01 | Enfin débusquée ! C'est peut-être la première année où je les retrouve adultes aussi tard. Les herbes particulièrement denses et hautes n'ont pas aidé et ses couleurs mimétiques encore moins. Dans ce décor, ma première Empuse pennée mâle de la saison. Photo prise d'assez loin pour vous montrer la difficulté que représente la découverte de cet insecte et encore, la plupart du temps elle se tient tête en bas dans les herbes. On la retrouvera pour une séance photo plus tard si le hasard me remet sur son chemin. / Année 2020 |
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01 | Dans la famille du trèfle et de la luzerne, les fleurs ont la même structure. En revanche, après la fécondation, les pistils si homogènes offrent de grandes surprises lorsqu'ils deviennent des gousses. C'est le moment d'en faire une collection ! / Année 2021 |
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01 | Métamorphoses. Vous aviez peut-être remarqué vers le milieu du mois de mai des toiles tissées sur les rameaux des fusains qui abritaient des chenilles au corps jaune clair ponctué de noir. N'ayant pas de photo du papillon j'avais attendu que des cocons apparaissent sur les rameaux pour en garder quelques-uns en espérant voir la suite. La suite s'est faite un peu attendre mais les papillons sont bien apparus. Voici à quoi ressemble le cycle de vie du Grand Hyponomeute du Fusain (Yponomeuta cagnagella). / Année 2022 |
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02 | L'été n'est pas très loin et les fleurs se font rares dans le Sud. Les Scabieuses prennent le relais des espèces printanières avec leurs capitules qui se dressent en infrutescence allongée à maturité. / Année 2020 |
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02 | En juin, les herbes se garnissent d'étranges toiles, contenant chacune vers leur centre une petite sphère blanche. Ce sont les nurseries des araignées Pisaures admirables, des cages de fils de soie qui abritent le cocon puis les jeunes araignées. La mère n'est jamais loin, les prédateurs non plus. Plus d'un animal aimerait passer la barrière protectrice pour un bon repas. / Année 2021 |
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02 | Lorsque le vieux Flambé (Iphiclides podalirius) se pose sur un buisson et reste immobile, difficile de ne pas s'en approcher pour une énième photo de lui. Restant immobile après plusieurs approches, c'est d'un peu plus près qu'il fut possible de le prendre. Seul handicap de la prise de vue, pas de trépied et un léger vent rendant plus aléatoire la mise au point. / Année 2022 |
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03 | La Pisaure et ses petits. Le temps de reprendre des forces ne devrait plus tarder pour cette femelle Pisaure admirable qui vient de passer de nombreux jours à protéger son cocon puis la nurserie contenant les petites araignées. Les jeunes commencent à s'éloigner, leur dispersion suivra. / Année 2020 |
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03 | Une pelouse parfum vanille. Alors que les Orchis pyramidaux sont en plein boom, c'est un des cousins Anacamptis fragrans (l'Orchis parfumé) poussant localement dans certaines pelouses ou sous-bois qui s'est présenté à l'objectif. Un petit plaisir parfumé pour cette orchidée aux fleurs de taille moyenne et aux couleurs bien plus vives que le très proche Orchis punaise. / Année 2021 |
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03 | Le mois de juin nous offre peu de nouvelles floraisons alors, lorsque la Garance voyageuse (Rubia peregrina) sort ses petites étoiles vertes à 4, 5 ou 6 branches, il ne faut pas les rater. De cette plante vous remarquerez avant tout les petits crochets clairs bordant les feuilles et les tiges. Ils permettent à la plante de se fixer à la moindre fourrure ou sur le premier habit qui passe. Ainsi les tiges se fragmentent, se dispersent, emportant sur elles les fleurs aussi bien que fruits et leurs graines. C'est ainsi que la Garance voyage et repousse ailleurs. / Année 2022 |
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04 | La barbe du bouc. Orchidée unique par son labelle à la fois très long et enroulé sur lui-même. L'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) est en fleur en ce moment et il est aussi remarquable par son odeur de bouc. / Année 2020 |
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04 | Perce-oreille au sommet. Les perce-oreilles sont des insectes que l'on croise souvent par hasard. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Posé au sommet d'une tige fleurie, il nous rappelle qu'il est aussi capable de voler en sortant ses ailes pliées sous ses petits élytres. Les cerques à l'extrémité de l'abdomen sont bien arqués et portent des dents, c'est donc un mâle. / Année 2021 |
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04 | Le mois de juin nous offre peu de nouvelles floraisons alors, lorsque la Garance voyageuse (Rubia peregrina) sort ses petites étoiles vertes à 4, 5 ou 6 branches, il ne faut pas les rater. De cette plante vous remarquerez avant tout les petits crochets clairs bordant les feuilles et les tiges. Ils permettent à la plante de se fixer à la moindre fourrure ou sur le premier habit qui passe. Ainsi les tiges se fragmentent, se dispersent, emportant sur elles les fleurs aussi bien que fruits et leurs graines. C'est ainsi que la Garance voyage et repousse ailleurs. / Année 2022 |
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05 | Ailes orangées recto verso, en damier sur le dos, zébrées d'orange et ornées de lignes de taches noires au-dessous, les Mélitées orangées sont de sortie. Après une vie de chenille passée à croquer du plantain, les adultes volent au-dessus des pelouses pour boucler leur cycle de vie. / Année 2020 |
