01 | Croqueuse de Bouillon-blanc, la chenille de La Brèche sait se faire discrète malgré ses couleurs vives. Elle deviendra un papillon de nuit de la famille des Noctuelles à l'allure, lui aussi original. Pour en savoir plus, suivez ce lien. |
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02 | Duo de Calocoris à taches roses sur un capitule de marguerite. La sève c'est bon, mais le nectar c'est encore meilleur ! |
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03 | Le Mylabre flexueux fait son entrée dans le guide des invertébrés. Comme le Mylabre inconstant auquel il ressemble, sa vie larvaire se fait en parasitant les pontes de criquets. Celui-ci vit en montagne. |
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04 | Pénurie de nectar dans le Sud, les Orpins prennent le relais dans les pelouses. Les feuilles gorgées d'eau et sans doute les plus résistants à la sécheresse, les Orpins de Nice sont en fleurs et assurent un apport de nectar et de pollen bienvenus pendant cette période difficile pour les pollinisateurs. |
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05 | C'est la meilleure période pour les observer. Même si leurs couleurs assurent un camouflage efficace, leur nombre, leurs chants et leurs mouvements sur les écorces permettent facilement de les trouver pour s'en approcher. Ici la Cigale grise, sans doute la plus abondante. |
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06 | Visiteurs du soir. Une fenêtre ouverte et la lumière allumée et voici que la faune s'invite à la maison. Celui-ci est un des fourmilions attirés par la lumière. Sa génération n'a pas connu les lampes incandescentes qui ont grillé bon nombre de ces insectes par le passé. |
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07 | En été les orchidées en fleurs sont dans les endroits frais ou en altitude. En ce moment, les Orchis de Fuchs, Orchis brûlé d'été, Orchis de Martrin-Donos et Orchis moustique fleurissent dans les prairies humides ou près des ruisseaux en compagnie d'un ensemble de plantes et d'animaux rattachés à ces milieux couverts de neige en hiver. |
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08 | Contre-jour. Pour lui, les feuilles de ronces feront son repas, pour ses petits ce sera le bois de la même plante qui servira de gîte et de couvert. Le bupreste du rosier est un des hôtes de la ronce ou d'autres plantes de la famille de Rosacées. |
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09 | Le vieux Satyre et la scabieuse Les insectes adultes ont généralement une espérance de vie limitée, leur rôle étant essentiellement de se reproduire. Ce Satyre (Lasiommata megera mâle) a déjà bien usé ses ailes et le mistral ne l'a sans doute pas aidé ces derniers jours en le clouant au sol. Mais peu importe, il a sûrement déjà fécondé une Mégère (Lasiommata megera femelle) et leurs chenilles croqueuses d'herbes assureront la génération suivante. |
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10 | Site de rencontre. |
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11 | Chaque année est riche en découvertes. Après la ponte filmée l'année dernière de la cigale grise sur un tronc d'olivier cette année c'est la Cigale plébéienne (Grande cigale) qui offre les derniers instants de sa ponte et les marques de celle-ci (flèches jaunes) sur une tige morte de Pistachier térébinthe. |
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12 | Le temps des noisettes. |
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13 | Les Carottes sauvages sont en fleur, les voici sous tous les angles et dans leurs états de l'ombelle étalée de fleurs blanches à celle repliée de fruits crochus. |
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14 | En voici un (et ici une) qui porte bien son nom : le Lepture porte-cœur. Un petit longicorne qui aime les fleurs de Cirse et les autres. |
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15 | Regard d'Oedipode soufrée. L'Oedipode souffrée est un criquet des garrigues qui, comme beaucoup d'insectes, a les yeux placés latéralement. Ceci lui offre une vue panoramique. Même si on se place au-dessus de lui (comme pour cette photo), il arrive à nous voir. |
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16 | Nouvel angle : la pause boisson de la Cigale grise Les cigales sont très abondantes, mais leur approche et souvent délicate. Les photos ont souvent les mêmes angles de vue, de profil, le plus souvent, ou de dos. Cette Cigale grise était en train de percer une petite branche lorsqu'elle a été démasquée. Il ne restait plus qu'à tenter une photo dans cette position. Mission accomplie. |
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17 | Amours d'Arlequins. |
