la remarquer. La raison ? La Verveine officinale a des petites fleurs qui s'épanouissent les unes après les autres. Pas de floraison exubérante, mais de nouvelles corolles, un peu tous les jours, pendant que celles des jours précédents sont refermées ou devenues des fruits. Une floraison à rallonge dont je voulais vous annoncer la fin déjà au mois d'août dernier, mais qui se poursuit inlassablement aujourd'hui. / Année 2020 |
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12 | La Piéride et l'inule. Profitant de la floraison tardive des inules visqueuses, nombreuses sont les Piérides qui se délectent de ce nectar bienvenu. / Année 2019 |
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12 | Lieu de ponte pour les Piérides, source de nourriture pour leurs chenilles et de récoltes pour les pollinisateurs, la Diplotaxe fausse Roquette (Diplotaxis erucoides) fait son grand retour dans les champs en friche. Le mois prochain, un nouvel article la mettra à l'honneur et permettra de découvrir de plus près ses fleurs. / Année 2022 |
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12 | Elles sautent au moindre mouvement détecté, mais leur couleur claire permet de localiser assez facilement la zone d'atterrissage. Après plusieurs tentatives infructueuses, quelques-unes ont fini par rester immobiles pour le plus grand plaisir du photographe. Yeux oranges, ponctuations noires et ailes à la teinte entre le vert et le bleu : voici la Cicadelle verte (Cicadella viridis, une piqueuse de tiges. / Année 2020 |
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13 | Globulaire, la deuxième vague. Deuxième vague de floraison pour les globulaires alypum. Plus courte et moins intense qu'au printemps. / Année 2019 |
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13 | Aujourd'hui c'est une croqueuse de Romarin qui est à l'honneur. Avec une taille et une forme de coccinelle, mais des antennes plus longues et des couleurs métalliques réparties en bandes mêlant le rouge au bleu voici La Chrysoline d'Amérique ou Chrysomèle du Romarin (Chrysolina americana). Elle n'est ni une dévoreuse de pucerons ni une envahisseuse venue d'Amérique, mais un simple herbivore comme toutes les Chrysomèles avec une préférence pour le Romarin ou la Lavande. / Année 2022 |
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13 | Une heure en compagnie d'un inconnu. Lorsque le temps est calme et les températures encore un peu douces, la lumière des maisons attire les insectes qui peuvent alors se retrouver sur un mur. Lorsque l'endroit choisi pour la pause se trouve à 30 cm de la tête de l'humain qui a passé deux heures de sa journée à la recherche de petites bestioles, vous imaginez la suite. Déplacements lents, sortie de l'appareil photo et du flash et démarrage d'une séance imprévue qui se termine par l'envol de l'animal. Évidemment, le confort du domicile m'incite à rechercher directement le nom de l'insecte sur internet et bien sûr, cela nécessite l'observation de caractères non visibles sur les premières photos. Me voilà alors quelques minutes plus tard à la recherche de l'évadé qui, par chance, s'est reposé 1 mètre plus loin en hauteur. Me voici alors dans le salon, debout sur une chaise à essayer de prendre la tête de l'insecte de face puis de profil. La deuxième séance terminée par précaution l'insecte est capturé dans une boîte-loupe, sa salle d'attente avant identification. Retour sur l'ordinateur, importation des nouvelles images et clé de détermination adaptée devant les yeux. Un point entre les antennes, l'arrière de la tête sans tache, des palpes annelés de noir, un ventre vert et, cerise sur le gâteau, les nervures transversales du champ costal noires seulement aux extrémités : Bingo ! J'ai donc l'honneur d'accueillir Dichochrysa prasina à domicile. Il y passera la nuit et sera relâché dehors le lendemain. J'oubliais un détail, l'insecte mesure 10 mm. / Année 2020 |
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13 | Les matins sont frais et il faut du temps et de la chaleur aux papillons pour reprendre chaque jour leur activité. Au bout d'une herbe ou sur une tige, les rayons du soleil sont les bienvenus. Les Tircis (Pararge aegeria) font partie des espèces communes à cette époque. Leurs ailes postérieures au bord ondulé et la présence caractéristique d'ocelles permettent de l'identifier facilement, aussi bien de dos que de profil. / Année 2021 |
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14 | Récolte d'automne. La bruyère à fleurs nombreuses Erica multiflora est une excellente pourvoyeuse de nectar et de pollen, en témoigne les corbeilles gonflées des abeilles qui la visitent. / Année 2019 |
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14 | Aujourd'hui au menu, un diptère au nom mystérieux : la Syritte piaulante (Syritta pipiens). Son abdomen étroit est décoré de bandes noires, blanches ou jaune, les cuisses postérieures sont larges, suivies de tibias arqués et les antennes sont arrondies l'extrémité. Mais pourquoi l'avoir qualifiée de piaulante (= pleurnicher ou émettre des gémissements d'oiseau) ? Mystère. / Année 2022 |
