Instants de février : brins de Nature cueillis au jour le jour
Instants de février : cette année et les précédentes.

01 | Elle est de retour pour une future vague jaune et c'est donc le moment de refaire sa connaissance. Comme beaucoup de ces cousines, elle ressemble à un Pissenlit MAIS le capitule est plus petit, les pistils sont foncés et les bractées de l'involucre sont plus claire sur les bord et porte une ligne de cils gladuleux noirs. Voilà; vous être parés pour la Ptérothèque de Nîmes ou Crépide de Nîmes Crepis sancta / Année 2021 |
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01 | Si vous suivez le fil d'actu de cette page, vous avez peut-être remarqué que les oiseaux, pendant longtemps ignorés, ont discrètement fait quelques apparitions. La prise de vue de ces derniers demande un temps d'apprentissage associé à une méthode d'observation bien différente de celles utilisées pour la flore et les invertébrés. C'est un peu comme pour passer de la loupe aux jumelles, de l'objectif macro au téléobjectif. Enfin, tout doucement, ce nouveau monde s'offre à moi et je vous le partage au fil des découvertes comme ce Flamant rose (Phoenicopterus roseus) dans sa parure hivernale. / Année 2022 |
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01 | Rencontre visqueuse. Croiser une limace en plein soleil dans le Sud, en dit long sur la fréquence des pluies et le taux d'humidité des terrains. Alors, profitons de cette période exceptionnelle pour apprécier le passage de la Grande limace (Limax cinereoniger) près d'un vignoble. / Année 2020 |
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02 | J'ai dans ma tête le souvenir d'images de films animaliers avec des troupeau et des lionnes qui viennent boire au bord d'un point d'eau. Les félins ont cédé la place aux hyménoptères mais le plaisir de contempler cette faune est intact. Le safari peut se faire dans son jardin, dans la nature ou dans une simple flaque d'eau, il suffit d'observer. / Année 2021 |
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02 | On restera encore quelques jours au bord de l'eau, le temps que le mistral se calme dans les terres. On y trouve un petit oiseau (une vingtaine de cm de long) aux pattes noires et au bec très allongé se courbant légèrement vers son extrémité. En temps normal, il possède sur le ventre des plumes noires formant une sorte de tache. Mais il porte bien son nom de Bécasseau variable (Calidris alpina ), en hiver cette zone foncée, qui facilite sa reconnaissance, disparait. / Année 2022 |
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02 | Naître sous la pluie. Premier jour difficile pour l'andrène fraîchement sorti de son terrier et déjà trempé par une averse. / Année 2020 |
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03 | La vie reprend ! Indice supplémentaire de l'arrivée du printemps, les colonies de fourmis commencent à être très présentes en soulevant les pierres. Pas évident de distinguer les espèces vu la petite taille de certaines espèces, comme celle-ci et surtout les détails à observer. Celles-ci semblent appartenir à l'espèce Pheidole pallidula avec, en prime la présence de la reine. / Année 2021 |
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03 | Plus éloignée mais heureusement plus grande, l'Aigrette garzette (Egretta garzetta) fait partie des pêcheuses d'eau douce commune sur les grands plans d'eau. Son look de héron blanc, son bec noir et surtout sa "nuque longue" (pouvant être absente en dehors de la période de reproduction) font d'elle un oiseau facile à reconnaitre. / Année 2022 |
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03 | Véronique de Perse, le retour. Elle est de retour avec ses filets d'étamines musclés et ses petites fleurs bleues. La Véronique de Perse (Veronica persica) décore discrètement les pelouses, penchez-vous et admirez-la. / Année 2020 |
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04 | C'est le top départ pour les abeilles sauvages ! Les Andrènes sont de sortie. Celle-ci, plus petite que l'abeille domestique doit être Andrena nigroaenea. Après avoir passé la mauvaise saison dans un abri spécialement aménagé par sa mère (tige creuse ?) elle a pu patienter à l'état de larve en se nourrissant des réserves que cette dernière lui a confectionnées. Nouvellement transformée en abeille, elle a fini par sortir pour démarrer sa vie d'adulte. D'autres espèces suivront sa voie et nous apprendrons cette année à les distinguer. / Année 2021 |