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05 | Et puisqu'on parlait d'eux il y a deux jours, voici les Orchis pyramidaux (Anacamptis pyramidalis), dont la pyramide peut en s'épanouissant se transformer en dôme. Les deux petites écailles claires vers le haut du labelle sont typiques de l'espèce. / Année 2021 |
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05 | La face cachée du Sylvain azuré (Limenitis reducta). Un grand papillon aux ailes noires tachées de blanc vole dans la pinède. Vous essayez de suivre sa trajectoire pour l'observer de plus près, mais, étrangement, il semble avoir disparu. Vous venez de vivre l'expérience d'un prédateur de papillons, celle d'un oiseau traquant sa petite proie à 4 ailes. Votre attention s'est concentrée sur les couleurs sombres, mais en une fraction de seconde, en dévoilant l'autre face de ses ailes, l'insecte a changé complètement d'allure. À présent c'est le papillon qui vous observe, bien plus coloré, mais moins visible à vos yeux. / Année 2022 |
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06 | Des fleurs jaunes se dressent au milieu des herbes portées par des rameaux qui semblent déjà secs. L'Immortelle, fleur de juin, est très appréciée des pollinisateurs. Ses capitules serrés offrent une belle piste d'atterrissage pour les papillons et autres insectes et le nectar est abondant. Ces capitules deviendront des inflorescences à peine plus grandes et sans fioritures (pas de parachutes de soies comme les pissenlits de leur famille). Elle restera ainsi dans le même état pendant de longues semaines, comme une immortelle. / Année 2020 |
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06 | Portrait d'un chasseur. Antennes allongées, en forme de plumes (pennées), le mâle de l'Empuse pennée m'observe avant de poursuivre sa journée de prédateur. A l'affut sur une Immortelle d'Italie, c'est tête en bas qu'il est le plus discret, le plus efficace sans doute aussi car son corps et ses couleurs le fondent dans le décor des tiges entremêlées de la plante. C'est là qu'il chassera l'abeille venue butiner ou les criquets de passage. / Année 2021 |
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06 | Vies liées (récit d'une observation). Dans la nature, certaines espèces butineuses peuvent dépendre de la présence d'une famille de fleurs particulière, les chenilles sont aussi très souvent dépendantes d'une espèce de plante. Parmi les herbes hautes, là où les criquets viennent se nourrir et se reproduire, vous rencontrerez facilement en ce moment, posés sur les capitules de scabieuses, des coléoptères au corps noir allongé, et aux élytres noirs à bandes brun-orangé dont la vie dépend de celle des orthoptères. Ce sont les Mylabres inconstants (Mylabris variabilis) ou Mylabres variables. Sur les fleurs, la femelle Mylabre prend des forces en attendant le moment où elle partira à la recherche du trésor. Le moment venu, elle décolle et délaisse les fleurs pour se poser au sol. Sur le bord du chemin, elle a trouvé l'endroit idéal. La terre y est sèche, relativement meuble avec de nombreux petits cailloux, mais elle sait que le sous-sol abrite les œufs d'un criquet. C'est là qu'elle commence à agiter ses deux pattes avant, aussi fines que les poils d'un petit pinceau. L'insecte balaie une zone de quelques millimètres carrés puis commence à creuser en utilisant ses mandibules. Pendant 20 minutes, elle creuse et puis s'arrête, se déplace de quelques centimètres puis retourne à son petit creux. Un peu plus tard, elle arrête à nouveau, se déplace, explore le terrain proche. Elle décide alors de démarrer un nouveau trou avec la même technique. Pendant plus d'une heure, elle va mettre toute son énergie dans l'ouverture d'une galerie verticale. Elle découpe de ses mandibules un orifice circulaire, évacue les déblais avec ses pattes. Lorsque le creux devient profond, elle écarte sa deuxième paire de pattes pour qu'elles retiennent son corps d'une glissade. Pendant toute cette opération, elle reçoit la visite de fourmis noires qui paraissent presque curieuses (j'oserai même dire "amusées" par la technique de creusement). Là où cela se complique, c'est quand une petite fourmi jaune qui pense avoir trouvé une proie à découper commence à mordre les pattes du Mylabre. Voyant que la fourmi ne lâche pas le morceau, je décide d'intervenir afin de pouvoir assister à la scène jusqu'à sa fin. Une fois la cavité circulaire assez profonde, la femelle se retourne et y plonge l'extrémité de son abdomen. En quelques minutes elle va déposer des œufs jaunes, allongés d'environ 2 mm de long. De temps en temps, quand elle sent que les œufs s'entassent, elle les déplace afin de mieux les répartir en faisant des mouvements circulaires avec la pointe de l'abdomen. Une fois la ponte terminée, elle se tourne à nouveau et rebouche l'orifice en balayant avec ses pattes et en déplaçant la terre de ses mandibules. L'opération aura duré près de deux heures. De ses œufs naitront des larves qui n'auront plus qu'à se nourrir de la ponte du criquet et le cycle pourra recommencer. / Année 2022 |
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07 | Face à face avec une petite libellule, le Sympétrum méridional posé sur une tige sèche en fin de journée dans une pelouse près d'un canal. L'approche de ces libellules est rendue facile par leur habitude de venir se poser plusieurs fois sur le même support. Une fois le photographe accepté, il ne reste plus qu'à prendre la photo. / Année 2020 |