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14 | Le crabe en l'envers. L'observation des araignées réserve parfois des surprises. Celle-ci était discrètement disposée le long d'une tige sèche sans doute pour chasser les mouches après leur atterrissage ou peut être l'arrivée d'un papillon. La suite fut assez surprenante lorsque l'animal s'est déplacé jusqu'à l'extrémité du brin pour se retourner et observer l'objectif. Mais la scène ne s'est pas arrêtée là puisqu’en une fraction de seconde l'araignée-crabe a disparu. / Année 2021 |
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15 | Le petit nouveau. Le confinement et ma longue période de "liberté" dans un rayon de quelques kilomètres m'avaient permis il y a plus d'un an de répéter les repérages et photos au bord d'une rivière sur un tout petit secteur. C'est dans cette zone que furent pris les Agrions et autres Libellules ajoutées au guide du site. La reprise en septembre-octobre 2020 avait stoppé mes visites hebdomadaires et j'avais alors raté le Sympetrum rayé (Sympetrum striolatum ). Ce rendez-vous manqué est à présent rattrapé. Remarquez les deux bandes jaunes surlignées de noir sur le côté du thorax de l'animal, elles sont caractéristiques. / Année 2021 |
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15 | À la recherche d'un passage. Ils ont beau ne pas avoir de pattes, le Petit gris (Helix aspersa et ses congénères n'en restent pas moins de bons acrobates, capables de passer d'une tige à une autre en étirant leur corps. Ici rien à l'horizon pour poursuivre sa route, il se résoudra à faire demi-tour. / Année 2019 |
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15 | Passer sa jeunesse dans une crotte de chien n'empêche pas d'avoir de la créativité pour séduire sa compagne. Les mâles de L'Ulidie bicolore (Physiphora alceae), petite mouche aux yeux rouges rayés et au corps vert métallique mesurant environ 4 mm, dansent en rond devant les femelles en tendant leurs pattes avant l'accouplement. / Année 2022 |
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15 | Elle a fait mon bonheur lors de mes premiers pas d'amateur de plantes, la Flore complète portative de Gaston Bonnier entre les mains et, ligne après ligne, ma fierté de donner un nom à cette inconnue. La Lobulaire maritime (Lobularia maritima) est partout dans le midi, même loin du rivage. Sa période de floraison ? Toute l'année, comme sa grande cousine, la Fausse-roquette que l'on retrouvera plus tard lorsque la disette floristique viendra. Il était temps que passe quelque temps avec elle, couché dans l'herbe pour mieux vous la présenter. Une jolie petite plante qui sent bon le miel et qui, pour être mieux vue, dispose ses petites fleurs blanches les unes contre les autres. Les quatre pétales sont serrés et on imagine qu'avec plus de place ils auraient pu être disposés en croix. De plus près, on aperçoit les 6 étamines, dont deux sur les côtés, un peu en retrait. On a déjà vu cette famille, celle des Brassicacées dont notre plante est l'une des plus communes représentantes dans le Midi. Côté feuilles : simples, étroites et allongées. Côté fruit : une silicule de la taille d'une lentille pointue qui vient remplacer chaque fleur après qu'elle ait fané. / Année 2020 |
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16 | La grappe du Chêne vert. Les lianes de Salsepareille sont souvent posées ou enroulées sur les buissons. Celle-ci a élit domicile sur un hôte bien plus haut et en profite pour offrir de belles grappes pendantes aux oiseaux. L'efficacité de la dissémination des graines est ainsi garantie. Si les oiseaux boudent le repas, un renard ou des fourmis termineront les restes tombés au sol. / Année 2021 |
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16 | L'Euphraise jaune : la fleur à dents. L'Euphraise jaune qui fleurit en ce moment dans le Sud est aussi appelée Odontite jaune, un nom venant de son appellation latine Odontites luteus. Une histoire de dents est l'origine de son nom. Odontites venant du grec odontos qui signifie dent. Reste à savoir si ce sont les nombreuses dents visibles sur les pièces florales ou son ancienne utilisation pour soigner les rages de dents qui lui a valu son nom. / Année 2019 |
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16 | Alors que les hautes ombelles des Carottes sauvages et des Fenouils en sont à la fin de leur floraison, dans les garrigues et les pelouses, la relève d'automne est assurée par une plante aux feuilles découpées en lanières et aux nombreuses fleurs blanches ou rosées. Ses ombelles ne se dressent pas verticalement comme ses cousines estivales, mais partent un peu dans tous les sens pour lui donner une allure plus ramassée, qui lui a valu son nom de Fenouil tortu (tordu). Malgré ses nombreuses fleurs bien visibles, le Séséli tortueux (Seseli tortuosum) ne semble pas avoir le succès de la Carotte et du Fenouil, seules les mouches et quelques punaises s'y attardent. / Année 2022 |