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04 | Tiens, tiens, il y a du mouvement du côté des hôtels à insectes. Les premières guêpes solitaires chasseuses de larves et de chenilles entrent en activité. Ici, un Ancistrocerus. Dans ce genre, comme pour beaucoup d'autres, ce sont le nombre, la forme et la répartition des zones jaunes qui aident à la reconnaissance. On retrouvera dans quelques semaines ces insectes sur les boutons floraux de Cistes à la recherche de chenilles. Histoire à suivre. / Année 2022 |
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04 | La pause repas du Crache-sang. Il est actif par tous les temps et ne laisse que peu de chances au photographe de lui tirer le portrait. Voici le Crache-sang, grosse chrysomèle qui fait des plantes de la famille des Rubiacées, son mets préféré. Le hasard a voulu, après de multiples captures et relâches, qu'il passe devant un brin de Gaillet qu'il a immédiatement croqué le temps d'un cliché. / Année 2020 |
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05 | Elle est à l'heure, fidèle au rendez-vous, une inflorescence aux couleurs vert jaune. Comme la plupart des plantes de sa famille, elle se défend des mangeurs de verdures en produisant un latex toxique. Côté inflorescence, l'organisation globale prend une forme ronde, sans doute à l'origine de son nom, Euphorbe Réveille-matin (Euphorbia helioscopia) . Pour attirer les insectes, des glandes en forme de coussinet transpirent un nectar qui pour le moment n'attire que les mouches mais qui séduira fourmis et guêpe plus tard. / Année 2021 |
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05 | C'est le week-end ! Alors que pour certains c'est le départ en vacances, pour d'autres c'est la pause méritée. Cette Coccinelle à sept points a opté pour le second choix. Les pucerons ne sont pas encore très actifs, il est sans doute plus prudent de poursuivre son repos hivernal. / Année 2022 |
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05 | Fidèle au rendez-vous de février, la première orchidée de l'année, la Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum) dresse ses grandes grappes de fleurs parfumées. C'est la plus répandue des orchidées du Sud, présente aussi bien dans les pelouses, les pinèdes ou les garrigues qu'au bord des routes. / Année 2020 |
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06 | Lui aussi mérite amplement sa place à la une du site. Souvent piétiné, arraché lorsqu'un peu trop à son aise dans les jardin. Il est présent toute l'année et fleuri dès qu'il peut. Le Séneçon commun (Senecio vulgaris) appartient à la même famille que la Crépide de Nîmes mais il ne s'offre pas le luxe d'étaler ses fleurs en un capitule rayonnant. Lui se contente de fleur en forme de petit tubes serrés les un contre les autres et entourés de bractées à pointe noire typique. / Année 2021 |
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06 | On termine la semaine avec une grosse mouche bleue répondant (ou non) au charmant nom de Calliphora vomitoria. Parmi ses particularités, elle porte une barbe rousse qui remonte jusque derrière la tête (chacun son style ?) et son menu préféré est la chair en décomposition (les gouts et les couleurs ...?). Si vous aimez les séries policières, elle fait partie des insectes utilisés pour déterminer l'heure de la mort. / Année 2022 |
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06 | Les pucerons sont de retour et leur prédateurs également. La Coccinelle à sept points a terminé son repas et s'accorde une pause digestion au soleil. / Année 2020 |
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07 | Parmi les herbes et sur les rares fleurs, les Pisaures admirables s'activent à la recherche de petites proies. Leurs longues pattes, leur houppe pointée vers l'avant et leur motif à bords sinués sur l'abdomen en font des araignées errantes faciles à reconnaître. Elles n'hésitent pas à grimper au sommet des plantes basses, pistes d'atterrissage recherchées par les mouches. Elles restent aussi, longtemps immobiles, au milieu des capitules de Pissenlit pour y chasser les abeilles. / Année 2021 |
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07 | Pour me faire pardonner de la mouche "vomito" d'hier, on commence cette semaine par une fleur. La Globulaire Alypum (Globularia alypum) que l'on trouve dans les garrigues en fleur (ou non) en ce moment. Contrairement aux autres Globularia, qui sont petits et herbacés, cette espèce forme des buissons et se distingue par ses tiges ligneuses portant des petites feuilles coriaces. Les fleurs sont par contre assez semblables (et heureusement) à celles des autres membres de sa famille, des capitules bleus dont on distingue facilement les étamines de forme classiques (contrairement à la famille des Astéracées où elles sont soudées entre elles). / Année 2022 |