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07 | On parle régulièrement sur cette page d'insectes parasites d'autres espèces. Chez les plantes il existe l'équivalent avec, en ce moment, l'Orobanche du lierre, une plante sans feuilles, donc incapable de réaliser sa photosynthèse. Son "truc" consiste à brancher ses racines sur celle de la plante hôte. Elle peut ensuite détourner à son profit la sève sucrée produite par celle-ci. Une sorte de perfusion permanente lui procurant tous les éléments nécessaires à sa croissance et sa floraison. Il existe de nombreuses espèces d'orobanches capables chacune de parasiter un nombre plus ou moins varié de plantes. / Année 2021 |
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07 | Avec leurs capitules dressés aux fleurs riches en nectar, les Scabieuses maritimes (Scabiosa atropurpurea) sont de bons lieux d'observations des papillons à toute heure de la journée. Cette inflorescence fut choisie par le Fluoré (Colias alfacariensis), un proche du Souci qui s'en différencie par une teinte orangée (et non blanche) dans la zone de l'aile antérieure où se situe la grande tache noire. / Année 2022 |
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08 | À peine deux mois d'existence et déjà tant d'agressions ont marqué son feuillage. Illustration d'une des facettes de la difficile vie d'un végétal pour qui la feuille est l'élément vital de sa survie. / Année 2020 |
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08 | La terreur des mouches ... mortes. De nouveau un insecte plaisant à rencontrer même si, avec son abdomen en forme de dard et son long rostre on aurait tendance à se méfier de lui, son nom de Mouche-scorpion n'arrangeant rien. Pour commencer le "dard" n'en est pas un, il constitue simplement l'organe permettant l'accouplement et n'est présent que chez le mâle. Ensuite l'insecte ne dépasse pas 2 cm. Ce drôle d'insecte se nourrit essentiellement de mouches mortes que les toiles d'araignées délaissées lui procurent. / Année 2021 |
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08 | L'Arbre de Judée (Cercis siliquastrum). Après les fleurs, les gousses. / Année 2022 |
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09 | Un temps d'avance. Avant que les cigales n'envahissent l'espace sonore, les journées sont rythmées au son du chant des Grandes Sauterelles vertes mâles. Ici une femelle, silencieuse reconnaissable à son oviscapte à l'extrémité de l'abdomen. Un sabre inoffensif qui ne servira qu'à enfouir ses oeufs. / Année 2020 |
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09 | Elle est aussi délicate que discrète avec des folioles d'une grande finesse et des vrilles ramifiées prêtes à s'enrouler au premier support venu. Ses fleurs typiques de la famille des Fabacées sont légèrement striées de rouge et leur forme nous rappelle qu'il fut une époque où ces plantes étaient appelées des Papillon(acée)s. Les Gesses annuelles (Lathyrus annuus) sont en fleurs, à vous de les trouver. / Année 2021 |
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09 | Lorsque pullulent les mouches et éristales en tout genre, il est fréquent de rencontrer, dans les milieux ouverts, les Asiles. Ces diptères trapus aux longues pattes velues et à l'abdomen allongé sont d'excellents chasseurs en vol. Gare aux proies qui se font capturer par ces géants, coincées entre les pattes et immédiatement harponnées d'un coup de trompe, celles-ci n'en réchappent pas, comme cette mouche. / Année 2022 |
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10 | La découverte, une question d'angle et de profondeur d'observation. |
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10 | Artisanat local. C'est le temps de la construction et de l'agrandissement des nids chez les guêpes. Pour ceci, les ouvrières cherchent les tiges et les bois friables et, sur place, elles grattent de leurs mandibules pour extraire les fibres. À cette matière première broyée est ajoutée la salive afin que le tout devienne une pâte à papier prête à l'emploi que l'insecte transportera jusqu'au nid. Malaxée, étalée, façonnée, chaque portion sera utile pour réaliser l'ouvrage final témoin d'un savoir-faire inscrit dans les gènes. / Année 2021 |
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10 | Le printemps est terminé bien avant la date dans le Midi ; les herbes jaunissent, les premières cigales chantent et les insectes qui occupaient les airs en début de mois, ont bouclé leurs cycles. Parmi eux, souvenez-vous des ascalaphes, ces chasseurs à l'allure de papillon et de libellules. Ils ont depuis laissé leurs pontes alignées sur des tiges et ces dernières ont donné naissance à des larves qui chassent au sol. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu dans la nature. Si les prédateurs régulent les populations de leurs proies plus petites. Cette influence du plus grand sur le petit peut s'inverser. La ponte déposée de la femelle ascalaphe peut être parasitée par de minuscules guêpes. Ces insectes dépassant à peine le millimètre contrôlent, à leur tour, les effectifs des Ascalaphes. / Année 2022 |
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11 | Dépendance. |
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11 | Pour attirer les pollinisateurs, elle déroule jour après jour la crosse de son inflorescence pendant que, dans les anciennes fleurs, les pistils se transforment en quatre petits fruits accolés que les fourmis viendront chercher. La chaine de transformations va se poursuivre de l'extérieur vers la tige jusqu'aux dernières corolles avant que l'été ne transforme le tout en un ensemble dont les poils piquants vaudront à la plante son nom de Vipérine (Echium vulgare). / Année 2021 |