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16 | Les as du vol stationnaire. Les syrphes sont des insectes faciles à reconnaître d'une part avec leurs couleurs imitant vaguement celles des guêpes et par leur façon d'approcher les fleurs par des séries d'approches, d'éloignements et d'immobilisations en vol. Les prendre en photo fait appel à la patience, au hasard et à la chance et quand les trois sont réunis le vol est saisi. Les deux ailes en action, bien écartées, les motifs et couleurs du corps se dévoilent. Voici le Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) un ancien gros mangeur de pucerons du temps où son corps d'asticot aplati l'obligeait à passer ses journées sur les tiges et feuilles des plantes. / Année 2020 |
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17 | La Cousteline (Reichardia picroides) profite de la moindre pluie pour relancer sa floraison. Ses petites bractées en forme de cœur renversé sont le détail déterminant pour reconnaitre cette plante dont les feuilles étroites agrémentent les mescluns de salades sauvages. / Année 2021 |
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17 | Le papillon mystérieux. Après l'avoir pris pendant longtemps pour l'Hespérie de la mauve Pyrgus malvae, son aire de répartition ne collant pas, il était en fait un Pyrgus malvoides, un nom confirmant la confusion possible entre les deux. Mais après cette correction d'erreur, il subsiste un mystère, celui de son nom commun : le Plain-Chant de Biarritz. Histoire à suivre. / Année 2019 |
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17 | Il reste encore, par-ci par-là, quelques pieds fleuris d'Aster âcre (Galatella sedifolia), une belle plante de la famille des Astéracées aux couleurs originales qui changent du jaune habituel ou du jaune et blanc de la plupart des autres capitules. Ses capitules, au passage, ont l'allure de simples fleurs et donnent du fil à retordre à ceux qui démarrent leurs découvertes florales. Les ligules violettes sont autant de fleurs stériles entourant un bouquet de fleurs jaunes fertiles. Une "fleur" composée de fleurs en quelque sorte et une famille qui portait autrefois le nom de Composées. / Année 2022 |
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17 | L'Aster acre (Galatella sedifolia) un bouquet aux allures de fleur. Elles sont rares dans le Midi les plantes que l'on trouve en fleur uniquement en automne. L'Aster âcre en fait partie et il ne faut pas le rater. Même s'il a été renommé Galatella à la place d'Aster, il est un parfait exemple d'Astéracée. Une famille dont les plantes ont opté, pour leur floraison, pour le capitule. Le principe est simple, l'union fait la force. Au lieu de développer de grandes fleurs énergivores, chacune d'elle est miniaturisée. L'unité de base est ainsi composée d'un pistil à deux stigmates et de cinq étamines. L'espace étant réduit, compact, les étamines ont les sacs de pollen unis en un manchon autour du style du pistil. Pour le reste, 5 pétales courts, disposés en étoile et des sépales souvent réduits à une couronne de soies complètent chaque fleur. Une taille réduite attirant moins d'insectes, celle-ci est compensée par la réunion des fleurs les unes à côté des autres. L'ingéniosité de cette famille qui se voit très bien chez l'Aster, réside dans le développement de fleurs périphériques différentes. Disposant de plus d'espace vers l'extérieur, elles ont des pétales soudés en une pièce large et très allongée. C'est cet ensemble qui forme le capitule. Si vous ne connaissez pas la famille, il ressemble à s'y méprendre à une fleur unique. / Année 2020 |
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18 | Encore une prise de vue surprise avec une araignée-crabe. Celle-ci a été saisie sur un poteau en bois. Sa couleur jaune, adaptée au camouflage et à la chasse dans les capitules semblait bien trop voyante sur du bois. Son immobilité à mon approche était suspecte, mais elle semblait si vivante. Je n'avais pas remarqué qu'à quelques centimètres de là s'activait une guêpe noire aux antennes longues, mais avec peu d'articles. Une femelle pompile, chasseuse d'araignées ! Le premier sujet de ma photo était donc paralysé et allait finir dans le garde-manger confectionné par la mère exemplaire pour la génération suivante. Il ne lui restait qu'à transporter le futur repas et ce ne fut pas simple étant donné sa taille et les reliefs d'un poteau usé par le temps et les activités de mangeurs de bois. / Année 2021 |
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18 | Largage de pucerons. Après avoir gonflé, les galles portées par le pistachier térébinthe Pistacia terebinthus finissent par "exploser" à leur sommet, cet instant bruyant est à l'origine d'un des nombreux noms de cette espèce, pétélin. À l'occasion de cette ouverture, des pucerons ailés sont alors libérés. Ce sont des femelles dont le cycle de vie va se poursuivre en se réfugiant au niveau des racines de poacées où elles vont donner naissance à une nouvelle génération de pucerons sans ai / Année 2019 |
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18 | Voici, l'Éphippigère des vignes (Ephippiger diurnu s) mâle au milieu d'un buisson, prise pendant son chant, moyen le plus facile de la repérer. / Année 2022 |