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07 | Objectif : amande ! Première grande floraison de l'année chez les arbres, l'Amandier met toute son énergie dans ses fleurs avant de sortir ses feuilles. Cinq pétales d'un blanc éclatant associés au bouquet d'étamines mêlant le jaune de sac pollinique au dégradé du blanc au rouge des styles. L'ensemble cache l'élément essentiel, le style central qui sera la future amande. / Année 2020 |
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08 | Qui dit février dit Amandier, arbre qui symbolise le mieux la fin de l'hiver. En s'en approchant on découvre cinq sépales verts alternant avec 5 pétales rosés à la base. Ce premier ensemble est fusionné à sa base en une coupe abritant en sont centre le départ du pistil. Les 15-30 étamines complètent l'ensemble prêt à recevoir la visite des insectes. / Année 2021 |
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08 | Le printemps se prépare. Le temps du grand ménage et des travaux est venu chez les fourmis noires qui profitent des journées ensoleillées pour entreprendre les travaux avant que le temps des récoltes ne revienne. Des montagnes de gravats doivent être évacuées des galeries obstruées par les intempéries de l'hiver. Un travail de géant, un travail de fourmis. / Année 2022 |
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08 | La larve a passé sa jeunesse à croquer des pucerons sur la Diplotaxe et l'adulte y retourne pour quelques gorgées de nectar, voici le Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus) / Année 2020 |
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09 | Un mois plus tard, nous retrouvons notre Barlie de Robert (Himantoglossum robertianum) avec sa grappe de fleurs que nous découvrirons de plus près dans les semaines prochaines. La saison des orchidées sauvages est donc lancée et celle-ci vous ne la raterez pas. / Année 2021 |
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09 | Les jours se sont bien rallongés et la Nature frémit dans le Sud. Monsieur Serin cini (Serinus serinus) tout de jaune vêtu est déjà prêt à aborder madame pour se lancer dans des noces. S'en suivra le nid que la femelle bâtira pour y déposer les 3 ou 4 œufs d'un blanc bleuté. / Année 2022 |
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09 | Objectif : noisette ! Comme pour fêter la fin de l'hiver, les chatons du noisetier s'allongent et libèrent leur pollen. L'arbre se métamorphose, le temps d'une floraison, qui permettra de féconder les discrètes, fleurs femelles, futures les noisettes. / Année 2020 |
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10 | Revenons un instant vers l'amandier qui accueille l'abeille. Quelques gorgées de nectar, ses deux sacs de pollen bien remplis et elle pourra renter chez elle le temps de se délester de ses courses. / Année 2021 |
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10 | Le réveil des Amandiers. Tout doucement, à l'abri de leurs écailles protectrices, les futures tiges, feuilles et fleurs commencent à tisser leurs cellules, activé par la circulation de sève. La place est réduite et, vus de l'extérieur, les bourgeons lentement se gonflent, leurs écailles se séparent les unes des autres et leurs pointes laissent apparaitre les premières touches de vert. Les Amandiers (Prunus dulcis ) se réveillent et leur floraison est imminente à l'intérieur des terres. / Année 2022 |
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10 | Les Globulaires alypum relancent leur floraison. Les capitules des Globulaires ressemblent énormément à ceux des plantes de la famille des Astéracées, mais un petit détail (à observer de près) les en distingue : les étamines sont classiques, libres entre elles. Leur classement dans la famille des plantaginacées ne saute, par contre, pas aux yeux. / Année 2020 |
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11 | Pas de répit pour les pucerons, à peine nés déjà chassés. Retour sur l'Euphorbe Réveille-matin avec une image qui dévoile pas mal de choses. Tout d'abord, les glandes en coussinets ovales transpirant du nectar dont la fonction est d'attirer et récompenser les pollinisateurs. Ensuite le pistil à trois styles et enfin les étamines aux sacs polliniques seulement unis par la base (anthère didyme). Les pucerons, eux, se nourrissent de sève et ne craignent visiblement pas le latex défensif de la plante. Enfin la Coccinelle à sept points tête vers le bas pour manger des pucerons. Un élytre porte du pollen ce qui montre que même les prédateurs peuvent être utiles à la pollinisation de la plante. / Année 2021 |