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11 | Les papillons ont pour particularité de posséder deux paires d'ailes couvertes d'écailles. On les divise encore couramment en deux groupes : les papillons de jour (sous-ordre des Rhopalocères) et les papillons de nuit (Hétérocères). En pratique, les premiers, peu nombreux, aux antennes en massue, ont des couleurs souvent vives et les autres, comptant beaucoup plus d'espèces, sont ternes, gris ou marron et leurs antennes sont différentes. Le souci de cette classification est que les caractères qui la définissent ne correspondent pas toujours à une période d'activité. Pour faire simple, il existe de nombreux Hétérocères diurnes ou nocturnes et quelques rares Rhopalocères nocturnes. Aujourd'hui, les papillons aux antennes en massue sont classés dans la superfamille des Papilionoidae (qui correspond donc aux anciens Rhopalocères). Par contre, les Hétérocères ne correspondent plus à rien. Les anciens papillons de nuit ont été dispersés en de nombreuses super-familles. Parmi ces dernières ont trouvera des papillons à activité nocturne, crépusculaire ou diurne, ce critère n'activité n'étant plus pertinent pour ranger les espèces. En illustration, la Brocatelle d'or (Camptogramma bilineata). Ce joli papillon que l'on peut rencontrer la journée est l'exemple typique des failles qui existaient dans l'ancienne classification. Ses antennes ne sont pas en massue pourtant, il porte des couleurs vives, et il est à la fois nocturne et diurne ! / Année 2022 |
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12 | Tête rouge. Dernières touches de rouge avant que tout ne soit sec dans les pelouses. L'Ail à tête ronde, le petit ail du mois de juin est en pleine floraison dans le Midi. / Année 2020 |
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12 | Celle-ci vous la croiserez forcément un jour, à l'affut sur une fleur ou en plein repas, une proie plus grosse qu'elle maintenue entre ses crochets puissants. L'Araignée-lynx (Oxyopes heterophthalmus) possède sa propre famille (Oxyopidés) et se reconnait facilement aux motifs de son abdomen avec, entre autres, vers le haut deux lignes séparées en Y doublées d'un V plus foncé. / Année 2021 |
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12 | Les œufs-surprise du Térébinthe. Après les œufs d'Ascalaphes parasités par de minuscules guêpes, une nouvelle ponte mystère s'offre à nous. Ceux-ci sont encore plus petits et sphériques. Six millimètres représentant la longueur totale du dépôt, les œufs font à peu près 0.7 mm de diamètre. Seule donnée supplémentaire, la feuille est celle du Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus) qui, lui-même, porte des galles provoquées par des pucerons. Serait-ce de futurs pucerons ou leurs prédateurs ? Une nouvelle affaire à suivre. / Année 2022 |
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13 | Si cette femelle Mylabre est présente dans les pelouses sèches en ce moment, ce n'est pas un hasard; La première explication est qu'elle est sortie de la terre de ce milieu et la seconde est qu'elle vit en compagnie de criquets et cherchera leur ponte pour y déposer la sienne. Le Mylabre inconstant (Mylabris variabilis) vit ainsi, en parasitant les oeufs de criquets pour se développer. / Année 2020 |
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13 | L'été approche, les Carottes sauvages dressent leurs tiges et préparent lentement leurs ombelles. Lorsque les herbes autour d'elles auront fini leur cycle, la plante entrera en jeu et prendra le relais pour offrir de nouveaux espaces de restauration aux pollinisateurs. / Année 2021 |
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13 | C'est la meilleure pour nous griffer avec ses aiguillons acérés et pour repousser un peu partout où elle a réussi à s'installer. Pour se faire pardonner, en fin d'été, elle nous régale de ses mûres. La Ronce à feuilles d'orme (Rubus ulmifolius) est en fleurs, l'étape indispensable avant nos desserts sucrés. / Année 2022 |
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14 | Dans la nature, il y a des fleurs qui attirent le regard et nous séduisent par leur forme ou leur couleur et puis il y en a d'autres, très petites, qui dévoilent leur beauté que sous une bonne loupe. Les fleurs de la Molène sinuée entrent dans une troisième catégorie. Assez grandes, étalées sur des tiges dressées ou serrées le long d'un axe, elles sont jaunes, portées par une plante vert clair qui les met peu en valeur. C'est en s'approchant de l'une d'elles que vous découvrirez des étamines magnifiques habillées de fourrure rose. / Année 2020 |
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14 | À force de parler d'abeilles sauvages, on en oublie notre espèce la plus connue, numéro 1 des fournisseuses de miel. Ça tombe bien, car, en échange d'une future photo à la une, j'ai trouvé une nouvelle assistante qui a accepté de me tenir l'insecte. Quand je parle de numéro 1, vous remarquerez que cette place est à jamais inscrite sur ses ailes et elle est bien la seule à la porter. Un petit hommage bien mérité à l'Abeille mellifère (Apis melllifera) et un petit détail qui permet de la distinguer. / Année 2021 |
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14 | Embouteillage de gros pucerons du noyer (Panaphis juglandis) sur l'autoroute de la sève ? Chez ces insectes piqueurs, le choix de la nervure principale de la feuille du noyer est une priorité ce qui facilite grandement la vie des fourmis qui restent en leur compagnie. Le petit troupeau, branché sur la grande canalisation, distribue en échange à leur garde du corps un délicieux miellat. / Année 2022 |
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15 | Aujourd'hui, un joli papillon aux ailes en damier côté dorsal associé à un motif caractéristique sur l'aile postérieure du côté opposé. Voici le Demi-Deuil (Melanargia galathea), une des rencontres à faire au mois de juin. / Année 2020 |