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18 | Vert-jaune-rouge, le passage d'automne du térébinthe. En cette mi-octobre, les choses se précipitent pour les Pistachiers térébinthe. Après avoir expulsé les derniers pucerons squatteurs, cachés dans les galles, le temps est à la préparation de l'hiver. On peut dire que cet arbuste ne sera pas en retard. Ses feuilles ont déjà en de nombreux endroits, abandonné leur teinte verte pour l'orange ou le rouge. Ces changements s'accompagnent d'une grande fragilité des feuilles dont les folioles commencent déjà à tomber. C'est la bonne saison pour remarquer le térébinthe, le seul aussi précoce dans les collines. / Année 2020 |
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19 | Celle-ci porte vraiment bien son nom avec un abdomen bicolore orné de motifs en quinconce. La Mouche à damier (Sarcophaga carnaria) aime la viande avariée, mais ne dit pas non à un bol (cupule) de sève sur un chêne piqué de pucerons. / Année 2021 |
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19 | Graines en libre service : quelques mois après leur floraison, les tiges des cistes (ici Ciste cotonneux) portent des capsules, fruits secs qui s'ouvrent pour libérer de nombreuses petites graines. Dans ce cycle, les fourmis seront les transporteurs et semeuses en prenant au passage leur part de nourriture. / Année 2019 |
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19 | Vous verrez voler en ce moment sa dernière génération avant l'hiver. Le Cuivré commun (Lycaena phlaeas) est un papillon de taille moyenne, nettement plus grand que les Azurés mais bien plus petit que les Piérides. Posé, il aime se tenir les ailes ouvertes ou entrouvertes, on peut alors découvrir les deux faces de cette petite beauté. Une petite queue, des ailes postérieures ornées, dorsalement, de points séparant une large zone brune d'une bande orange et, sur les antérieures, exactement l'inverse au niveau des couleurs suffisent à sa reconnaissance. Mangeuses d'oseilles, les chenilles se chrysalident pour passer la saison froide. / Année 2022 |
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19 | En voici un que les oiseaux et autres prédateurs ne devraient pas déranger. Une odeur de punaise et des épaulettes piquantes, la dissuasion parfaite. Le Gonocère de l'arbousier (Gonocerus insidiator) fait partie des trois espèces du genre présentes en France. C'est une Méditerranéenne aux couleurs typiques, sans taches. Elle s'observe sur les arbousiers, mais pas seulement comme ici sur le feuillage d'un Chêne vert . / Année 2020 |
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20 | Ce sont les dernières grandes sauterelles. Avec des moignons d'ailes qui ne servent qu'à chanter et, pour les femelles, un oviscapte en forme de long sabre, leur reconnaissance est aisée et la nuque noire confirme l'identification d'Ephippiger diurnus. Les Éphippigères des vignes se rencontrent surtout hors champ où elles croquent les feuilles de divers ligneux. Les chants des mâles sont de bruyants "dziiiiig dziiiiig" et il est fréquent à cette période de l'année de les voir traverser les chemins à la recherche d'une partenaire, d'un lieu de ponte ou simplement d'un nouveau repas. / Année 2021 |
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20 | Le bon petit diable. Il passera l'hiver presque sans se nourrir et survivra même aux gelées, le diablotin (larve d'Empuse pennée) est un insecte qui sait être discret avec son allure entre le phasme et la mante. / Année 2019 |
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20 | Après la tentative réussie de récupération des Noix de galle qui s'est soldée par la sortie des insectes ailés de la sphère (et la petite photo qui en découle de l'hyménoptère Andricus Kollari en haut à droite). Cette année, l'essai portera sur les galles en forme de lentilles du dessous des feuilles de Chêne blanc provoquées par une espèce proche de la précédente : Neuroterus quercusbaccarum dans sa génération asexuée. Cette fois-ci il faudra être patient, car la sortie n'est prévue qu'à partir de mars 2022 ! Histoire à suivre. / Année 2022 |
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20 | La mouche qui se prenait pour une araignée. Aujourd'hui, rencontre avec un petit bijou, la Mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) posée sur une feuille d'Agave. Cinq millimètres de vie protégés par des feuilles très piquantes qui n'ont pas rendu facile le cliché. Mais, face à autant de beauté et avec une ombre aussi originale, on oublie les piquants. / Année 2020 |
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21 | Quand les moissonneuses deviennent bucherons. C'est la dernière ligne droite avant le repos hivernal et les fourmis en profitent pour augmenter leurs réserves qui seront bien utiles en cas de reprise par temps clément ou au printemps prochain. Si certains fruits livrent facilement leurs graines, d'autres comme ceux des centaurées, les protègent sous d'épaisses bractées. Le temps n'étant plus au décorticage in situ, les fourmis moissonneuses n'hésitent pas à user de leurs mandibules comme de haches pour abattre et transporter les grandes infrutescences. Voici le résumé d'une séquence de bucheronnage au pays des Messor. / Année 2021 |