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11 | Celle-ci passera inaperçue, à moins que vous ne la regardiez de près. La mouche aux yeux rayés (Stomorhina lunata) passe sa vie d'asticot à dévorer les larves de criquets. Nouvelle génération fraîchement sortie de sa pupe ou vieil insecte rescapé de l'hiver ? L'enquête est ouverte. / Année 2022 |
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11 | La crosse avant la fleur. L'Euphorbe characias (Euphorbia characias), plante riche en latex annonce sa future floraison par une courbette. L'extrémité des futures tiges florales se courbe en crosse avant de se redresser pour déployer sa grande inflorescence. Une histoire à suivre. / Année 2020 |
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12 | L'habit ne fait pas l'abeille. La couleur, la pilosité et la taille la font passer pour une abeille d'autant plus que l'insecte fréquente les mêmes fleurs. Mais les antennes, la trompe et surtout les ailes limitées à une seule paire démasquent le diptère. Le vol stationnaire précise la famille des Syrphidés et enfin les deux taches oranges sur le haut de l'abdomen en font un(e) éristale dont l'espèce est plus précisément Eristalis pertinax ou Éristale opiniâtre après avoir observé le bout de l'abdomen (non visible sur cette vue). / Année 2021 |
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12 | Le Gui des feuillus (Viscum album subsp. album) fleurit tôt, très tôt. J'ai bien failli rater le créneau. Mais un arbre offrant des branches basses parasitées par les deux pieds (mâle et femelle) de cette plante m'a permis de découvrir enfin les fleurs femelles. / Année 2022 |
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12 | Dernières semaines de repos avant une saison de ponte. Les écorces de pins morts sont des endroits idéals pour y passer la mauvaise saison. Les guêpes femelles de diverses espèces peuvent s'y retrouver en petits groupes pour s'y cacher. Encore en état de léthargie, soulever l'écorce protectrice ne fait pas réagir ces insectes qui restent immobiles de longues minutes avant d'aller se cacher ailleurs. Sur la photo : Poliste gauloise (Polistes gallicus) / Année 2020 |
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13 | En plein vol. La langue pendante prête à poursuivre la visite, l'abeille mellifère choisit sa prochaine fleur de Diplotaxe fausse roquette. Ses pattes arrières possèdent sur le fémur une dépression pourvue de poils dont la disposition forme une corbeille à pollen et au-dessous encore des poils formant la brosse à pollen. Visiblement la récolte est bonne. / Année 2021 |
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13 | Voici une plante qui offre à cette saison de belles vues sur l'épanouissement progressif de ses nouvelles feuilles. Des feuilles composées qui dégagent une odeur forte et tenace si on a le malheur de les toucher. La Rue à feuilles étroites (Ruta angustifolia) est une cousine de nos agrumes avec lesquels elle partage la famille des Rutacées. Les Rues (genre Ruta) sont d'ailleurs à l'origine du nom de cette famille. / Année 2022 |
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13 | Elles récoltent à tout vent. Sorties d'un bourgeon et coiffées de styles éclatants de couleur, les fleurs femelles du noisetier attendent que les courants d'air leur livrent la précieuse dose de pollen venue de chatons. Une histoire qui se finira en noisette. / Année 2020 |
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14 | Changer d'échelle d'observation révèle souvent un autre visage du vivant. Une observation de bourgeons d'Érable champêtre vient de me mener vers un monde sous-marin fait de rochers et d'oursins (un oeuf de ?). / Année 2021 |
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14 | Il existe des ambiances qu'une photo ne suffit pas à décrire. Un soleil rayonnant et, dans une forêt de branches, le chant ininterrompu des mésanges charbonnières sur lequel se superpose quelques instants celui d'une mésange bleue, d'une mésange huppée ou d'un rougegorge. Si ce n'est pas encore le printemps, ça y ressemble énormément. / Année 2022 |
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14 | Amours de coccinelles Sorties de leurs cachettes, les coccinelles à sept points se retrouvent pour leur reproduction. Sauf catastrophe, la saison s'annonce excellente avec une nourriture à profusion. De quoi nourrir les futures larves et tout le reste de la famille. / Année 2020 |