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15 | La fleur explosive. Voici sans doute une des fleurs les moins sympathiques pour ses visiteurs. Entièrement fermée, mais exhalant un parfum suave de nectar, elle demande à ses "clients" de forcer l'entrée en poussant vers le bas sur la partie centrale allongée et pointue, la carène. Ce qu'ignorent les insectes, c'est qu'à l'intérieur de cette pièce florale se trouvent un pistil crochu et des étamines aux sacs déjà ouverts. Ces deux pièces ont une forme normalement courbée comme un hameçon, mais la cloison de la carène les contraint à rester bloqués en position horizontale. En poussant, le pollinisateur provoque l'ouverture de la carène et la sortie brutale de l'ensemble des éléments cachés qui prennent brutalement leur forme courbée. Un coup de pistil violent et la propulsion du pollen des étamines sont la réaction de la fleur que subit l'insecte avant de pouvoir profiter du nectar. Le Spartier (Spartium junceum) est ainsi une sorte de fleur explosive que seuls les gros insectes peuvent déclencher. Essayez de pousser une carène fermée, vous comprendrez mieux le mécanisme. / Année 2021 |
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15 | Chez les Azurés, les mâles ont le dos des ailes bleu et les femelles sont marrons. Cet Azuré commun (Polyommatus icarus), bien que nous offrant son profil, laisse apparaitre des écailles bleues ; il s'agit donc d'un mâle, un individu déjà âgé si on en croit l'état de ses ailes. / Année 2022 |
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16 | Envahissante, agressive par ses aiguillons, douce par ses mûres, la Ronce à feuilles d'orme est en fleurs pour le grand plaisir de ses butineurs. / Année 2020 |
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16 | Lui aussi est immanquable, la tête souvent tournée côté épi pour se nourrir des graines. Il ne lui manque qu'un petit nom sympathique pour devenir commun, à défaut, on se contentera de Enicopus pilosus. Comme vous pouvez le deviner, la pilosité dressée de ses élytres est caractéristique. / Année 2021 |
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16 | Aujourd'hui, portrait d'une petite plante discrète qui fleurit actuellement dans le sous-bois des pinèdes et chênaies. Ses feuilles aux dents profondes régulièrement disposées sont à l'origine de son nom commun la Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys). Dans la famille des Lamiacées dont un des caractères principaux de reconnaissance florale est la présence d'une lèvre supérieure couvrant étamines et style, le genre Teucrium est un original puisqu'il en est dépourvu. C'est donc en quelque sorte la version "cabriolet" des lamiacées. / Année 2022 |
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17 | Mi-juin, la saison des cigales démarre ! Pas évident à retrouver tellement leur chant répété par de nombreux individus brouille les pistes. Ici, un des chanteurs, repéré sur une tige, une Cigale noire en plein concerto. / Année 2020 |
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17 | Chacun arbore fièrement ses belles fleurs à cinq pétales et sa multitude d'étamines entourant un drôle de pistil semblant incomplet (son ovaire est dissimulé en dessous). Les Églantiers sont en fleurs depuis quelque temps et autant vous dire que leur distinction n'est pas facile. Chez ces rosiers sauvages, tout compte pour séparer les espèces. De la fleur au fruit en passant par la feuille et les aiguillons, tous les détails sont importants. Avec des fleurs blanches, de forts aiguillons et des feuilles portant en dessous de petites glandes rouges, l'Églantier agreste (Rosa agrestis) fait partie des exceptions faciles à déterminer. / Année 2021 |
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17 | Elle a dû passer sa jeunesse à croquer les fines feuilles de la Badasse (Lotus dorycnium) avant de s'enfermer dans un cocon en forme de navette pour sa métamorphose finale. La Zygène d'Occitanie (Zygaena occitanica) est une espèce facile à reconnaitre avec ses taches rouges bordées de blanc et sa grande parenthèse blanche sur fond sombre. La voici adulte profitant du nectar de Scabieuse maritime. / Année 2022 |
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18 | Coccinelle asiatique De la pupe à l'émergence, les coccinelles asiatiques sont localement très répandues dans la nature et elles sont beaucoup plus voraces que leurs cousines européennes. / Année 2020 |
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18 | Chez plusieurs familles d'insectes, la détermination des espèces présente une double difficulté comme chez les Odonates où les deux sexes ont souvent des couleurs et des motifs différents. Retenir le nom d'un animal lorsque celui-ci n'a rien à voir avec la réalité est un défi supplémentaire. Exemple du jour : cette libellule, femelle de l'Orthetrum bleuissant qui, comme vous pouvez le constater, n'a pas une trace d'azur sur son corps. / Année 2021 |
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18 | Par ces temps de grosses chaleurs, il est plus prudent d'avoir toujours avec soi un peu d'eau. L'araignée Mangora acalypha, porte, pour sa part, un motif en forme de petite bouteille sur l'abdomen, ce qui permet de la distinguer facilement et la nommer Mangora petite bouteille. / Année 2022 |
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19 | Grande fleur, grand pollinisateur C'est la fleur la plus visible au bord des chemins forestiers, rose, grande et réunie en grappe fournie. Même les feuilles, composées de deux folioles et d'une vrille sont grandes. Le pois de senteur (Lathyrus latifolius) attire les abeilles charpentières. / Année 2020 |