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21 | Souvenirs alpins. Voici une plante dont les couleurs rappelleront des souvenirs à ceux qui se sont baladés cet été en altitude. Pas un vrai Aster (Galatella sedifolia) au sens botanique du terme, mais un Aster âcre quand même pour sa ressemblance avec ses cousins alpins. Sa floraison a lieu en ce moment. / Année 2019 |
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21 | Elle est discrète la journée, cachée dans une fissure ou dans le recoin d'une pièce. La nuit, lorsque vous allumez la lumière, vous la remarquez au plafond sur sa toile. Cette araignée de couleur sombre à l'abdomen au motif caractéristique bordé à l'avant de couleur claire, porte le nom sympathique de Fausse Veuve noire (Steatoda nobilis) et elle tient sa réputation de rare cas de morsures ayant entrainé des infections graves. L'espèce humaine, qui voit toujours des tempêtes dans les verres d'eau, en a forcément fait des caisses à partir de faits réels, mais exceptionnels. Le plus important à savoir est que ses crochets sont capables de traverser notre peau et que cette morsure est douloureuse donc prenez des précautions si vous voulez la déplacer. / Année 2022 |
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21 | Les préparatifs ont démarré chez les Barlies. Elles seront les orchidées inévitables en mars-avril 2021 et elles ont déjà amorcé la première phase de leur développement. Les Barlies de Robert (Himantoglossum robertianum) profitent des pluies d'automne pour réveiller leurs bulbes et sortir les nouvelles feuilles de terre. / Année 2020 |
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22 | La petite nouvelle. Parfois, il ne faut pas chercher loin les animaux qui ont échappé à des heures d'exploration. Ce papillon avait choisi un linge étendu à l'extérieur pour terminer sa nuit. Le profil très irrégulier et les deux taches blanches promettaient une identification assez facile et ce fut le cas. Voici donc la petite nouvelle : La Plusie chalcite (Chrysodeixis chalcites) / Année 2021 |
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22 | Lentilles de chêne. Accrochées par de très fins pédoncules, ces drôles de lentilles abritent les oeufs ou des larves d'une petite guêpe de la famille des Cynipidés pas plus grande qu'un moucheron. Elles tomberont avec les feuilles ou s'en détacheront avant pour rejoindre la litière. Celle-ci servira d'abri pour l'hiver en attendant que les insectes soient assez développés pour en sortir. La génération suivante pondra dans les bourgeons floraux et leurs descendants seront logés dans de fausses b / Année 2019 |
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22 | Terrain de chasse fleuri. Les invertébrés vivent dans un monde à part, un monde où le petit caillou devient rocher, ou la bosse de terre est une montagne. Dans celui des araignées, le courant d'air est un moteur d'un déplacement au bout de la toile servant de liane ou de parachute. À cette échelle, 2 cm² de fleur se transforment en piste d'atterrissage pour moucheron et terrain de chasse pour le jeune Thomise rayé (Runcinia grammica). / Année 2022 |
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22 | Ponts aériens. Les jeunes araignées sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne l'imagine en parcourant les sentiers. Si vous en doutez, observez les fils reliant les herbes et les buissons. Chacun d'eux a servi au passage ou à "l'envol" d'un arachnide et leur nombre est impressionnant. / Année 2020 |
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23 | Allez, on commence le week-end avec une famille de plantes délaissée dans cette page, les Poacées (graminées) et une espèce de reconnaissance aisée. L'épi du Paspalum dilaté ( Paspalum dilatatum) ressemble à une tresse, en voici un vu de côté. On y découvre des étamines pendantes aux sacs polliniques en forme d'osselets (ou de papillons) et les pistils plumeux rouges prêts à réceptionner le pollen. / Année 2021 |
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23 | Le trésor de l'argiope. Ne pas vivre assez longtemps pour s'occuper et défendre ses petits est le lot de la plupart des insectes. La solution est souvent de pondre les oeufs dans le bois ou le sol afin de réduire l'impact du froid ou offrir une nourriture abondante. L'argiope frelon, grosse araignée rayée de jaune et noir, vit sur une grande toile et confectionne un cocon qui contiendra ses oeufs. Accroché à la végétation, le baluchon libèrera ses rejetons au printemps. / Année 2019 |
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23 | Si vous n'en trouvez plus dans les rayons, cherchez là dans les friches ! La moutarde des champs (Sinapis arvensis) est une plante sauvage voisine de la moutarde blanche cultivée (Sinapis alba). Leur famille, comme pour le chou, la Roquette ou la Diplotaxe, est celle des Brassicacées et on retrouve toujours des fleurs à 4 sépales, 4 pétales en croix puis six étamines dont 2 plus courtes et enfin le pistil. C'est lui qui se transforme en fruit allongé contenant les graines servant à la préparation de la moutarde. Au-dessus des "compartiments à graines" se situe une sorte de bec pointu dont la longueur est nettement inférieure au reste du fruit chez Sinapis arvensis alors que chez sa cousine S. alba les deux zones sont relativement proches en dimension et les parois sont hérissée de poils. / Année 2022 |