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15 | Le Frêne oxyphylle ou à feuilles étroites, fleurit et on peut dire qu'il ne s'embarrasse pas de fioritures. Pas de sépales ni pétales, sa fleur est simplement composée d'un pistil et deux étamines presque sessiles. Mais l'union fait la force, le nombre important de fleurs rend la floraison très visible ce qui compense l'absence de corolle. Au passage, un pistil + 2 étamines = famille des Oléacées. / Année 2021 |
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15 | Lui aussi reprend peu à peu son activité et on peut dire qu'il a bien choisi son refuge hivernal : un hôtel à insectes. Mais ce ne sont pas les abeilles, encore absentes, qui lui ont redonné les forces nécessaires à sa sortie de léthargie, mais un essaim de fourmis posé par hasard près d'ici. Un Lézard des murailles (Podarcis muralis) chanceux qui démarre donc très bien l'année ! / Année 2022 |
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15 | Délices de coccinelles. L'hiver a été pluvieux, mais d'une grande douceur dans le Midi. Cela convient très bien aux pucerons. La tige à 4 côtés du Gallium est parfaite pour recevoir autant de lignes de suceurs de sève. Cet attroupement paisible vit peut-être ses derniers instants. Le Gaillet est parcouru par de nombreuses coccinelles friandes de ces sucreries animales. / Année 2020 |
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16 | Une histoire raconte qu'un voyageur qui s’était perdu dans les bois a pu se réchauffer en craquant l'allumette de l'aubépine. / Année 2021 |
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16 | Les larves de Crache-sang (Timarcha tenebricosa) sont nées. Quatre petits millimètres de vie, de tout petits grains noirs luisants à six pattes. Les œufs de Crache-sang pondus en septembre-octobre ont profité de leur indispensable pause hivernale pour, dès le mois de février, donner naissance aux larves. Des nouveau-nés qui profitent déjà de leurs premiers repas de Gaillet agrippés à leur ventouse anale. / Année 2022 |
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16 | Mini-fleur. Du haut de ses 4 centimètres, au sommet d'un fin pédoncule, la minuscule fleur de la Drave printanière (Draba verna) attend son pollinisateur. Un moucheron gourmand de nectar fera l'affaire. / Année 2020 |
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17 | Après l'Éristale et sa nervure arquée, nous revoici chez les Syrphidés et leur fameuse vena spuria (surlignée). Les motifs jaunes sur fond noir se retrouvent chez de nombreuses espèces que l'on nomme simplement Syrphes. |
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17 | Beaucoup moins sympathique vue de face que les petites larves dodues du crache-sang qui d'ailleurs peuvent faire partie de son menu, la Micrommate de Ligurie (Micrommata ligurinum). Une araignée verte qui courait dans l'herbe comme dans la comptine (enfin presque). Je l'avais jusqu'ici prise en photo de profil ou de dos, mais la voir de face dévoile une paire de crochets assez impressionnants. Il existe plusieurs espèces d'araignées des herbes vertes, mais c'est la seule à mettre des chaussettes brunes. / Année 2022 |
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17 | Derniers grignotages avant le grand départ. La plupart des chenilles apparaissent à partir du printemps et seront des papillons d'ici l'été. Chez les processionnaires du Pin, c'est l'automne-hiver qui est la période active pour des chenilles qui finiront par devenir chrysalide dans le sol après la procession. Il faudra ensuite un an ou plus pour qu'en été les papillons apparaissent. / Année 2020 |
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18 | Je vous l'accorde, comme pour le frêne vu récemment, lui non plus ne fait pas beaucoup d'efforts pour l'esthétique de ses fleurs. Pourtant, en cette période où les Amandiers fleurissent, les Nerpruns alaterne (Rhamnus alaternus) arrivent à attirer plus de clients que nos Prunus ! Leur secret ? Un nectar irrésistible qui détourne plus d'une abeille. / Année 2021 |
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18 | C'est le Cyrano du Micocoulier, un nez à rallonge, des ailes découpées et des couleurs qui le font confondre, en vol, avec le Vulcain. L'Échancré (Libythea celtis) croque des feuilles de Micocoulier pendant sa vie de chenille. L'arbre n'ayant pas encore de feuilles, il a donc passé l'hiver dans sa chrysalide. / Année 2022 |
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18 | Le réveil du prunellier. Après l'Amandier, le Prunellier prépare son grand réveil en activant discrètement ses bourgeons. Il sortira, lui aussi, ses fleurs avant les feuilles pour une nouvelle floraison spectaculaire dans une haie , au bord d'un champ. / Année 2020 |