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19 | Émergence d'un Gomphe. Sous le chant des cigales, ce Gomphe mâle dont on distingue la famille à ses ailes étalées au repos et à ses yeux nettement séparés vient de sortir de sa dernière enveloppe larvaire. Il va démarrer une nouvelle vie aérienne dont le point ultime sera la rencontre d'une femelle. Comme la cigale il aura passé le plus long de son existence sans ailes, mais dans un milieu différent, le ruisseau. / Année 2022 |
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20 | C'est la surprise de la mi-juin, les pluies récentes ont relancé certaines floraisons comme celle du Ciste cotonneux. Moins vigoureuse, moins colorée, c'est la dernière vague avant l'été. La saison aura été exceptionnelle pour ces buissons puisqu'il a été possible de trouver des fleurs sur certains pieds (une ou deux, parfois seulement) de novembre à juin. La production de graines aura donc été exceptionnelle. / Année 2020 |
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20 | L'endroit préféré du Silène Pendant que les cigales chantent et font des va-et-vient le long des écorces de pins, les Silènes restent immobiles, parfaitement camouflés après quelques gorgées de nectar. De nombreux papillons, surtout de nuit, choisissent les écorces pour abris, celui-ci est un voleur diurne. / Année 2020 |
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20 | Il reste peu de plantes en fleur dans le Sud, mais cela n'empêche pas d'en trouver des belles comme celles de la Centaurée perfoliée. Une Centaurée trompeuse puisque, malgré son nom, elle n'appartient ni à la famille des Astéracées et encore moins au genre Centaurea. Une jolie plante au nombre de pétales original. / Année 2021 |
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20 | Vous les rencontrerez sur les fleurs, leur tête équipée de longues antennes au premier article plus épais. De près vous remarquerez leurs yeux, réniformes dont un bord semble avoir été repoussé par l'insertion des antennes. Les longicornes sont une famille de coléoptères facile à reconnaitre, mais pour leur donner un nom d'espèce cela peut être une tout autre affaire. Comme pour bien d'autres familles, connaitre les détails et surtout les avoir saisis sur les photos sont essentiels pour qui veut emprunter les chemins des clés de déterminations. Les formes, les couleurs, tout peut avoir son importance et si vous tentez l'aventure, n'oubliez pas de prendre une photo de dos et de profil. Chez le Sténoptère roux (Stenopterus rufus ), les cuisses sont en forme de gourdin, les postérieures sont rousses et les deux autres sont en grande partie noires. L'abdomen noir rayé de blanc est également une constante comme la tête et le dos du thorax noirs. Autre subtilité de l'espèce, ses antennes sont d'abord noires (le premier article) puis bicolores (les 3 suivants) et enfin rousses. / Année 2022 |
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21 | La punaise, la mouche et les humains Il s'appelle Pentatome méridional, c'est une punaise qui sait, comme ses congénères, se faire respecter par son odeur. La recherche "punaise" sur internet, mènera aux sujets "invasion" et 'comment s'en débarrasser" pourtant ce Carpocoris mediterraneus n'a jamais quitté sa nature pour envahir un quelconque territoire et mérite comme le papillon ou la mésange de vivre. On pourrait arriver aux mêmes constatations pour la Tachinaire, une mouche poilue qui fait du bruit quand elle vole. Il est désespérant de voir à quel point les humains se sont autoproclamés les grands régulateurs de la nature. Comme si, sans eux tout serait déréglé. Vous avez remarqué le petit point clair sur la punaise ? C'est un œuf de diptère, surement de Tachinaire. Il a été collé ici par la fameuse mouche poilue et sa larve va condamner la punaise en servant de nourriture et d'abri à la jeune mouche. La Tachinaire régule les populations de punaises et d'autres espèces font de même avec elle. La Nature n'a pas besoin d'autre intervention. / Année 2020 |
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21 | C'est officiel, nous sommes en été et voici la plante parfaite pour cette occasion : la Centaurée du solstice ! Une vraie Centaurée ( Centaurea solstitialis) aux capitules équipés de bractées très longuement épineuses. Un vrai petit soleil vu de haut. / Année 2021 |
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21 | Boire de la sève sucrée est une des principales occupations de la cigale au cours de sa vie. Pour extraire le précieux liquide, elle enfonce son rostre à travers les écorces et, tel un moustique géant, aspire le "sang de l'arbre". Ces yeux clairs sont ceux de la Cigale grise (Cicada orni), la plus commune de nos espèces et la plus facile à approcher lorsqu'elle ne choisit pas un arbre trop grand. / Année 2022 |
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22 | Devinette du jour : voici un agrion qui porte bien son nom. Quel est son nom ? : La réponse sur la page Facebook du site. / Année 2020 |
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22 | Enfin quelques papillons à se mettre sous l'objectif. Ce premier de la semaine, le Souci (Colias croceus), est l'exemple parfait de l'insecte qui ne se laisse presque jamais approcher. La plupart de mes clichés ont été pris de loin sauf celui-ci. Après de nombreuses tentatives, il a fini par accepter ma présence et se laisser tirer le profil posé sur un Ciste cotonneux. / Année 2021 |