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23 | En vol. Après les Colletes, de nouveaux insectes viennent fréquenter les fleurs de lierre, des petits diptères du genre Rhamphomyia qui trouvent sur ces fleurs le lieu de leurs noces et le restaurant pour un plein d'énergie. Un peu comme les Syrphes, ils savent pratiquer le vol stationnaire interrompu par d'impressionnantes accélérations en avant comme en arrière. Le défi pour cette photo fut de capter la fraction de seconde calme. Remarquez les deux haltères clairs (balanciers) qui servent à la stabilisation du vol chez les diptères. / Année 2020 |
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24 | Des yeux qui en disent long. Ah bon ? Le nombre de mâles chez les mantes serait en nette diminution ? J'ai pourtant partagé récemment un repas avec l'un d'entre eux, et j'en garde un délicieux souvenir. / Année 2021 |
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24 | Deuxième mini vague jaune . Petite, mais pas autant que ne l'évoque son nom, la Bugrane minuscule (Ononis minutissima) aime les garrigues où elle refleurit en ce moment. Comme les autres Ononis, ses feuilles ont trois folioles dentées et deux longues stipules qui restent un certain temps sur la tige lorsque la feuille tombe. Le calice est profondément découpé. / Année 2019 |
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24 | J'ai rarement vu autant de Piérides qu'en ce mois d'octobre. Aujourd'hui, alors que je prenais en photos les fleurs de la Diplotaxe fausse roquette (Diplotaxis erucoides) sur ma terrasse en vue d'une prochaine série de dessins, j'ai eu la visite surprise d'une femelle Piéride. Celle-ci n'a pas hésité à venir déposer quelques œufs sur les 3 feuilles des tiges coupées que j'avais conservées avec un verre d'eau. Je vous avais déjà montré un œuf pris en photo à l'extérieur, en voici donc un autre sous la binoculaire. Vous remarquerez à la base le liquide visqueux qui permet de coller la ponte bien droite en une fraction de seconde. / Année 2022 |
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24 | Fin de floraison. Le Garou (Daphne gnidium) fuit les dalles calcaires et s'épanouit où les sols sont meubles, sablonneux. Sa floraison qui démarre en mars repart après l'été pour s'arrêter définitivement en novembre. C'est le moment de lui rendre visite si vous êtes dans le Sud. / Année 2020 |
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25 | La Pâquerette d'automne (Bellis sylvestris) fait tout son possible pour être repérée par les rares pollinisateurs. Ligules bicolores et fleurs centrales jaunes, le succès garanti pour cette belle à la floraison tardive. / Année 2021 |
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25 | Portrait de la Piéride du réséda (ou Marbré-de-vert). Un plan serré sur un des Piéridés encore actif en ce mois d'octobre ici posé sur une ombelle de Séséli tortueux (Seseli tortuosum). / Année 2019 |
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25 | Six mois de croissance avant la chute. Lorsque la fleur femelle du chêne reçoit par le vent le pollen fécondant, une nouvelle phase démarre, celle du développement du fruit. Au cours de cette étape, gland et cupule vont, tous deux, se développer de leur côté. Après avoir longtemps protégé de ses écailles une grande partie du minuscule gland, la cupule s'élargit alors que le fruit s'accroit jusqu'à ne faire d'elle qu'un simple chapeau. Au dernier stade, le gland alourdi finit par se libérer de sa base et tombe au sol. / Année 2022 |
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25 | À la recherche du grand puceron des chênes. Je le dis souvent, c'est en suivant les prédateurs que l'on trouve de nouvelles espèces. Ici ce fut plutôt l'inverse. Les vols de guêpes dans le feuillage d'un chêne vert ont bien mené mon regard vers leurs proies, les grands pucerons du chêne (à venir), mais, au final, c'est en observant de près la photo de la guêpe que ce qui semblait être une Germanique (motifs de l'abdomen) était en fait une autre espèce. La tache noire qui interrompt la ligne jaune à l'arrière de l'oeil et le dessin (non visible sur cette photo) noir de la face sont typiques de la guêpe commune. Une future nouvelle fiche donc. / Année 2020 |
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26 | Le passage du chasseur. Elle se déplaçait au hasard au milieu du feuillage d'un Chêne vert et puis ce fut la rencontre avec l'objectif. Un regard curieux vers l'inconnu et puis la vie reprit son cours avec sa disparition, un saut plus tard. / Année 2021 |
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26 | Vieille mante religieuse. Elle porte à l'avant de son corps les cicatrices d'un temps accéléré. Six mois de vie. À l'arrière, c'est l'avenir, un abdomen gonflé par la ponte prochaine de son oothèque, forme de résistance au froid de ses œufs. / Année 2019 |
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26 | Nouvelle rencontre avec cette mouche aux pattes frangées façon Western (Trichopoda pictipennis). Elle est la terreur des punaises sur lesquelles elle vient pondre comme d'autres espèces de tachinidés dont nous avons déjà parlé il y a quelque temps. Vu le nombre de punaises invasives que je rencontre un peu partout y compris dans la portière de mon véhicule, elle a du pain sur la planche et n'a pas de souci à se faire pour sa descendance. / Année 2022 |