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19 | Hommage à celles qui attendent patiemment que les feuillus se dénudent et qu'ainsi les rayons du soleil les illuminent. Pour elles, le printemps est éphémère et durera tant que les bourgeons resteront clos et avant que l'ombre du feuillage ne regagne le sous-bois. Parmi elles, les Violettes odorantes (Viola odorata), les étamines coiffées d'un appendice nectarifère orange et la corolle prolongée d'un cornet où s'accumule le précieux liquide prêt à être consommé par le visiteur. / Année 2021 |
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19 | Une petite fourmi pour ce début de week-end, mais pas n'importe laquelle, une des plus faciles à reconnaitre : la Fourmi écussonnée (Crematogaster scutellaris). C'est celle qui vit là où vous ne l'attendez pas. Dans un creux d'arbre ou même une pomme de pin rongée que vous venez de ramasser. Sa tête est rouge alors que le reste du corps est noir et son abdomen qu'elle dresse pour envoyer des gouttes acides est presque en forme de cœur. Vue de près, vous verrez vers l'extrémité du thorax deux épines également caractéristiques. / Année 2022 |
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19 | Croisement de fourmis écussonnées. De grands travaux de restaurations et d'agrandissement dans un pin déraciné au cours de l'hiver. Pas de temps pour "discuter" entre ces deux individus. À la surface; les vas-et-viens s'enchaînent, mais l'allure reste modérée. / Année 2020 |
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20 | Puisque les Andrènes sont de sortie, profitons-en pour regarder de plus près ce qui permet de les reconnaître assez facilement. En général il est plus aisé de distinguer les familles d'abeilles sauvages en observant les femelles, mais il y a un caractère très marqué chez cette famille, leur tête large un peu à la manière d'un requin-marteau. Autre détail à observer sur un individu calme comme ici par temps nuageux peu après sa naissance, la présence de 3 cellules cubitales (en jaune) et la seconde portion de la nervure basale (en rose), presque rectiligne, bien plus longue que la première en rouge. Il ne vous reste plus qu'à reconnaître le sexe. / Année 2021 |
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20 | C'est officiel, la saison des abeilles sauvages a démarré et avec elle le casse-tête de leur reconnaissance. Celle-ci repose, à la base, sur l'observation des nervures de leurs ailes et des différentes cellules qu'elles délimitent. C'est un peu compliqué pour certaines, parfois décourageant pour d'autres, mais, heureusement, possible, pour celles qui nous intéresseront au cours de la saison. / Année 2022 |
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20 | Amours de Chrysolines. Petits joyaux brillants croqueurs de feuilles de romarin, les Chrysolines ou Chrysomèles du romarin entrent déjà dans leur période de reproduction. De futures petites larves noires vont ensuite côtoyer les adultes sur le buisson. / Année 2020 |
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21 | La photo n'est pas terrible, mais c'est la première de l'année d'un papillon donc on s'en contentera d'autant que celui-ci n'était pas très coopérant pour sa séance photo, s'envolant à chaque approche pour se reposer dans l'herbe quelques dizaines de mètres plus loin. Bref, ce papillon m'a causé bien des soucis et il porte donc bien son nom : Le Souci (Colias croceus). / Année 2021 |
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21 | On la trouve en fleur dans le sous-bois des chênaies pubescentes, profitant d'un sol humide, de températures plus clémentes et de la lumière apportée par l'absence de feuillage de la forêt. Si vous approchez votre nez, il n'y a pas de doute, c'est la Violette odorante (Viola odorata). Les étamines, orange, entourent le pistil en formant un cône typique des Violettes. / Année 2022 |
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21 | Voici une femelle Lasioglossum , une abeille solitaire ayant la marque typique de la famille des Halictidés, l'extrémité de l'abdomen fendue. Sa prochaine occupation sera de creuser un nid, un petit trou circulaire au centre d'un monticule terre. Elle y pondra après avoir accumulé assez de réserves à l'intérieur puis bouchera l'entrée. / Année 2020 |