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18 | La Plébéienne sur un chêne vert. C'est la plus grande cigale du Midi et ,comme les autres, son alimentation se limite à l'absorption de sève végétale récupérée en enfonçant son rostre à travers les écorces. Un énorme moustique des végétaux en quelque sorte. |
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19 | Ce n'est pas vraiment le meilleur support pour se camoufler, mais ce Criquet Égyptien est encore très jeune. Ses yeux rayés ne laissent aucun doute sur son identité. |
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20 | Accident de vol |
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21 | La chaude journée des limaçons. |
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22 | Amateur de luzerne. |
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23 | En poste Une toile fraîchement refaite, l'emplacement entre deux grandes tiges au bord de l'eau semble idéal pour assurer de bonnes prises pour cette Argiope frelon. Encore quelques semaines et un petit mâle viendra probablement lui rendre visite pour mettre en route la prochaine génération que madame laissera à l'abri d'un solide cocon. |
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24 | Les anthidies sont ainsi, solidement attachées à des tiges, ici une fleur de lavande, elles passent la nuit; recroquevillées, souvent la tête vers le bas. |
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25 | À cette période de l'année, les fleurs sont très rares dans le Sud , il faut souvent se déplacer près des endroits plus humides comme à côté d'un canal pour en retrouver. La Saponaire officinale en fait partie et son autre nom "Herbe au savon" en dit long sur son utilisation ancienne. Ses fleurs servaient à laver les linges délicats, alors que les racines, réduites en poudre, pouvaient être un bon savon pour les mains. |
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26 | La cousine tisseuse de nappes. Lorsqu'on change de milieu (ici une zone près d'une rivière), il arrive que l'on retrouve des éléments familiers comme ses nappes de toiles sur la végétation. Des toiles d'Agélènes sans hésitation, mais la difficulté pour retrouver le tunnel typique de l'Agélène à labyrinthe a perturbé mes certitudes. Après avoir cherché sans succès ces cachettes où se trouvent postés les arachnides, j'ai fini par trouver un individu sur une toile. La forme du corps avec de longues filières a alors confirmé le genre Agelena ou plutôt Allagelena. L'abdomen plus clair et les deux traits clairs partant du haut et se poursuivant rapidement en points ont permis de trouver finalement le nom d'une nouvelle espèce : Allagelena gracilens. Une de plus. |
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27 | La Nigelle de Damas métamorphosée. Au printemps elle nous offrait de jolies fleurs bleues aux sépales déguisés en pétales, ces derniers transformés en "mini hippopotames nectarifères". Sèches, mais encore dressées, les plantes ouvrent maintenant leurs capsules (le pistil de l'époque) pour en libérer leur précieux contenu de graines que les fourmis s'empresseront de stocker. |
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28 | Les petits problèmes de développement de cette Cicadelle de l'empèchent pas de se nourrir de sève et d'être chouchoutée par une fourmi en échange de quelques gouttes de pipi sucré. |
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29 | Une jolie fleur cela ne se refuse pas. Voici la Guimauve à feuilles de Cannabis. Sa fleur nous montre la colonne centrale d'étamines gonflées de pollen entourant le pistil encore invisible. Les styles ne sortiront qu'après l'assèchement des étamines en évitant ainsi l'autofécondation. |
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30 | Le monde des insectes. Vivre quelques semaines un stade adulte en le passant à s'alimenter et se reproduire. Rechercher du nectar, de la sève, le jus d'un fruit ou un autre animal, le tout en évitant les obstacles qui peuvent réduire encore plus les jours restants. Le prédateur, la toile, la blessure ou bien sur l'homme sont autant de dangers mortels. Il n'est pas évident de se mettre à la place des invertébrés. Ce réduve a les mêmes objectifs, mais son statut de prédateur l'avantage légèrement sauf si un oiseau, un accident ou un parasite viennent compromettre ce court avenir. |
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31 | Le Millepertuis a depuis longtemps fini de fleurir dans le Sud. Celui-ci aux grandes fleurs au pistil moucheté se nomme Millepertuis de Richer (Hypericum richeri) et il fleurit en ce moment dans les Alpes. |
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