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26 | La saison des fruits. En automne quand le vent fait trembler et frotter les rameaux, le sol reçoit sa ration de fruits. Une offrande bienvenue, source d'énergie et de graisses pour un passage de l'hiver moins difficile. / Année 2020 |
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27 | Brume magique. Certains matins brumeux transforment totalement les milieux naturels en révélant des constructions que la journée laisse invisibles. Des centaines de toiles à l'architecture d'une complexité incroyable sont ainsi visibles ces matins-là. Elles n'ont pas la symétrie de celles des épeires, mais ce qui ressemble la journée à un simple enchevêtrement de fils devient une véritable architecture reproduite par chaque araignée avec incroyable régularité. Ces toiles qui ressemblent à des voiliers sont celles de la famille des Linyphiidés, mais vous trouverez d'autres formes pour d'autres groupes. / Année 2021 |
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27 | Fausse alerte. Humidité et douceur ont réveillé un bourgeon et une fleur de Ciste cotonneux (Cistus albidus) prévue pour avril 2020, aussi solitaire qu'inutile s'épanouit. / Année 2019 |
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27 | La Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) : la ponte et le début d'un cycle de vie sur le résineux. En été parmi les très nombreux papillons de nuit présents dans la pinède, une espèce va avoir un impact important sur ses arbres dominants. Un papillon terne qui, après l'accouplement, va aller déposer sa ponte autour de deux aiguilles. La femelle prend une précaution spéciale pour protéger ses œufs en les entourant d'une couverture écailleuse. Ainsi, au bout de quelques semaines, vont pouvoir naitre et sortir du fourreau des centaines de minuscules chenilles qui vivront ensemble dans un petit nid de soie collectif, le premier qui est repérable à ses nombreuses aiguilles mortes. Dans l'idéal, pour elles, l'hiver se passera dans un nid plus grand les abritant la journée alors qu'elles sortent la nuit manger les feuilles de l'arbre hôte. Au printemps c'est le grand départ pour une nouvelle vie, celle de papillon ailé. Elles quittent alors le pin en procession et vont chercher ensemble un endroit sous terre pour devenir chrysalide. C'est là qu'elles attendront de quelques semaines à 2-3 ans avant de devenir adultes. Cette histoire idéale peut bien sûr comporter quelques grains de sable et je vous en présenterai un demain. / Année 2022 |
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27 | Dicton improvisé du jour : "Il n'y a pas qu'à Pâque que Pâquerette fait fleurette". Au cœur d'un bel automne, il est temps de profiter du retour de ces jolis capitules et les apprécier sous d'autres angles. / Année 2020 |
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28 | Encore une fleur venue d'ailleurs qui prend lentement sa place dans la nature. Le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens ) serait venu chez nous au XIXe siècle sous forme de graines dans une cargaison de laine. Il s'est depuis répandu en Europe, lentement mais surement, en profitant des hommes et de leurs nombreux mouvements. / Année 2021 |
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28 | Derniers préparatifs avant le froid. La chenille du machaon (Papilio machaon) s'apprête à s'attacher à sa tige et se transforme en chrysalide, sa tenue d'hiver. / Année 2019 |
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28 | Ils s'appellent Villa brunnea, ressemblent à de grosses mouches, mais sont doués pour le vol stationnaire comme les autres membres de la famille des Bombyles (Bombyliidés). Si de nombreuses espèces se reconnaissent facilement avec leur longue trompe orientée vers l'avant, ce n'est pas le cas des Villas et ce n'est pas la seule différence. Chez les Bombyles (genre Bombylius), les femelles profitent d'un repérage au-dessus des nids d'abeilles sauvages, pour semer à la volée des œufs gluants. Introduits lors du rebouchage du nid, les œufs étrangers finiront par ruiner la ponte et la récolte de l'abeille. Les Villas quant à eux se sont spécialisés pour les papillons de nuit et leurs larves vont partir à la recherche de chenilles et de chrysalides cachées dans le sol. Villa brunnea est l'espèce qui sabote le cycle de vie des chenilles processionnaires du pin en partant à la recherche des lieux d'enfouissage. Sa descendance va ensuite parasiter les chrysalides cachées qui ne deviendront jamais des papillons. / Année 2022 |
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28 | Famille nombreuse. Il y a des forêts de chênes verts où il fait bon vivre pour les croqueurs de glands. Des arbres qui pour une raison inconnue portent une quantité incroyable de fruits. Voici un exemple de fécondité exceptionnelle. / Année 2020 |