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22 | Quand les chemins portent des dizaines de monticules de terre et qu'en leur centre un trou circulaire apparaît, c'est le signe qu'une nouvelle famille d'abeilles sauvage est née. Les femelles d'Halictidés peuvent être observées lors de leurs travaux de préparation du nid et c'est pendant qu'elles sont la tête dans leur trou qu'elles peuvent le plus facilement être identifiées. Au bout de l'abdomen, la fente longitudinale bien visible sur la photo est caractéristique des femelles de cette famille. / Année 2021 |
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22 | Aujourd'hui, je vous propose une vue plongeant sur la fleur de Ficaire (Ficaria verna). Cette plante bulbeuse est le portrait parfait des Renonculacées primitives. Cette famille regroupe des espèces aussi différentes que les Boutons d'or, les Anémones, les Ancolies ou les Clématites. Cette fleur montre une nette tendance à ne pas faire d'économie d'énergie pour produire des graines, associée à une faible protection de celles-ci. Au cœur de la fleur, non pas un, mais plusieurs pistils formés, chacun, d'une simple enveloppe protégeant les futures graines (carpelle). Les insectes atterrissent et les piétinent, d'autres peuvent facilement les croquer où y pondre. Autour, de très nombreuses étamines pour une production importante de pollen. Le tout couronné d'un grand nombre de pétales disposés en spirale et de quatre sépales situés en dessous. Beaucoup d'éléments et beaucoup d'énergie pour finalement produire des graines peu protégées. / Année 2022 |
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22 | Le réveil du Prunellier : la sortie des fleurs. Cinq pétales, un bouquet de 15-20 étamines et un pistil central démarrant sous la fleur. Il ne reste plus qu'à produire un peu de nectar au creux de la fleur et le processus de pollinisation peut démarrer. / Année 2020 |
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23 | Si les Andrènes avec leur tête de requin-marteau n'ont plus de secrets pour vous, si vous reconnaissez du premier coup d'œil une abeille mâle d'une femelle, voici un insecte que vous rencontrerez peut-être ces jours-ci sur les fleurs. |
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23 | Sans être rare, sa rencontre est toujours un privilège, le Diablotin, larve de l'Empuse pennée (Empusa pennata), fait partie de mantes qui arrivent à passer l'hiver sans trop de soucis. Sa vie d'adulte ne débutera que dans plusieurs mois après quelques mues. Vous trouverez sur le Net des tas de photo magnifiques de ces insectes et je vous dois quelques explications. Le plus difficile est la découverte, tout le reste n'est que pur plaisir. En général, la rencontre se fait alors que l'animal est dans la position tête en bas au milieu des rameaux comme ici le romarin. Après sa découverte, il est très facile de le capturer pour le déposer sur un meilleur support. Une fois posé, le diablotin reste généralement sur place en changeant régulièrement de pose, tantôt de face, de profil ou de dos. À croire qu'il adore les séances photo. / Année 2022 |
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23 | Panorama sur la fleur du Prunellier / Année 2020 |
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24 | Aujourd'hui, honneur aux plantes discrètes avec la Drave printanière (Draba verna). Une petite qui n'a pas besoin de grand-chose pour se faire une place au milieu des herbes ou dans un creux de rocher. Contrairement aux apparences, elle n'a que 4 pétales (bilobés) et comme d'autres de sa famille (Brassicacées), 6 étamines dont deux plus courtes. / Année 2021 |
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24 | On n'allait quand même pas laisser filer le mois de février sans la photo d'une fleur d'Amandier (Prunus dulcis) ! C'est l'occasion de regarder de près une fleur typique de la famille des rosacées. Des sépales qui semblent former une coupe entourant la base du pistil. Cinq pétales paraissant fixés au sommet de la coupe en compagnie de plusieurs rangs de cinq étamines. En réalité, calice, corolle et étamines unissent leurs bases pour former un vase appelé hypanthium. Celui-ci va à la fois protéger le pistil et recevoir un nectar abondant attirant les pollinisateurs. Les pistils de la fleur de Ficaire étaient à l'air libre, piétinés par les gros visiteurs, celui de l'amandier est inaccessible aux plus gros qui peuvent seulement tremper leur langue dans le nectar en faisant le plein de pollen volontairement ou non. / Année 2022 |
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24 | Fin février du côté des papillons : la pause soleil de la Grande Tortue (Nymphalis polychloros) / Année 2020 |