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22 | Ils sont méconnaissables, leurs feuilles presque entièrement déshydratées. Malgré leurs multiples caractères adaptatifs à la sécheresse, leur état correspond à celui d'une fin d'été classique. Mais ce qui d'habitude n'est qu'une question de semaines avant que la pluie leur redonne vie, semble cette année être un chemin sans fin. Si l'eau ne revient pas, le Ciste cotonneux (Cistus albidus) est prêt à mourir. Pour lui, l'essentiel est fait, les capsules mûres contiennent assez de graines pour amorcer une nouvelle génération de buissons. / Année 2022 |
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23 | Jour de grand vent, navigation difficile pour les papillons et beaucoup de pollinisateurs. L'Œdémère noble (femelle) se retrouve seul sur un Pigamon des rives avec une montagne de pollen à déguster. Chez cette espèce les mâles ont de grosses "cuisses" ce qui a valu le nom de Cycliste maillot-vert à cette espèce. / Année 2020 |
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23 | Dans la même famille que le Souci d'hier, la Piéride du réséda (Pontia daplidice) qui se reconnait, elle aussi, aux motifs de ses ailes qui, pour ma part, me font penser à des Mickeys verts pour ceux du bord. / Année 2021 |
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23 | Souvent mal aimé, le peuple des piqueurs de sève est extraordinairement riche en formes et en couleurs. Le Demi-diable (Centrotus cornutus) en fait partie. Ses ailes sont disposées à la manière de celles d'une cigale, mais le reste du corps est très particulier avec un thorax dont le dos est orné latéralement par deux longues pointes et se termine en une sorte de queue de cheval. / Année 2022 |
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24 | Fin juin. Les lavandes sont en fleurs et le moment est venu d'en explorer leurs visiteurs. Butineurs, dormeurs ou chasseurs sont à rechercher du matin au soir. / Année 2020 |
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24 | On ne va quand même pas passer juin sans la photo de l'insecte qui fait basculer le printemps vers l'été dans le Sud. La Cigale, ici la plébéienne. Celle-ci n'a pas d'opercules visibles sous l'abdomen, elle ne chantera donc pas ce qui est normal, car c'est une femelle. / Année 2021 |
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24 | Il y a plusieurs façons de siroter le nectar des scabieuses, le Citron de Provence (Gonepteryx cleopatra) se pose sur le côté du capitule et de sa longue trompe va explorer chacune de ses fleurs en ne bougeant que la tête. Une façon très efficace de faire le plein d'énergie sans rien dépenser. / Année 2022 |
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25 | Ce n’est pas tous les jours qu'on la rencontre sur la plante qui lui a donné une partie de son nom. Cliché obligatoire pour cette Ephippigère des vignes, une grosse sauterelle sans ailes avec de longues pattes et une "selle" sur le dos. / Année 2020 |
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25 | Vous les trouverez avec une bonne taille sur les Euphorbes mangées, tantôt rouge orangé ou jaunes. La petite queue suffira à faire d'elles des chenilles de Sphinx et la plante hôte ainsi que les motifs vous fourniront le reste de l'identification. Les chenilles du Sphinx de l'Euphorbe sont dans les pelouses et garrigues peuplées de leurs plantes préférées, les Euphorbes. / Année 2021 |
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25 | Les scabieuses sont décidément très appréciées des insectes, celle-ci offre un repas à la Melitée orangée (Melitaea didyma). Ce joli papillon, dont la chenille se nourrit de feuilles de plantains et d'autres herbacées, se reconnait, ailes fermées, à ses deux bandes orange reliées par un petit pont qui forme, au final, un T penché. Ce qui nous donne pour la mémoire Méli- T orangé -e. / Année 2022 |
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26 | Citron (de Provence) et lavande s'accordent très bien. Du nectar contre un transport de pollen est la recette idéale. / Année 2020 |
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26 | Pendant ce temps, jour après jour, millimètre par millimètre, les jeunes Épeires diadèmes grandissent en respectant les règles géométriques de la construction de toile de leur famille. Celle-ci ne faisait que quelques millimètres, mais sa toile était la copie conforme de celle des adultes, bien géométrique et efficace pour la capture de proies adaptées à sa petite taille. / Année 2021 |
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26 | Quel plaisir de découvrir sur la Scabieuse maritime, une nouvelle Zygène ! Celle-ci possède un abdomen ceinturé de rouge, plusieurs taches rouges allongées sur les ailes ainsi qu'une zone relativement transparente vers leur extrémité. Il s'agit de la Zygène du panicaut (Zygaena sarpedon), une plante hôte que l'on reverra bientôt. / Année 2022 |
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27 | Un abdomen orange foncé avec un motif en forme de feuille dont le deuxième lobe est le plus large. Voici l'Épeire armide une cousine de l'Épeire fougère (qui elle à le premier lobe plus large que les autres). / Année 2020 |
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27 | C'est le bulletin astro illustré du jour, quand le Capricorne croise la Centaurée du solstice. Pour être plus terre à terre, celui-ci est un Purpuricène du chêne vert, un ancien squatter de l'Yeuse. / Année 2021 |