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29 | Il n'a de rude que le bord de ses étroites feuilles, le reste est éclatant de couleurs comme si le printemps revenait nous faire un petit bonjour. L' Oeillet rude (Dianthus scaber) est comme ses cousins du genre, discret dans la nature, mais terriblement esthétique lorsqu'on se rapproche de ses fleurs. / Année 2021 |
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29 | Pour faire un Concombre d'âne (Ecballium elaterium) , prenez une fleur femelle avec un pistil aux stigmates déployés ... / Année 2019 |
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29 | Au royaume des croqueurs minuscules, les Altises font figure de malaimés. Il faut dire que leur nombre compense leur petite taille et, en famille, ils croquent sans relâche la feuille de vigne, celle de la mauve ou de tout autre végétal. Mais ne pensez pas qu'ils se contentent d'une quelconque feuille, au contraire, chaque espèce fait d'une plante ou d'une famille sa spécialité, son péché mignon et son plat unique. L'Altise rouge (Sphaeroderma rubidum) adore les Centaurées (Astéracées) et ce n'est pas une ascension de feuille qui décourage ses 6 pattes capables en plus de sauter. / Année 2022 |
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29 | À peine tombé déjà percé. Les habitants des glands commencent à sortir de leur abri et couvert. Par un trou ovale pour la chenille des Cydia et par une ouverture ronde pour la larve de balanin. Elles poursuivront leur cycle de vie dans le sol pour enfin en sortir métamorphosée pour une vie d'adulte au printemps ou un peu plus tard. / Année 2020 |
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30 | Imaginez qu'en quelques heures vous deviez, chaque jour, reconstruire un filet d'une surface équivalente à environ trente fois votre taille en longueur et vingt fois en largeur. Cela reviendrait, pour une personne de 1 m 80, à tisser près de 2000 m2 de corde suspendue dans le vide ! C'est ce que fait cette jeune épeire pour capturer quotidiennement ses proies. / Année 2021 |
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30 | Pour faire un concombre d'âne (Ecballium elaterium, ajoutez sur la même plante des fleurs mâles prêtes à délivrer leur pollen. Convoquez quelques pollinisateurs et le tour est joué ! / Année 2019 |
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30 | Il n'y a pas que les lézards qui grimpent aux murs, on y trouve également toute sorte d'araignées, mille-pattes ou insectes, y compris des chenilles ou des larves. Mon exploration du soir m'a permis d'assister au passage de la chenille de la Rave (Pieris rapae) dont les papillons volent en ce moment. Pour grimper, elle possède à la fois de vraies pattes à l'avant (3 paires indiquées en rose) et de fausses pattes servant de ventouses (5 paires au maximum chez les chenilles comme ici en bleu). Il existe plusieurs chenilles de Piérides ressemblant à celle-ci et c'est la discrète ligne longitudinale jaune sur le dos qui différencie l'espèce rapae. / Année 2022 |
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30 | Tromperie d'automne. La douceur et l'humidité font toujours perdre leurs repères à certains bourgeons qui déclenchent leur plan printanier. C'est le cas des chênes verts qui produisent de nouvelles feuilles, mais aussi d'autres plantes comme les Cornouillers (Cornouiller sanguin ici) qui, parfois, déclenche une nouvelle floraison. Une dernière chance d'observer ces fleurs printanières. / Année 2020 |
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31 | Une oreille sous le coude. On se représente souvent les insectes à notre image. Une tête avec deux yeux, deux oreilles, un nez et une bouche. La réalité est très différente. Ce Phanéroptère méridional (Phaneroptera nana) comme toutes les sauterelles n'a pas de nez, mais il sent par ses antennes. Pour écouter, il possède des orifices situés sur les pattes, une oreille sous chaque coude particulièrement visible chez cette espèce. / Année 2021 |
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31 | Parure d'hiver. La punaise de l'ajonc (Piezodorus lituratus) vire doucement au rouge, sa livrée hivernale qu'elle adopte pour se mettre à l'abri. / Année 2019 |
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31 | Sur le même mur qu'hier, recroquevillées, on pouvait trouver ce qui ressemblait énormément à des chenilles. Mais, une fois en mouvement, l'insecte dévoilait un détail l'expulsant immédiatement du groupe des papillons. Si les 3 paires de vraies pattes sont bien là, à l'arrière on est au-delà des 5 paires de fausses pattes au maximum présentes chez les chenilles. Notre insecte est une larve de Tenthrède. Elle n'a pas de petit nom sympa et s'appelle Abia sericea, les larves se nourrissent de feuilles de Scabieuses. L'adulte que je n'ai pas encore eu le plaisir de rencontrer, est un hyménoptère à la taille large, couleur bronze, comme illustré sur cette page / Année 2022 |
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31 | Avant le saut. Il y a des regards dont on ne se lasse jamais. Moins de 10 mm, mais tellement vivant, une fraction de seconde d'une petite vie d'araignée sauteuse figée par une photo. / Année 2020 |
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