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25 | L'ambiance se réchauffe chez les punaises qui sortent maintenant de leurs abris pour s'accoupler. Celles-ci ressemblent à des gendarmes, mais n'en sont pas. Dans la famille des Lygaeidae, plusieurs espèces sont proches, mais heureusement il suffit d'observer attentivement les motifs présents sur chaque portion de leur corps pour retrouver leur nom. Les taches blanches sur les ailes permettent d'en éliminer une bonne partie (dont les gendarmes) ensuite, ce sont les deux bandes noires qui descendent en zigzaguant derrière la "nuque" qui font la différence. Ce sont des Violes rouges (Spilostethus pandurus), très communes. / Année 2021 |
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25 | La première Échinomyie à pieds roux (Tachina magnicornis) butine, en compagnie d'abeilles sauvages, une Diplotaxe. Son corps massif et son abdomen orange parcouru par une ligne de losanges noirs s'élargissant vers l'extrémité sont ses principaux caractères distinctifs. Comme vous pouvez le voir, elle ne manque pas de poils, et ceux, raides, situés à l'extrémité de l'abdomen, signent son appartenance à la famille des Tachinidés. Ces mouches parasitent les chenilles de noctuelles dans le corps desquelles elles passent une grande partie de leur développement. / Année 2022 |
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25 | Fin février du côté des papillons :Le retour des Tircis (Pararge aegeria) / Année 2020 |
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26 | Sacrée famille les Apidés ! Après les abeilles, les Nomada qui ressemblent à des guêpes, voici les gros nounours. Ces insectes impressionnants par leur taille sont des abeilles charpentières ou Xylocopes. Et pour une fois, lorsqu'on en trouve, comme ici, avec une portion d'antenne orangée, on peut en déduire à la fois le sexe et l'espèce. Voici donc un mâle Xylocope violet (Xylocopa violacea). / Année 2021 |
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26 | Ami(e)s allergiques, il va falloir s'y faire, les Cyprès sont en fleurs et ils ont de sacrés paquets de pollen à disperser ! / Année 2022 |
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26 | Fin février du côté des papillons : L'art de siroter le nectar chez le Moro-sphinx ou Sphinx-colibri. / Année 2020 |
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27 | Les Cyprès ouvrent le bal des allergies. Les cônes mâles très nombreux s'allongent et ouvrent leurs écailles pour libérer leur pollen. Sur d'autres parties de l'arbre, beaucoup plus discrètes, les cônes femelles s'ouvrent également pour recevoir la poudre fécondatrice. / Année 2021 |
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27 | Après quelques mouvements détectés la semaine dernière, certains chemins voient apparaitre de très nombreux monticules de terre au centre desquels se trouvent des orifices parfaitement circulaires. Les abeilles sauvages des chemins sont là, c'est officiel. Des femelles surveillent les entrées ou survolent la zone. Nous reparlerons avec plus de précision de ces hyménoptères difficiles à identifier, en attendant, ouvrez l'œil et soyez patients si vos pistes se percent. / Année 2022 |
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27 | Le bouquet de fleurs du Frêne (ici Fraxinus angustifolia). Deux étamines et un pistil central, mais pas de pétales. Nous sommes dans la famille de l'olivier ; il ne manque donc que les 4 pétales. / Année 2020 |
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28 | Saison des amours : c'est parti chez les papillons. À peine sortis de leurs chrysalides et déjà accouplés. Les Piérides auront vite parsemé dans la nature leurs œufs et leurs chenilles; une nouvelle source de nourriture qui pourra servir à d'autres nouveau-nés, ceux des oiseaux par exemple. / Année 2021 |
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28 | Les abeilles sauvages - épisode 2 |
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28 | Vertige. Quitter le nid, se hisser au sommet d'une longue herbe, retenir son souffle et, par un geste instinctif dresser son abdomen pour mettre en marche pour la première fois sa petite machine à toile. Les jeunes araignées naissent et se dispersent au gré des courants d'air, emportées par leurs parachutes de soie. / Année 2020 |
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29 | Souci sur Souci. En février, les Soucis (papillons) sont de sortie et ils semblent apprécier le breuvage des Soucis des champs (plante) abondants en cette période. Cette rencontre serait-elle à l'origine de leur homonymie ? / Année 2020 |
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