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27 | Le bon client. Après avoir atterri en catastrophe suite à sa chute du feuillage d'un arbre et avoir pris en tenaille le doigt de l'imprudent qui l'avait capturé, il a finalement la séance photo. Le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus), superbe coléoptère que je n'avais plus croisé depuis des années, s'est prêté facilement à l'exercice. Chez lui, aucune envie de faire passer pour mort, recroquevillé sur lui-même comme ses cousins Scarabéidés. En tapotant sur sa tête, il n'a pas hésité à se dresser pour rester immobile, dressé sur ses pattes, les mandibules vers le ciel. Cette facilité à poser m'a, du coup, fait douter sur la "naturalitédes nombreux clichés de lui, censés montrer les combats entre deux mâles. / Année 2022 |
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28 | Celle-ci n'a pas attendu les fleurs pour apprécier la lavande. L'Arime marginée y a passé sa vie sa vie de larve et laissera ses œufs quelque part sur la plante pour une nouvelle génération. / Année 2020 |
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28 | Au moment où les Pisaures admirables laissent leurs descendances dans les cocons blancs entourés d'une cage de soie, ne passez pas à côté des abris d'amour des Chiracanthes nourrices, un peu plus haut, dans les herbes pliées. C'est ici que monsieur rencontre madame et que les enfants seront élevés. Comme vous pouvez le constater, le mâle à des chélicères qui vous feront passer l'envie d'ouvrir l'abri. / Année 2021 |
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28 | Après le Lucane, une autre rencontre exceptionnelle dans la hêtraie de la Sainte-Baume : la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina). Il m'avait fallu une vie pour en voir 3 et ce jour-là ce sont huit individus qui croisèrent mon chemin. Ce longicorne protégé a besoin, pour se développer, de passer quelques années dans le bois d'un hêtre mort. Celui-ci ne doit pas être trop pourri, ce qui complique un peu les choses. Difficile de dresser une conclusion à partir d'une seule journée d'observation, mais cette inhabituelle abondance de Lucanes et Rosalies dans une forêt de hêtres subissant de plein fouet le réchauffement climatique n'est peut-être pas une si bonne nouvelle, mais plutôt le signe que cette forêt dépérit. / Année 2022 |
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29 | Autre couleur, autre parfum, mais même succès que la lavande, le Mélilot blanc est une autre source de nectar en ce début d'été dans le Sud. On le trouve dans les champs et au bord des cours d'eau. / Année 2020 |
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29 | J'ai trouvé la véritable araignée Spiderman ! Cette petite araignée (3-5 mm sans les pattes) s'est invitée sur un mur et elle m'a immédiatement attirée par sa forme ronde, ses pattes annelées et ses jolis motifs. Forcément quand on est aussi originale on doit pouvoir permettre une identification facile, mais ce ne fut malheureusement pas le cas malgré de multiples recherches aux mots-clés variés. Finalement c'est un document consacré aux araignées sans toiles de la région PACA qui a permis de lui donner un nom : Scytodes thoracica , l’Araignée cracheuse ! Eh bien oui, on peut aussi trouver des sujets originaux à domicile et celle-ci l'est vraiment. Elle chasse à la manière de Spiderman, envoyant une toile gluante et toxique sur ses proies après s'en être approchée suffisamment. Je vous laisse en lien un article dans lequel un dessin illustre parfaitement la technique de chasse: https://ednieuw.home.xs4all.nl/Spiders/Scytodidae/Scytodidae.htm" target='_blank' / Année 2021 |
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29 | Les détails de la lavande. On reconnait facilement les fleurs de lavande, mais certaines "imitations" comme l'ornementale fausse Lavande Afghane (Perovskia) peuvent prêter à confusion alors voici un résumé de ce qui fait d'une plante une Lavandula. Pour commencer, la lavande appartient à la famille des Lamiacées dont les feuilles sont toujours opposées sur les tiges et aux fleurs à la corolle soudée se terminant par deux lèvres ou par deux ensembles de 3 et 2 lobes. Les fleurs sont disposées en épis ou en verticilles. Membres de cette famille, les Lavandes présentent tous les caractères précédents. Elles se distinguent des autres genres par leur calice sillonné de 13 nervures et prolongé d'un côté par un petit appendice. Après la chute de la corolle, cet appendice referme le calice pour protéger les futurs fruits. |
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30 | Muret surprise. Un muret peut accueillir des plantes comme les Orpins mais pas seulement, voici la photo qui vous convaincra de ne pas trop envoyer vos mains entre les pierres d'un petit mur même lorsqu'il se trouve dans une rue de village. Pour la petite histoire, dérangé, l'animal a sorti immédiatement la tête et s'est ensuite enfoncé entre les pierres. Après coup, un zoom sur les écailles montre qu'elles sont lisses et il s'agit donc d'une Couleuvre. Les Vipères ont des écailles avec une carène médiane / Année 2020 |
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30 | Les floraisons de juillet sont déjà là. Premier exemple dans la famille des plantes grasses, Crassulacées, l'Orpin de Nice (Sedum sediforme). Ses feuilles, gorgées d'une eau retenue par la concentration interne en sel, vont lui permettre d'aborder la floraison sans risque de succomber à la sécheresse. / Année 2021 |
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30 | Par ses journées ensoleillées, les lézards verts (Lacerta bilineata) qui choisissent un buisson comme territoire aiment se poser au soleil à l'extérieur de leur domaine. Mais lorsque le passant s'approche du territoire, en quelques secondes, ils s'éclipsent en faisant bruisser le feuillage. Cette femelle curieuse a laissé sa curiosité la rendre visible au milieu de son fourré. Un vert très vif sur fond marron : impossible de la rater. / Année 2022 |
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